Visite obligée à la guérisseuse [Pv Séraphina] [en cours]

Ariane se réveilla peu après le lever du soleil. Encore un peu endormie, elle étouffa un bâillement avant de sauter sur ses pieds et de s'habiller d'une chemise et d'un pantalon - tenue bien plus convenable que la simple veste de Crystal. Ah oui, la veste de Crystal... Qui portait l'odeur de la Meute. Après une courte réflexion, la guerrière avait décidé de la brûler. De toute manière, elle était irrécupérable. Nerveuse, Ariane défit ses tresses et les démêla grâce à un petit peigne en bois. Elle soupira. Pas envie d'affronter Séraphina. Pas le courage. Pas d'excuses.
Finalement, elle sortit de sa chambre et se dirigea vers l'infirmerie du château. Le temps n'annonçait pas une belle journée, loin de là. Des nuages gris encombraient le ciel. Les rayons du soleil peinaient à traverser l'épaisse couche moutonneuse. En bref, le temps était gris et maussade.
La guérisseuse serait-elle dans l'infirmerie ?... La guerrière l'espérait autant qu'elle le redoutait. A cette pensée, elle se sermonna mentalement, se disant qu'elle n'était qu'une lâche et que, de toute façon, il fallait bien soigner ces brûlures. Elle inspira calmement puis frappa à la porte. Trois coups, secs, sur la porte en bois.

[Je sais pas si il y a une infirmerie au château... On va faire comme si xD]

Séraphina triait ses plante ainsi que quelques fioles tout en faisant un peu de ménage dans un lieu du château que l'on se servait comme d'une espèce d'infirmerie, la soigneuse fut interrompis par troi coups sec sur la porte de bois.

- J'arrive! Dit-elle gaiement.

Elle se dirigea vers la porte et l'ouvris, le sourire au lèvres.

- Que puis-je pou??? Ariane? Dit-elle, étonnée.

La guerrisseuse se tourna en laissant la porte ouverte, c'était une façon pour elle d'inviter à entrer la guerrière. Elle se dirigea vers ses fiole, attrapa un vieu chiffon et commença à dépoussièrer les étagères, soudain, la lynx s'arréta et baissa la tête, ses cheveux cachant ses yeux et elle parla, non, chuchota presque.

- Que veux tu Ariane, des soins?

Elle recommença son "dépoussièrage" mais ses force la quitta, faisant tomber la fiole à terre et elle se brisa, laisant couler un liquide verdâtre sur le sol que Séraphina se dépêcha de ramasser, silencieuse.

"Que veux tu Ariane, des soins ?"

La guérisseuse retourna à son nettoyage et, pour une raison inconnue aux yeux d'Ariane, lâcha le petit flacon qu'elle avait à la main. Séraphina répara les dégâts, prestement et en silence, tandis que la guerrière se demandait si elle pouvait entrer. Considérant que oui, elle s'avança de quelques pas et s'adressa calmement à la guérisseuse qui s'était redressée. D'instinct, elle allait baisser les yeux mais s'obligea à garder la tête haute. Elle se planta devant Séraphina et releva le bas de sa chemise, révélant les "belles" marques violettes foncées.

"Heu... Je... Je me suis brûlée avec un tison... Tu peux faire quelque chose ?..."

Ariane sentit ses pommettes rougir. La guérisseuse ne semblait pas au mieux de sa forme. Et elle, pauvre imbécile, faisait comme si il n'y avait rien... Pitoyable...

Séraphina était devant la petite étagère, ses yeux toujours cacher par ses mêches, elle n'avait pas vraiment envie de voir Ariane pour l'instant car elle savait qu'elle n'arriverait jamais à s'en faire une amie ou même juste aprècier par la guerrière. D'ailleurs, cette dernière s'approcha, souleva sont haut et fit apparaître de belle trace de brûlure violette et infectée, Ariane begaya un peu.

"Heu... Je... Je me suis brûlée avec un tison... Tu peux faire quelque chose ?..."

La jeune fille rousse avait virer au rouge et Séraphina s'approcha, elle souleva encore un peu son haut en fuiyant le regard de l'adolescente, la blessure couvrait une partit du ventre et montait jusqu'aux côtes. Autour des brulûres, la peau était encore saine mais au centre, elle était complétement carbonisées, elle n'aurait pas pus se faire une blessure avec un tison mais Séraphina ne disa rien et se dirigea vers ses fioles, fouillant plusieurs minutes et en sortit deux fioles quelle posa. ENsuite, la guerisseuse ouvrit un petit placard et en sortit une bande et des compresses.

- Sa risque de faire mal... Dit-elle.

Elle attrapa la compresse, ouvrit une fiole et en versa un peu sur le tissu et le posa bien au centre de la plaie, sa devait faire affreusement mal mais il fallait désinfecter cette plaie. La jeune fille retira doucement la compresse et apliqua un peu de l'autre fiole sur la brûlure, le contenu ressemblait à une sorte de pommade, et elle finit par la bander.

- Sa devrait aller mieu, tien, bois cette infusion, c'est contre la douleur... C'est un peu amer par contre.

Séraphina donna la tasse à Arina et prépara une petite fiole de pommade pour la guerrière.

"Ça risque de faire mal..."

La guérisseuse appliqua une compresse imbibée d'un liquide vert translucide juste au centre de la blessure, là où les chairs étaient à la limite de la carbonisation. Aussitôt, Ariane ressentit un léger picotement au niveau de sa brûlure. Le picotement céda rapidement la place à une sensation un peu étrange, comme si on lui piquait le ventre avec des aiguilles, de plus en plus violemment. La guerrière réprima à grand peine une grimace. Elle comprenait mieux l'avertissement de Séraphina. Finalement, la guérisseuse retira la compresse et étala une espèce de pommade sur toute la brûlure. Ariane ressentit un immense soulagement en même temps qu'un certain malaise. La guérisseuse évitait de croiser son regard. Pouvait-elle lui en vouloir encore ? Se sentait-elle blessée ? Trahie ? En colère ? Ariane elle-même n'arrivait pas à comprendre sa conduite aux Basses Plaines.

"Sa devrait aller mieux, tiens, bois cette infusion, c'est contre la douleur... C'est un peu amer par contre."

La guerrière but la tisane sans broncher. Elle voyait bien que quelque chose tracassait la guérisseuse. Et puis, à quoi bon éviter un sujet qu'il faudrait aborder à un moment ou un autre ? Autant en finir. Ariane avala une dernière gorgée de liquide amer avant de prendre la parole :

"Je sais que j'ai mal agi la dernière fois. J'ai dit n'importe quoi. Excuse-moi, s'il te plaît... Et si tu ne me pardonnes pas... Cesse de me fuir... Moi je ne te fuirai plus."

Elle ajouta d'une petite voix :

"Je suis vraiment désolée..."

Puis elle fixa Séraphina, la tasse serrée fermement dans ses mains pour les empêcher de trembler.

[J'ai rarement écrit aussi nul mais j'ai pas d'idées]

Séraphina faisait le nettoyage, elle faisait très attention à ce que son "infirmerie" soit bien propre pour évité tout risque d'infection lorsqu'elle soignait ses compagnons mais, en vérité, elle faisait aussi cela pour éviter de croiser le regard de la guerrière qui l'avais jeté assez violemment au goût de la shaman. Une voix attira son attention.

"Je sais que j'ai mal agi la dernière fois. J'ai dit n'importe quoi. Excuse-moi, s'il te plaît... Et si tu ne me pardonnes pas... Cesse de me fuir... Moi je ne te fuirai plus."

Séraphina s'immobilisa instantannément et écouta ce que lui avait dit Ariane, celle-ci continua d'une voix moins forte, presque un chuchotement.

"Je suis vraiment désolée..."

A cette phrase, Séraphina leva la tête vers la guerrière qui la fixait et serrait la tasse dans ses mains cependant, ces dernières tremblaient toujours un peux, la shaman s'approcha et lui retira doucement la tasse des mains avant de ne la laver sous l'eau chaude et la dépossa sur un torchon sec. C'était à présent à son tour de parler, elle lui avait fait ses excuse et Seraphina n'était pas du genre rencunière, plus dans le genre compréhensible même.

- Je comprend... Si tu à réagi comme cela c'est surment de ma faute, je suis toujours trop curieuse et pense pouvoir régler les problème de tout le monde, cependant ce n'est pas possible...

La guerrisseuse s'essuie les mains avant de ne les passer dans ses cheveux, dans le but de les enlever de devant ses yeux, elle ajoute.

- Je ne t'en veux pas, c'est juste ta réaction qui m'a peut-être été trop brutal...

Cette fois, Seraphina planta également son regard dans celui de la guerrière, comme à son habitude, elle souria mais aurait également voulu lui sauter dessus pour lui faire un câlin mais la shaman ne ferait pas deux fois la même erreur.