un compagnon de jeux sur la glace ? [pv Jason]

C'était barbant parfois d'être chef de la Tribu. On était obligé de resté pour assurer la sécurité du clan, on ne pouvait pas partir sans que les autres s'inquiètent. Mais faut les comprendre aussi, qu'en les deux anciens chefs sont morts en à peine un an, il y a des raisons. Mais Jason voulait qu'on le laisse souffler, un peu, juste un peu. Sa ne faisait pas si longtemps que ça qu'il avait succédé, mais déjà la fatigue se faisait ressentir. Certains lui faisaient pleinement confiance, jouant au papa-poule, d'autres pensaient qu'il était juste un chef parmi tant d'autre, quant aux autres, ils ne lui faisaient pas confiance, ne voulaient pas l'écouter... comme d'habitude. Mais ce jour-là, il avait réussi à échapper à ses obligations, les laissant à la lieutenante Annessa.

Qu'est-ce que s'était bien d'être seul à nouveau, au milieu de la neige bien rafraîchissante. Mais si s'était un peu froid, c'était beau. Il neigeait et les flocons se perdaient sur ses cousines à terre. Jason marchait dessus sous sa forme humaine, il était encore chez lui pour l'instant, à quoi bon se transformer ? alors qu'il se sentait très bien comme ça.

Il était arrivé en territoire neutre, là où personne ne pouvait te taper parce que tu étais en territoire ennemi. Quelle chance, mais si on cherchait le noises, on les trouvait. Jason se dirigeait vers le Petit Ruisseau, endroit bien connu. Une fois arriver, il se transforma en chat, et monta dans un arbre proche. Il parcourra le grand arbre jusqu'à atteindre son autre extrémité. La première chose qu'il vit était un loup entrain de... de jouer sur la glace. Il fut d'abord surpris, mais sans faire attention, il détacha des bouts d'écorces, ce qui fit un certain bruit. Le loup s'arrêta immédiatement et revint sur la terre ferme. *De toute façon, cette louve m'aura trouvé dans quelques instants, autant y aller maintenant.* Jason sauta de sa branche, ayant déjà tout un plan pour éviter une attaque, et se transforma dans les airs, pour atterrir souplement sur la terre.

"Qui est-tu ? demanda Jason. Je sens l'odeur des Fils de la Nature sur toi."


[Désolé si c'est nul, mais j'ai perdu toute mon inspiration au milieu d'une phrase ><]

Jason vit le loup se transformer en une jeune femme un peu petite aux cheveux bleutés mi-longs et aux yeux bleus. Elle avait l'air sûr d'elle, j'entendais par là qu'elle était pleine d'aisance, haut gradée si vous préférez. Parce que Jason était un fin observateur, pas toujours besoin de l'odorat pour deviner l'identité de quelqu'un. Elle lui sourit et dit :

" Je m'appelle Crystal et effectivement je suis une fille de la Nature comme tout le monde et toi ... Hum ... A en juger par ton odeur, tu es un chat et vu que je sens pleins d'autres odeurs, tu dois avoir un poste important n'est ce pas ? Moi aussi, je suis la lieutenante de la Meute, ravi de faire ta connaissance..."

Ainsi donc, elle s'appelait Crystal, lieutenante de la Meute. Elle était pas des Bannis, c'était déjà ça. Mais c'était une lieutenante de la Meute et Jason était le chef de la Tribu, deux clans qui n'étaient pas main dans la main. Mais, du moment que Crystal se conduisait bien...

"Je te retourne à mon tour la question, qui es-tu enfin plutôt comment t'appelles-tu ? me demanda-t-elle plus gentiment que moi quand je lui est posé la même question. "

Évidemment qu'elle allait lui poser la même question. Jason se demandait pourquoi il était descendu de son arbre, bien perché là-haut, à l'abri de tous les regards indiscrets. Mais, de toute façon on ne lui voulait pas de mal, pour une fois. *Pourquoi je m'inquiète moi ! Je réfléchie trop parfois.*

"Je suis Jason, répondit le meneur n'ayant pas du tout confiance en Crystal. Le chef de la Tribu."

[Je change de personne pour voir si j'écris plus]

"Je suis désolée, je m'excuse ... Tu voulais certainement être seul dans ton arbre ... Je te dérange ... Excuse moi, quand mes rêves s'enflamment, je peux devenir égoïste ..."

Être seul dans mon arbre ? Oui, peut-être, mais elle n'avait pas besoin de s'excuser pour autant, je n'avais pas compris. Puis, quand elle parlait de rêves enflammés... ça laissait penser des choses, mais peut-être qu'elle s'était trompée... Je vis Crystal rougir d'un coup, elle agita les mains en signe de... grande négation, je voyais bien la confusion s'installer sur son visage.

"Non, non, quand je dis rêve enflammer ... C'est ... Elle arrêta de bouger et baissa la tête quand j'essaya de la regarder. J'aimerai que les différentes colonies s'entendent, oublient leurs querelles pour que les futurs générations puissent vivre dans la paix et la joie ..."

D'un coup, je comprenais mieux. Moi aussi, j'étais du même avis qu'elle, que tout le monde arrête de se battre, je ne comprenais même pas pourquoi on se faisait la guerre ? Les desseins d'un clan n'était pas les mêmes pour un autre, ils n'avaient pas la même mentalité. Mais, parfois, certains s'amusaient à corrompre leur entourage pour leur faire croire qu'il vaut mieux attaquer un tel pour faire prospérer leur pauvre vie. Ces gens là, étaient de ceux qui voulaient que le sang soit versé, par tout les moyens. Ils y arrivaient la plupart du temps. Mais la haine que pouvait éprouvé un chef envers un autre chef, était en général assez forte, il ne pouvait pas la garder pour eux-mêmes pour leur bien de leur clan. Mais je ne pensais pas qu'on pouvait les en vouloir, car moi-même j'en détestais des gens...

"C'est peut être stupide mais j'ai envi d'y croire, continua la lieutenante de la Meute, je n'ai pas la prétention de dire que j'y arriverais mais je me battrai malgré mes peurs et mes doutes ... Cela, rien ni personne ne m'en empêchera ... Je n'accomplirai pas ce rêve avec les armes et le sang, je le ferai avec mes mots car eux seul peuvent changer les choses, se sont mes armes ..."

Elle le pensait vraiment, changer les gens. Elle le voulait et elle était prête à ne pas se défendre face aux assauts d'ennemis qui voudraient la tuer. Elle se battrait jusqu'au bout, quoiqu'il arrive. Quel courage. Mais... les temps changent, et même moi, j'avais des doutes sur cela...

"Tu fais preuve de beaucoup de courage[/b], m'expliquais-je à mon tour.[b] Moi aussi j'aimerai bien y croire, à tous ça. Changer le monde dans lequel nous vivons, faire en sorte que la paix règne... Mais crois-tu que cela est possible ? Nous essayons depuis des siècles et des siècles de faire en sorte que la paix règne sur ce monde, que la haine ne soit qu'une broutille. Pas que les gens se tiennent main dans la main, non. Mais plutôt que les guerres s'arrêtent, que nous continuons notre vie paisiblement, sans que nous soyons toujours sur nos gardes, à attendre la prochaine attaque. Sa a toujours été comme ça, depuis très longtemps. Personne ne peut nous raconter des temps de paix où nous nous saluons tous comme de vieux amis. Nos différences ont toujours influencé notre jugement, nos choix, nos façons de faire, notre façon de penser. Elles nous éloignent sans que l'on s'en rende compte, comme chez les humains. Nous sommes tous différents, d'un côté c'est bien et d'un autre non. Si nous sommes différents, nous nous différencions les uns des autres, nous trouvons en chacun de nous une personnalité qui nous est propre, nous pouvons décider de plusieurs choses, nos arguments étant différents, nos choix sont plus variés. Mais, certains penseront que les autres sont tous droits sortis des Enfers, des êtres qui sont maudits, pas bons pour eux, ils voudront les tuer, les massacrer... Ce genre de chose... Comme tu as pu le remarquer, et je ne pense pas que tu sois idiote, loin de là, mais je suis le chef de la Tribu. Et comme tu devais sûrement le savoir, Séléna était le chef avant moi... Je ne vais pas te raconter, mais comment crois-tu que je suis arrivé à mon poste actuel ? Parce que Séléna est morte. J'aurai voulu qu'elle soit encore là, mais elle ne l'ai plus. Et est-ce que tu crois qu'elle soit morte de façon naturelle ? Je pense que non. Alors, la paix ne pourra pas exister. Elle ne pourra sûrement jamais exister sans que le sang soit versé. J'aimerai qu'il ne coule pas, mais inévitablement, il va couler et se répandre partout comme un poison qui affectera encore plus notre jugement, nous séparera encore plus. J'aimerai être avec toi, mais je ne pense pas pouvoir. Mais il ne faut pas essayer, il faut le faire."

J'avais parlé, le regard perdu dans la neige, triste. Je ne savais pas pourquoi. Peut-être était-ce à cause de la guerre dans la monde, sa me faisait sûrement de la peine. Je sentais mes yeux me picotés... Oh non ! J'allais pas commencer à pleurer ! Sois je suis pas émotif, soit je le suis pour rien ! Devant quelqu'un d'autre en plus, devant quelqu'un qui est pas de mon clan... la honte. J'essaya de retenir ces pu*ains, et regarda Crystal avec un léger sourire au coin des lèvres, l'air de dire : "Tout va bien se passer, je suis avec toi..."

Je releva lentement ma tête et je vis qu'elle me souriait.

« Il suffit de croire en toi et en les autres, ma mère me disait, ai confiance en toi et dans les autres alors et les autres auront eux aussi confiance en toi. Elle me le répétait sans cesse comme elle me répétait tant d'autre phrase, l'âme d'enfant que j'étais ne les comprenait pas mais maintenant je crois avoir compris ce qu'elle voulait me dire ... Maintenant, à toi de faire ce que tu croiras bon, tu es le meneur de la Tribu, à toi de faire les bon choix mais n'oublie pas l'erreur est humaine même si on dit qu'on est des Fils de la Nature ... Tu dois toi aussi apprendre et tes erreurs te rendront plus fort, elles te feront avancer et il y aura toujours quelqu'un pour te les pardonner, moi la première car nous ne sommes pas parfait ... Ah, et mes condoléances pour Séléna, je ne la connaissais que de vue mais elle me semblait quelqu'un de bien ... Bon, au faite, tu m'as toujours pas répondu, veux-tu que je te laisse tranquille ? »

Oui, je savais qu'il fallait que je fasse plus confiance aux autres, que mes erreurs me rendraient plus fort. Mais ce n'es pas facile non plus quand on n'a jamais appliqué ces choses là. Ça ne pouvait pas rentrer dans le cerveau directement, mais, peut-être qu'à force d'essayer, on ne sait pas.

« Non, non. Je réfléchissais, tu peux rester. Je suis un peu solitaire mais je ne déteste pas la compagnie pour autant. L'erreur est humaine, même si on dit qu'on est des Fils de la Nature. Mais, nous sommes quand même des humains à par entière. Et je reprend ta phrase, l'erreur est humaine. Donc inévitablement, nous faisons des erreurs. Et les erreurs font avancer, oui, mais dans quel sens ? Font-elles avancer en avant ou en arrière ? Du bon côté ou du mauvais côté ? On peut pardonner, mais parfois non. Parfois, on est animé d'une haine à cause de l'erreur de quelqu'un. Même à toi, je pense que ça peut arriver. Mais tu as l'air d'être confiante en toi, gentille et généreuse... Mais cela peut se retourner contre-toi... Je ne sais pas trop comment m'exprimer, mais j'espère que tu as compris ce que je voulais dire. Si tu as mal compris, je ne voulais te vexer ou quoique se soit. »

[J'ai parlé xD]

Je vis Crystal s'adosser à l'arbre derrière elle.

« Je sais bien, nous sommes humains mais ... Les membres de la Meute refusent de l'admettre, ils se disent différents des humains mais par leurs comportements, ils sont les même ... Les erreurs font avancer dans les deux sens, à nous de choisir le bon, soit tu re-commences inlassablement la même erreur et tu fais un pas en arrière soit tu ne l'as recommences pas et tu fais un pas en avant ... »

Le regard de la lieutenante changea subitement.

« Oui, parfois, on ne se sent pas le courage de pardonner alors c'est à l'autre de faire des efforts et se racheter, alors, à ce moment là, je pense qu'il sera possible de pardonner car l'autre aura fait un effort et t'apparaîtra autrement ... Je ne sais pas comment je réagir si ... Mon frère ré-apparaissait comme ça ... Après tant d'année car, oui, je lui en veux ... Je lui en veux de m'avoir abandonné ainsi ... Je sais ... Je sais que tout peux se retourner contre moi ... Qu'un seul faux pas et se sera finit ... Mais, je prend ce risque ... Quand à ma confiance en moi, elle est souvent vacillante, comme une flamme exposée au courant d'air ... Bon, arrêtons de nous éternisez sur des choses peu joyeuse ! Tu sembles toi aussi avoir eu besoin de décompresser alors ... »

Oui, je voulais décompresser. Mais seul. A deux, je ne savais pas, je voulais juste respirer un peu l'odeur de la solitude, humer l'air de la liberté. Je ne savais pas comment on faisait à plusieurs, je n'avais jamais vraiment eu d'amis. Même le sens de ce mot m'échappait. Mais, vu comment les autres se comportaient face à leurs amis, je pensais que ça devait être bien, être soulager de quelques poids sur les épaules. Une meilleure que celle que je menais en ce moment.
Je pensais tout en regardant Crystal. Je ne la quittais pas des yeux. Elle avait l'air d'avoir apprise beaucoup de choses que moi-même je ne devais pas savoir, mais quand on vit renfermé aussi. Elle se baissa et mit la main dans la neige. Je ne comprenais pas trop ce qu'elle voulait faire au début et j'eus un léger mouvement de la main. Elle se redressa rapidement et me lança ce qu'elle avait recueilli, de la neige en forme de boule (--'). Elle partit se cacher derrière l'arbre où elle était. Moi, un peu surpris, je dégaina mon épée d'un mouvement rapide, trop tard. Je me reçu tout sur le visage. Je m'étais encore fait avoir. Je remis mon épée dans le fourreau et me passa une main sur le visage, pour enlever tout les petits bouts de cristaux de glaces qui le parsemaient désormais.
Je pensais comprendre ce qu'elle voulait faire... s'amuser. C'est débile, enfin pour moi. Je n'avais jamais vraiment fait de bataille de boules neige avec les autres, encore moins avec une inconnue. Plus trop inconnue maintenant, je commençais à mieux la cerner sous ses sourires toujours aussi enthousiastes.
Je me baissa et fit une boule de neige. Tout le monde à bien le droit de s'amuser, non ? Je m'avança rapidement et en silence en direction de Crystal. Elle n'avait toujours pas bouger, elle s'attendait sûrement que je me mette à parler. Je me mis à courir d'un coup en contourna l'arbre, cible en vue. Je mis mon bras en arrière et lança la boule sur Crystal. Je couru comme un dératé en direction de l'arbre, je bondis et me transforma rapidement en chat. J'atterris lourdement sur l'écorce, mais sûrement au moins. Je partis me réfugier dans le maigre feuillage qu'il y avait. Et j'attendis...

Crystal m'attrapa le bras, un peu surprise par quelque chose dont j'ignorai tout. Elle passa son doigt sur une blessure et je sentis une sorte de vague de chaleur me parcourir le corps. La plaie se referma lentement dans un petit bruit que seul des oreilles affutés pouvaient entendre. Le sang sécha autour de la plaie et il disparu, comme si il se réfugiait sous ma peau avec le bonheur de pouvoir se réchauffer. Comment pouvait-elle faire ça ? S'était complétement surréaliste. Ma blessure s'était refermée juste avec un index qui était passé dessus. S'était difficile de voir une chose pareil sans avoir de grands yeux ébahis. Et justement, mes yeux verts kakis n'était pas masqués par mes paupières, celles-ci étaient assez écartées pour que l'on voie mes pupilles en entier. Crystal mis son doigt sur ma joue, sur la blessure... elle disparu aussi. Je fus encore plus surpris et je regarda Crystal... Un craquement, mais il n'y avait personne à part moi et la lieutenante de la Meute. Les ennemis étaient là. Mais où ? Je ne voyais rien, juste Crystal entrain de partir ramasser un arc qui devait sûrement être le sien, quel bel arc. Elle partie se réfugier dans l'arbre où, décidément, tout se passait.

Je regardais autour de moi sans rien apercevoir, jusqu'à ce que je vois un type plutôt baraqué forcer vers moi envoyant la neige partout autour de lui. J'allais me préparer à l'accueillir quand j'entendis un sifflement aigu qui déchirait l'air. Une flèche se ficha dans l'épaule du malheureux qui s'écroula en envoyant une bordée de mots à l'archère qu'il ne voyait pas. Joli tire. J'aurai voulu félicité Crystal, mais je sentis une odeur venant des buissons derrière moi. Je me retourna rapidement, sabre à la main, prêt à attendre une nouvelle personne qui tombera sous ma lame. Mais, j'entendis un nouveau sifflement, puis je sentis l'odeur amer et âcre du sang. Elle était une bonne archère. Mais moi, j'étais l'un des meilleurs épéistes que j'avais raconté où que l'on m'avait comté. J'avais déjà essayé l'arc, ma limite s'arrêta à trois mètres.

Je me sentais un peu vexé qu'elle se charge de tous les petits cloportes qui sortaient de leur misérable pierre. Mais, là, je n'avais aucun raison de continuer à être vexé. Deux hommes s'étaient jeté sur moi sans que j'ai eu le temps d'abattre mon sabre sur l'un d'eux. Il fallait que je me débrouille seul, Crystal ne pouvait pas tier sans prendre le risque de me toucher.

Ils me frappaient avec énergie. Je sentis le sang me monter à la bouche. Devant ce goût, être sur le point d'étouffé, je cracha le sang. Ils s'arrêtèrent soudain. J'avais le visage maculé de sang, la douleur était insoutenable. Mais je ne devais pas laisser passer ma chance de les avoir pendant qu'ils se frottaient leurs poings sous les chocs répétitifs qui faisaient mal. Voyant qu'un s'apprêtait à me frapper de nouveau, je lui envoya mon pied dans la mâchoire.Son partenaire, surpris, se laissa avoir quand je me releva et lui en foutu une dans le ventre. Je n'attendis. La vengeance est un plat qui se mange froid. Je frappa celui que j'avais tapé en dernier de toutes mes forces. Je continuais à le frapper jusqu'à ce qu'il ne bouge plus. J'étais énervé, et quand j'étais énervé, je faisais des actes qui, en général, je n'aurai pas fait. Mais là... je pris la main de l'autre mec qui se tenait la mâchoire et la tordit. J'entendis un "CRrrrr... clac..." L'homme cria de douleur et commença à se rouler par terre comme si il était entrain de brûlé.

Une fois ma soif de vengeance assoupie,je regarda vers Crystal. Elle était debout face à un homme au visage défiguré par de multiples cicatrices. J'allais courir vers elle quand un autre homme émergea de ses foutus buissons. Il tenait lui aussi un sabre quasiment identique au mien. *Quand on dit chasseur de primes, on pense pas forcément qu'il est riche.* Je plaça en position de défense et provoqua l'homme d'un mouvement de la main qui indiquait qu'il pouvait venir... Il ne se fit pas prier deux fois. Il arrivait à la charge plus rapidement que les autres. Il me porta un coup que je para de justesse. Je l'attaqua à mon tour sans plus de résultats. Cela continuait comme ça pendant un temps interminable. Je lui fis plusieurs coupures aux bras, mais lui, m'en fit aux jambes, aux bras, une à la joue et deux dans le dos. Il était bien trop fort pour moi. Pis encore, il avait une mauvaise haleine. Je porta un autre coup qu'il dévia sans trop de difficulté et il riposta et me coupa un bout de ma cape... tranchant le sabre.

« P'tit con, dis-je avec un son grave dans la voix. Tu n'imagines pas ce que cette cape représente pour moi... Je suis le meneur de la Tribu, crois-tu que tu pourras me battre ? »

Je retira ma cape pour par qu'elle ne soit endommagée par d'atres coups de ce chauve. Je le regardais avec un regard haineux, méprisant. Je mis mon sabre sur le côté, bras tendu. Je senti une chaleur m'envahir alors qu'il faisait froid. Elle se répandit partout dans mon corps puis, elle se concentra dans mon bras droit, celui où je tenais mon sabre. Je vis ma main qui commençait à luire. D'un coup, une étincelle partit et enflamma mon épée. Le feu l'entourait comme quelqu'un de protecteur. Un feu crépitant qui ne tarda pas à rentrer dans le sabre qui se mit à rougeoyé d'un éclat rouge-orange. Elle était encore plus belle.

Je regarda mon sabre. Je fixais le manche qui flambait toujours, un feu qui provenait de ma main serrée. Qu'est-ce que s'était encore ce truc ? Je rôtissais des épées moi maintenant. Mais ça, ce n'était qu'une pensée qui venait de la partie "Peur" de l'esprit. Mais en fait, j'étais content. Je jubilais presque à l'idée que je pouvais faire mal à ce mec.

Je fis un moulinet avec mon sabre qui ne laissa pas échapper la joie de laisser échapper quelques minuscules braises au passage. Je le remis devant moi et elle s'enflamma de nouveau. Le chauve avait plutôt l'air surpris, je le lisais sur son visage. Mais, on voyait que c'était un professionnel, il ne bougeait pas d'un pouce. Mais, je n'attendais qu'il ne fasse qu'attaquer...


[Je me suis forcé à le faire malgré l'heure tardive et mon envie de dormir. J'espère que tu seras bien répondre à ce RP, 66 lignes. Joyeux Noël à tous !]

Dans la puissance des ses gestes, des ses pieds martelant le sol avec vigueur, on voyait bien qu'un taureau enragé fonçait à toute allure, comme si le ciel gris lui avait donné de la force. Ses sandales rappaient la neige. Son visage, déformé par un rictus haineux, vibrait aux secousses incessantes de ses chutes. Ses grognements de rage étaient ceux d'un sanglier en rûte. Son crâne sale

[PAS FINi]