En désespoire de cause... Si c'est le cas de dire... |Pv Plume

Antonio fut tiré du lit bien tôt. Sa dernière nuit dans cette chambre, il en était sur ! Il allait enfin pouvoir ré-intégrer sa chambre chéri, adoré. Sa chambre dans laquelle il pouvait faire toutes les pires conneries qui lui passait par la tête, et jouer de son piano à longueur de journée... Mais pour l'heure, Plume l'avait encore réveillée...

Elle semblait surexcité. Déjà habillée, prête... Lui, il lui fallut un peu plus de temps. Il se leva, s'habilla, et fut conduit dehors. Puis les "gardes" les "lâchèrent" au lac. Le compositeur soupira. Il avait encore légèrement mal, mais au moins, ses hématomes avait quasi-totalement disparus. Ils firent d'abord le tour des territoires où l'on pouvait gardé forme humaine, Plume ne voulant pour rien au monde devenir louve avec un bandage autour de l'abdomen. D'ailleurs, lui servait-il encore vraiment ?... Puis, dans le courant de l'après-midi, il avait chasser à l'arc. Plume excellait en la matière, lui brillait légèrement.

Enfin, le soir vint, et le ciel s'assombrit. Antonio porta des flambeaux, sans vraiment savoir pourquoi, et suivit son Alpha jusqu'aux rives du lac. Ils prirent ensuite une petite barque, et allèrent sur son îles centrale, où poussait un magnifique cerisier. Antonio planta et alluma tous les flambeaux, qui les encerclait à présent. Il s'assit au centre, où il alluma un "feu de camp". Leurs proies étaient posé non loin de là. Il n'y en avait pas beaucoup, juste assez pour les nourrir tous les deux.

Antonio avait trouvé la journée... Agréable. Oui, c'est bien ça. Et il s'en voulait de l'admettre. Il se demandait surtout pourquoi Plume avait tenue à dormir à la belle étoile cette nuit. Pourquoi ici, surtout. Et pourquoi avait-il fallut que Crystal s'éclipse, le laissant seul, sous le regard doux de Plume l'implorant de l'accompagner puisque que Crystal ne venait pas. Il avait finit par accepter...

Le compositeur regardait le beau visage de Plume, pensif. Un demi-sourire flottait sur ses lèvres. La viande rôtissait sur le feu.

Antonio mordait dans sa viande, et mâchait sans grande conviction. Il appréciait l'odeur et le goût du repas, cuit au dessus d'un feu de camp. Cela lui rappelait également sont enfance, seule fausse note dans l'harmonie de ce feu. Et la brise se leva. Antonio leva son regard vers Plume, qui frémissait. Elle lui lança un regard désespéré, et vint s'asseoir près, non, contre lui. Antonio laissa échapper un petit soupir.

"On est pas bien ici ? Moi, en tout cas, je m'y sent parfaitement bien ! Les torches que tu as plantés donne un air paradisiaque à l'île, et le cerisier en fleur... Une touche de romantisme !"

Antonio jeta un coup d'oeil aux lits. Effectivement, ils avaient bien choisit... Les couvertures étaient, pour ainsi dire, intégré au lit. Il soupira à nouveau, et Plume eu une petite crise d'éternuement. Dans un élan d'on ne sais quoi, Antonio passa son bras autour des épaules de Plume, et il repensa aux paroles de la jeune femme... Paradisiaque, romantique ?... Il risqua un coup d'oeil autour de lui. Elle n'avait pas tord ! Il toussota et le reste du repas se passa en silence.

Peu à peu, le feu diminuait, et Antonio se leva finalement pour remettre du bois. Le feu devait restait grand, mais surtout chaud, pour que Plume n'attrape pas froid. Il se demanda d'où lui venait ces soudaines pensées. Il s'assit ensuite au bord de l'eau, et regardait les fleurs que Plume avait fait flotter. Il sourit pensivement. Ho, il ne se faisait pas de soucis pour elle, elle le rejoindrait, il le savait. D'ailleurs, cela ne tarda pas.

"Il fait frais, ce soir. N'aurais-tu pas fait exprès de prendre ce genre de couchette ?"

Antonio lui adressa un petit sourire.

Plume s'assit près d'Antonio. Elle lui sourit avant de dire ;

"Ho, heu... Non, non... Enfin..." Elle s'approcha un peu plus du compositeur, et finit : "Enfin oui."

Puis tout se passa légèrement trop vite pour Antonio. Plume se retrouva sur lui, à écouter les battements de son coeur. Puis elle murmura :

"Je t'aime, Antonio. Depuis le jour où je t'ai vus, je savais que tu n'étais pas comme les autre. En ce temps là, j'étais jeune, et je ne comprenais pas encore... Mais... Maintenant, j'ai compris. Tu es tout pour moi... Je t'aime."

Antonio ne pouvait pas rêver mieux, n'est-ce pas ? Mais Antonio est un homme qui n'a pas confiance en lui, dans ce domaine. Il était rouge, et heureusement qu'il faisait nuit, parce qu'il n'avait pas finit de rougir. Il croisa le regard de Plume. Il était emplit d'espoir.

Antonio luttait contre l'envie de la serre contre lui. Lentement, il lui agrippa les épaules et la repoussa légèrement.


Le jeune homme contempla le visage serein de Plume. Il sourit maigrement, et approcha son visage du sien. Ses lèvres étaient à quelques millimètres de celle de la jeune femme, lorsqu'il fit un bon en arrière.


Il ne pouvait pas. Sa gorge se serra. Il n'était qu'un abrutit. Son coeur battait. Il avait mal. Mais pourquoi se faisait-il souffrir ?...

"Je suis désolé, Plume... Je ne vois pas comment... Tu peux... M'aimer... Je ne rendrais jamais aucune femme heureuse." Pas même toi, que j'aime pourtant...

Les yeux du compositeurs étaient embués. Ils n'y pouvaient rien, après tout. Enfin si... Il pouvait la prendre dans ses bras, la cajoler... La consoler, et consoler son coeur meurtrit...

Antonio était bouleversé. Tout autour de lui s'effondrait. Il ne savait pas, il ne savait plus. Mais, un jour, l'avait-il sut ? Personne ne lui avait jamais dit que quand on aimait quelqu'un, on pourrait se tuer de voir cette personne prise d'une tristesse infinie. Mais qui d'autre qu'Antonio repousserait celle qu'il aime ? Personne, où presque. Mais Antonio, notre cher compositeur, vient d'être, comme qui dirait, masochiste... Oui, sa exagérer. Il vient de se faire souffrir inutilement. Pire encore, il venait de la faire souffrir pour rien.

Antonio était à genoux dans l'herbe, les mains plaqué au sol, en arrière. Il se laissa glisser lentement au sol, la gorge serrer. Il ne savait plus quoi faire. Enfin si. Mais non... Il se remit à genoux.

"Antonio !... Tu n'as pas le droit... Écoutes ton coeur..."

Écoutez son coeur ? Antonio avait le regard dans le vide. A la catégorie "Faire mal à ceux qu'on aime" et "Comment gâcher une "soirée" avec une fille", il était premier. Champion mondial. Galaxique. Il sentit Plume dans ses bras. Les larmes de la jeune femme coulait sur sa peau.

"Et puis... Arrête de mentir... Moi, je serais... Heureuse... Avec toi..."

Et puis, comment pouvait-elle dire ça ? Elle ne le savait pas, d'abord. La jeune Alpha pleurait pour de bon, et Antonio défaillait. Il avait l'impression de tomber, de glisser vers le fond. Il frémit, et entoura finalement Plume de ses bras, en la berçant lentement.

"Plume..."

Antonio cherchait ses mots. Que dire, dans de pareil situation ? Deux simples mots auraient suffit. Mais... Antonio chercher plus. Il voulait la perfection. Voyez-vous, Antonio à l'habitude de ne faire aucune fausse notes ; sa partition est parfaite. Certes, sa partition. Mais la vie n'en ai pas une, et il vient de faire une fausse note. Il n'était habitué à ça.

"Je... Ne sais pas..." Quoi dire. Quoi penser. "Plume... Je... Suis perdu, je...

Antonio croisa le regard de Plume. Et il fut plonger dans le gouffre profond de sa tristesse et de son désespoir. Causé par sa faute. Autant faire bien, autant faire court.

"Je t'aime..."

Antonio déposa lentement un baiser timide sur les lèvres, humidifiés par les larmes, de Plume. Hésitant, il la serra un peu plus dans ses bras. L'amour, c'était décidément trop compliqué pour un compositeur !

Plume éclata en sanglot, et Antonio prit peur. Mais il comprit bien vite que ses larmes était en faite signe de sa joie...

"Antonio !... Je t'aime. Ma vie dépends de toi..."

Le jeune compositeur rougis légèrement. Il sentit les mains de Plume sur son visage, et quelques secondes plus tard, ils s'échangeaient un tendre baiser. Il sentit les bras de Plume lui enserrait la taille, et sa bouche dans son cou, avant que sa tête ne vienne se poser sur son épaule. Elle émettait un drôle de bruit, comme un ronronnement. Qui avait dit que l'amour, c'était trop compliquée pour un compositeur ? Moi ? Ha oui, pardon, j'avais oublié.

Antonio la berça encore pendant quelques instants. Si le manque de couvertures les avait rapproché, les lits allaient les séparés. Non, Antonio n'avait aucune idées obscène, mesdames et messieurs. Il voulait juste la tenir dans ses bras, pas plus. L'idée n'effleura même pas son esprit. Enfin... Il ne faut jamais parler trop vite... Comme je viens de le faire. Il se leva, Plume dans les bras. Il trébucha, et faillit tomber, mais il se rattrapa de justesse. Il avait déjà eu l'occasion de le remarquer, mais là plus que jamais, il voyait à quel point Plume portait bien son nom. Elle avait vraiment un poids de plume. Antonio recula de la berge, afin de ne pas être trop près de l'eau, et s'allongea sous le cerisier, Plume dans ses bras. Ils échangèrent à nouveau un baiser passionné.

"Je te propose de dormir dans l'herbe... Au fait, comment va ton bandage ?"

Devant le sourire pincée de Plume, il émit un petit rire, avant de rougir. Elle lui demandait... De... Antonio devient complètement cramoisie, et l'Alpha émit un petit rire. A vrai dire, c'est bien ce qu'il espérait en parlant du bandage, mais maintenant qu'il avait l'accord. Il sourit, pris une grande inspiration, et défit les lacets dans le dos de sa robe, puis ceux de son corsage. Enfin, il enleva le bandage, toujours plus rouge. Il vit avec une satisfaction non retenue que Plume avait tout de même gardé un soutient-gorge sous le bandage. Poussant un gros soupire de soulagement, il se laissa retomber dans l'herbe.

La lune brillait bien haut dans le ciel, quand il attira Plume contre lui. Il crut la sentir frémir, et même si ce n'était que son imagination, il ôta sa chemise et la passa autour des épaules de la jeune Alpha. Il était peu-être à présent seulement vêtue d'une petite chemise blanche-transparente à manche courte, mais il préférait que ce soit lui qui attrape un rhume plutôt que Plume. Puis, de toute manière, si elle s'endormait sur lui, il n'aurait pas froid, vut que son corps réchaufferait le sien.

Antonio passa ses mains sous sa chemise, et enlaça Plume. Il sentait la peau de la jeune femme sous ses doigts. Il sentait ses côtes. Il sentait la respiration de Plume dans son cou. Il sentait son corps sur le sien. Il releva légèrement la tête, et embrassa tendrement celle qu'il avait éviter tellement de temps, de peur de tomber dans le piège qui venait de se fermer sur lui. Celui de l'amour. Mais au fond, il était bien content d'y avoir céder...

[Gnyahahaaa, Plumy chérie, je t'avais dis qu'il ne fallait pas dire à ton Antonio "Tu peux me faire faire quelques actions, je te le permet pour cette fois" XD]

Antonio veilla Plume jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Le compositeur, lui, ne dormait pas beaucoup. Mais le battement du coeur de la jeune femme, ainsi que sa respiration régulière, eurent raison de lui. Il s'assoupit, les bras entourant Plume.

Le lendemain, il fut réveillé légèrement avant la jeune femme. La première chose qu'il sentit, ce fut les cheveux roux de l'Alpha, qu'il chassa d'un soupir. Leurs regards se croisèrent, et Antonio lui sourit tendrement. Plume voulut se relever légèrement, quand son visage vira au rouge. Celui d'Antonio fit de même quelques seconde plus tard... La position dans laquelle ils se trouvaient était plutôt... Agréable. Mais légèrement dérangeante, surtout quand on est en pleine air, et que tout le monde peut vous voir...

Leurs jambes étaient, comme qui dirait, légèrement "entrelacés", et pendant son sommeil, Antonio avait du relever les genoux et baisser ses mains de quelques centimètres... Le jeune compositeur sourit. Il fit subitement pivoter Plume, et se retrouva sur elle. Il la contempla quelques secondes, avant de l'embrasser avec une passion non contenue. Puis il posa sa tête dans le creux de son cou, avant de la faire repasser sur son torse. Il regarda l'eau, avant de voir deux jeunes hommes à mi-chemin entre la berge et l'île, immobile, hilares. Un troisième semblait bien moins s'amuser. Antonio rougit, et laissa sa veste à Plume, en lui intimant d'aller s'habiller. Après l'avoir "déloger" de son torse, il se releva et salua faiblement les arrivants. Trois chasseurs venant les chercher. Et parmi eux, Edwardian. Edwardian, qui ne semblait pas apprécier...

[Tu clos le rp ? =)]