J'avais 15 ans... |Pv Edwardian

Ce matin, quand je me suis réveillée, je suis restée dans mon lit... Et j'ai replongée dans mes souvenirs, dans mon passé...

FLASH BACK !
Quand je m'éveilla, ma première pensé fut pour ce bougre de compositeur qui devait certainement encore dormir. D'ailleurs, ce fut une drôle de pensée. J'haussai un sourcil, et, faisant valser les couvertures, je me jetais hors du lit et me ruait dans la salle de bain. Une fois laver, je me para de ma plus belle robe. Enfin... D'une de mes plus belle robe. La verte... Enfin bon.
J'ai quinze ans, j'ai mes parents, j'ai des supers amis ; Edwardian et Erina. Je suis la fille des Alpha, et, il parait, que les garçons me trouvent belles. En fait, j'ai une vie presque parfaite. Les tâches d'encres sur ce tableau de Raphaël ? La guerre, les différentes Colonies, mais surtout... Antonio. Cet idiot de compositeur, 17 ans, qui m'IGNORE ! Enfin, pas totalement. Il ignore un peu tout le monde. Non, ce n'est pas ça, d'accord, il ne m'ignore pas vraiment, en fait. En fait... Il reste toujours indifférent, et il n'y en a que pour son piano. Qu'est-ce qu'il est gonflant !... Et sa musique est tellement envoûtante... Enfin bref.
Taquine, je trottinais dans les couloirs et, passant devant la porte d'Edwardian, je frappa à sa porte et entra sans attendre sa réponse. Le pauvre garçons, il était en caleçon ! Riant aux éclats, je lui demanda de me rejoindre dans les jardins.
Je m'assis sous un arbre, attendant patiemment le jeune homme, qui avait 16 ans. Il faisait bon, chaud. Une petite brise légère venait agrémenter la chaleur de ce jour d'été. Le soleil brillait haut dans le ciel. Un petit écureuil vint se poser sur mon bras, et je le caressai tranquillement. Au bout de quelques minutes, il s'enfuit dans l'arbre et, relevant la tête, je vis Edwardian qui approchait. Un grand sourire illumina mon visage.

Ce matin en me levant, je suis passé devant la chambre de Plume. J'ai failli frapper, comme au bon vieux temps, avant de me souvenir qu'Antonio y dormait aussi à présent... C'était vraiment mieux avant qu'il arrive, celui-là. Pourtant... Il y a eu des jours que j'ai regrettés...

°Flash Back On°

○ Quand je me suis réveillé, ma première action fut de maudire mon rêve. Je n'en fais pas souvent, mais celui là était particulièrement déplaisant. Je me levai d'un bond, les idées parfaitement claires. J'avais déjà oublié en quoi consistait mon cauchemar. Peu importait, de toute façon je ne cherchait pas à m'en souvenir. J'ouvris les rideaux et laissai le soleil inonder ma chambre.

○ Des petits coups frappés à ma porte me firent sursauter et, avant que j'ai pu répondre, Plume entra. Elle aurait pu attendre, je ne m'étais pas encore habillé ! Et c'est la fille des Alphas... Enfin bon. La jeune fille éclata de rire puis me demanda de la rejoindre aux jardins, après quoi elle sortit en fermant la porte. Je soupirai et enfilai rapidement mes vêtements - rien d'extraordinaire, une chemise noire et un pantalon...

○ Je descendit les escaliers tranquillement, l'air de rien... Et pourtant Dieu sait que j'étais impatient de rejoindre Plume ! J'ai 16 ans, je suis un des meilleurs chasseurs de la Meute - à ce qu'on dit -, les jeunes filles me tournent autour sans arrêt, c'est vraiment énervant. J'aime ma vie... Et surtout, j'aime Plume. Bah oui... Ca fait tellement longtemps que mon coeur s'accélère quand je la vois. Tellement longtemps que je me dis ça y est, aujourd'hui je lui dirait... Et je ne l'ai jamais fait. Le temps de revenir à la réalité, mes pas m'ont déjà porté aux jardins. Un écureuil s'enfuit, et le soleil de mes nuits me sourit.

○ Je m'approche de Plume, un grand sourire aux lèvres, et m'asseois près d'elle. Elle est éblouissante aujourd'hui, dans sa robe verte, et ses longs cheveux qui... Mais qu'est-ce que je raconte ?... Je cueillis un coquelicot et le mit dans les cheveux de Plume - je fais ça depuis toujours depuis qu'on se connaît - avant de parler.

Edwardian : Salut, Plume ! Qu'est-ce que tu voulais ?...

Edwardian s'approcha de moi, un grand sourire aux lèvres. Il s'assit près de moi et, comme souvent, attrapa un coquelicot qu'il glissa dans mes cheveux.

- Edwardian : Salut, Plume ! Qu'est-ce que tu voulais ?...
Je le regardais d'un air taquin, et attrapa une brindille d'herbe, que je faisait tourner entre mes doigts. Je cherchais les mots justes. Non, en fait, je ne cherchais pas des mots, je tentais de trouver quoi faire. Ho, avec Edwi, on ne s'ennuie jamais réellement ! Et puis, il y a tant de chose à faire... Allez sur l'île du Cerisier ?... Je n'en avait pas vraiment envie, parce que, même là-bas, il faudrais que je réfléchisse à quoi faire. Allez à la plage ? Mouerf, et risquer d'attraper des coups de soleil...

- Moi : Heum...
Je me levai et fit les cent pas devant Edwardian. Soudain, je me pris les pieds dans une racine, certainement, et tomba sur Edwardian. Je rougis légèrement, et m'assis... Bon, j'étais encore sur lui, alors je me remis vite-fait debout.

- Moi : Excuse-moi... En fait je n'ai aucun motif précis, je voulais juste te voir...
Je lui offris un grand sourire? Ben, oui, j'avais pas envie de m'ennuyer !!

J'attendis, gêné, que Plume se relève. Pout tout dire, ce n'était pas désagréable de sentir ses mains sur mes bras... Enfin bref... Elle se remit debout prestement et m'adressa un superbe sourire.

Plume : Excuse-moi... En fait je n'ai aucun motif précis, je voulais juste te voir...
Je me rassit, feignant l'indifférence en lui rendant son sourire. Moi aussi, j'étais heureux d'être avec elle. Je ramassais le coquelicot qui était tombé. Ses pétales rouges étaient froissés, abîmés. Je le tenais un instant entre mes doigts, juste un instant avant que le vent ne l'emporte. Je regardais Plume, ses yeux vairons me fixaient. Elle avait encore l'air d'une petite fille, toujours partante pour s'amuser... Et belle avec ça... Je me plongeais dans mes pensées. Il fallait que je lui dise un jour... Ce que j'éprouvais pour elle... Mais ce n'était pas facile. J'attrapais le poignet de Plume et l'emmenais sous le pommier. Le vieil arbre, dans lequel j'avais souvent aidé mon amie à grimper ; c'était pas évident pour elle, toujours obligée de porter des robes !
Je lâchai mon amie et m'appuyait contre le tronc. Je ne sais pas si de l'extérieur on pouvait deviner que j'avais quelque chose sur le coeur. Et je cherchais mes mots, ne sachant pas par où commencer.

Après m'avoir sourit, Edwardian c'était rassit et avait ramassé le coquelicot qui était tombé. Celui-ci fut emporté par le vent quelques secondes après... Mon ami se releva alors, et, attrapant mon poignet, se dirigea vers un pommier. Je n'eus d'autre choix que de le suivre... Bon, je dois bien avouer que ce n'était pas comme si je le suivais contre mon gré, et il s'appuya contre le tronc. Il semblait songeur... J'esquissais un petit sourire.

Moi : Quelque chose ne va pas ? Bon d'accord, je vois bien que tout à l'air d'aller, mais tu me semble songeur, Edwi...
Je me rassis dans l'herbe, près de lui. Fallait pas me demander de rester trois heures debout à rien faire, à moi ! Je m'adossai également contre le tronc, et regardai les pommes bien rouges. Un petit papillon vint virevolter autour de nous, puis deux, et trois. Je regardais, muette, ce ballet féérique...
Que dire ? Que faire ? Je soupirai légèrement, attendant une quelconque réponse de la part d'Edwardian. Qu'importe ce qu'il pourrait me dire, ses paroles seraient les bienvenues, car on finit par s'ennuyer à rien faire... Enfin, du moment que ces paroles n'avaient rien d'obscène, j'entends...

Plume : Quelque chose ne va pas ? Bon d'accord, je vois bien que tout à l'air d'aller, mais tu me semble songeur, Edwi...

La jeune fille s'assit contre le tronc, et contempla un papillon... Enfin deux, non trois papillons qui tournoyaient autour de nous. Muette, figée, elle semblait fascinée par les insectes aux ailes bleues et orangées. Je soupirai légèrement, et Plume fit de même. Je voyais bien qu'elle attendait une réponse... Mais devais-je lui dire ? Après tout, c'était ma meilleure amie, et même plus... Alors j'allais lui dire. Hésitant, je commençai :

Edwardian : Tu sais Plumy, tu comptes beaucoup pour moi.

Je m'assis près d'elle, cherchant mes mots. Maintenant que je m'étais lancé, autant en finir ! Je lui prit la main et la regardai dans les yeux. Au fond de moi j'avais peur, peur de ce qu'elle allait penser, peur des conséquences...

Edwardian : Tu n'es pas qu'une amie pour moi. Tu es bien plus... (Je baissai la voix et terminai ma phrase en murmurant) Plume, je t'offre mon cœur.

Je déposai un baiser furtif sur le dos de sa main, me relevai. Mes joues avaient légèrement rougi et, sans chercher à connaitre la réponse de celle que j'aimais, je m'éloignais après lui avoir lancé un dernier regard.

Il mit du temps avant de me répondre...

- Edwardian : Tu sais Plumy, tu comptes beaucoup pour moi.
Je le regardais en souriant. Lui aussi comptait beaucoup pour moi ! C'était mon meilleur ami, et celui qui m'aidait à emmerder ce compositeur ! Il était là depuis ma naissance, c'est normal qu'il compta énormément pour moi. C'était mon confident et meilleur ami... Il s'accroupit près de moi, attrapa ma main, et me regarda dans les yeux. Je sentis mon coeur s'accélérer brutalement.

- Edwardian : Tu n'es pas qu'une amie pour moi. Tu es bien plus... Il baissa la voix et termina sa phrase en murmurant Plume, je t'offre mon cœur.
Mon cher Edwardian déposa un baiser sur le dos de ma main, rougit, se releva et partit. Je restai là, bouche-bée. Quelques chose en moi me fit rougir de plaisir, et je me dis qu'il fallait que je le rejoigne immédiatement, et que je lui dise... Quoi ? Que je lui dise quoi ? Mes pensées devinrent floues. D'un côté, un avenir radieux, de l'autre, un truc noir et étrange. Je n'aimais pas Edwardian. Pas en amour. Notre avenir ensemble serait peut-être radieux, mais il serait fondé sur un mensonge, et, tôt ou tard, cet avenir, cet amour, ce subterfuge, serait détruit. Et il aurait mal, bien plus que si je lui disais la vérité.
Je me relevai rapidement, et le rattrapa. Mes yeux étaient embués pour lui. Quoi que je lui dise, soit nous serions plus proche pendant un moment, soit nous allons prendre de la distance. Mais qu'importe les deux, un jour ou l'autre, on s'éloignera. Et je n'avais pas envie que cela se produise. Il me l'aurait dit quand j'étais plus jeune, comment aurait-je réagis ? Mais à présent, je le sais. Je viens de comprendre. Celui qui empêche cet amour, qui aurait put être magnifique, C'est Antonio. Même si je ne l'aime pas, je suis obsédé par lui, par les plans que je traficote contre lui...

- Moi : Edwardian... Je suis désolé... Mais je... Enfin... Je ne partage pas ce sentiment... Une larme coula le long de ma joue, puis une deuxième, et ainsi de suite. Reprends ton coeur, Edwi. D'autre aimerai l'avoir... Si cela pouvait te faire plaisir, je ferais semblant, mais cela t'achèverais... Je reniflai, et levai mes yeux pour croiser les siens. Néanmoins... Je veux... Faire quelque chose... Pour toi...
Je devais le faire. Pour Edwardian... J'inspirai, et, sans réfléchir, j'embrassai Edwardian avec toute la passion que j'aurais dut lui donner... Je fermai les yeux, et passa ma main dans ses cheveux, avant de le repousser légèrement. J'explosai en larme, et m'enfuis en courant vers le château.

- Moi : Pardon, Edwardian... Pardon...

[Tu clotureras le rp ^^]

Elle me rejoignis en quelques instants... Je l'avais espéré autant que redouté. Mon vœu le plus cher était qu'elle m'aime en retour... Mais si ce n'était pas le cas, peut-être aurais-je préféré ne jamais l'apprendre.

Plume : Edwardian... Je suis désolé... Mais je... Enfin... Je ne partage pas ce sentiment...

J'eus alors la sensation étrange d'un étau glacé m'enserrant le cœur. Au fond, j'aurais dû m'en douter. Qu'avais-je fait, brisant notre amitié si solide ?... Les yeux de Plume devinrent brillants, et elle se mit à pleurer. L'étau se referma. Je pensai : "Non, Plume, ne pleure pas." Je souhaitait tout sauf sa douleur. Désolée ?... Mais c'était moi le fautif dans cette histoire !

Plume : Reprends ton cœur, Edwi. D'autre aimerai l'avoir... Si cela pouvait te faire plaisir, je ferais semblant, mais cela t'achèverais... (Elle renifla, leva la tête) Néanmoins... Je veux... Faire quelque chose... Pour toi...

En voyant son visage baigné de larmes, je crus que j'allais pleurer moi aussi. Je ne sais pas ce qui m'a empêché de craquer, de lui dire que mon cœur lui appartenait, que je ne pourrais jamais aimer quelqu'un d'autre, parce qu'elle était une de mes rares raisons de vivre. Un semblant de dignité, sans doute.

Soudain, sans prévenir, elle m'embrassa passionnément. Elle passa sa main dans mes cheveux, et je ne pus que fermer les yeux et lui rendre son baiser, surpris, choqué même. Si elle ne m'aimait pas, pourquoi est-ce que ?... Elle me repoussa légèrement avant d'éclater en sanglots et de courir vers le château.

Plume : Pardon, Edwardian... Pardon...

J'étais complètement perdu. Je serrai ma main contre ma poitrine, tant la douleur qui me transperçait le cœur me semblait réelle. La souffrance n'était plus du domaine du psychologique... Le moral en miettes, j'étais allé faire un tour du côté de la plage. J'avais nagé un peu, m'occupant du mieux que je pouvais. Pour tenter d'oublier... En regagnant le rivage, un sanglot solitaire ainsi que quelques larmes m'avaient échappé... Je n'ai jamais su si c'étaient elles ou la mer qui avaient déposé ce goût salé sur mes lèvres.

Le croassement rauque d'un corbeau me tire de mes pensées. Je sursaute... Et soupire. Un jour, peut-être je l'oublierais... Depuis ces six ans, je souffre toujours... Mais Plume semble heureuse, et c'est tout ce qui m'importe.

Je courus jusque dans ma chambre, sans m'arrêter... Ou presque. Antonio m'a juste surpris en sortant de la sienne. A sa vue, je crus que j'allais mourir. J'avais honte qu'il me voit ainsi... Je le poussai si violemment qu'il heurta le mur, et je me remis à courir. J'eus honte de mon comportement...
Pourquoi avoir embrassé ce pauvre Edwardian ? Non, ça, je le savais. Je l'avais embrassé parce que... Pour qu'il ne désespère pas immédiatement... Mais je sais que c'était complètement débile. Pourquoi avoir repoussé Antonio si violemment ? Et encore ! Repousser n'était pas le mot : il ne m'avait rien fait... Un coup de tête ? L'avais-je pris pour le coupable ?... J'avais certainement eut besoin de me défouler... Et c'était mal !
Je sanglotais encore quelques secondes, quand je me sentis poussé de mon lit, sur lequel j'étais à présent...
Je réintégra brutalement la réalité. Dans le lit, à côté de moi, Antonio dormait encore. Dans un élan de tristesse, je le serra contre moi, cherchant du réconfort, et tenta de me calmer. Parfois, on fait des Flash-back, comme ça, on ne sais pas pourquoi... Ils sont plus ou moins bienvenue... Celui-là ne l'était pas de tout. Il me rappelait, entre autre, que j'avais échangé mon premier baiser avec un de mes amis, sans amour... Je touchai mes lèvres du doigt, et frissona. J'entendis un grognement – Antonio. Il me regardait, encore un peu endormit. Je lui offrit un maigre sourire, et mes lèvres cherchèrent les siennes. Oui, ce jour-là, heureusement que j'ai pris la décision de refuser l'amour d'Edwardian... Car j'aime Antonio plus que tout, et rien ne me fera changer d'avis...

Finiiish !!

xD j'ai beaucoup aimé mdr' mais s'était vraiment rapide sniffff j'aurai voulu la suite moi ou plsu romantique, genre, Edwi à la fenêtre de Plume entrain de lui faire sa déclaration xDDD

Bon pas de faute remarquer chez Edwi, Plumy quelques une mais rien de grave x)

20 Ml à vous deux ^^

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