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 |  Sujet: Face à la mer... | Pv Liam  Sam 8 Jan - 21:30 | |
| Shara s'était levé tôt se matin. Comme toujours, les premiers sons qu'elle entendit furent les douces paroles des plantes qui envahissaient sa chambre. Elle se leva, enfila ses chaussons, et alla se préparer un bon chocolat chaud. La jeune fille se dirigea ensuite vers sa salle de bain. Les fougères lui murmurèrent des "bonjours", et d'autre conseils pour bien commencer sa journée. Shara entama ensuite une discutions mouvementée avec le palmier nain qui était à côté de son miroir.
Une bonne heure plus tard, Shara fut enfin prête. Elle s'habilla de sa grande "robe-cape", d'un bleu foncé (Image à changer x3), avant de sortir de sa chambre. Elle marchait d'un pas rapide dans les couloirs du château, et sorti dans les jardins. Un petit sourire illumina son visage. Quelques buissons se tapait la causette, mais la plupart des plantes étaient encore en était "de veille". Elle reprit donc sa marche, s'enfonçant dans les bois, hors des jardins, puis, finalement, hors des territoires. Sa cape volait derrière elle, et Shara se maudit de s'être habillée de cette façon ; elle avait froids aux jambes qui, quand elle marchait, était dénudées.
Elle se retrouva finalement sur face au sable et à la mer. Elle hésitait encore à quitter l'herbe qui lui murmurait des encouragements. Elle relia ses mains, et les serra contre sa poitrine, pris une grande inspiration, et fit un pas dans le sable, puis un autre. Au fur et à mesure qu'elle avançait, elle n'entendait de moins en moins les murmures des plantes dans son dos. Au bout d'un moment, seule, se fut le silence. Un silence dont elle n'avait pas l'habitude. Shara frissonna, et observa la mer, encore à quelques mètres d'elle. Bon, maintenant qu'elle était là, elle pouvait continuer. Shara se retourna, mais continua d'avancer.
Quand l'eau vint lécher le bout de ses bottes, elle s'arrêta, plutôt contente. Une voix, plus lente, plus mélodieuse, la fit sursauter. Une voix comme emplit de tristesse et de secret. Dans la mer, quelque part, se tenait quelques plantes dont elle entendait le chant sans le comprendre. Incrédule et fascinée, elle observait les vagues, et écoutais se doux chant, si triste, si profond, les larmes aux yeux. Elle posa ses mains contre sa poitrine, ses longs cheveux blancs volaient au vent. Dans le soleil levant, qui se tenait à sa droite, elle semblait fantôme, irréelle... Comme ce chant...
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