Soirée Agitée [[Salle de Bal]] |Pv Crystal

Je m'éveilla se matin, regardant avec amertume le plafond blanc gris de ma chambre. Spacieuse, la chambre. Ma couette rouge remonter jusque sous mon menton, je rechignait à me lever. Le coucher et le lever était pour moi source de conflit. Le soir, s'endormir était dur. Mais le matin, se lever était encore une autre histoire... Je baillas avant de repenser à ce soir. Il y aurait un festin, dans la Salle de Bal. Et donc, inévitablement, des Bals. Cela me plaisait assez, je dois avouer. Écartant la couverture d'un geste sec, un gémissement passa les barrières de mes lèvres. Mon geste avait été trop brusque pour mon corps endormit. Je me leva donc plus lentement. Enfin une journée qui aller être belle ! Enfin, je l'espère. J'enfilai inévitable ma robe verte, puis me dirigea d'un pas rapide vers la salle à manger. Où était donc Crystal ? Ma seule véritable amie. Après avoir petit déjeuner, je passa ma matinée à la chercher, en vain. Je grogna en allant au repas du midi, où je ne la vit pas non plus. Non que je n'aimais pas ce repas, mais l'après-midi allé être consacré aux préparatifs du bal. Non, la salle était déjà prête ! Je veux dire, on allait m'habiller, me coiffer, me maquiller... Et il en serait de même pour Crystal. A ce moment là, j'abandonnai tout espoir de la voir avant le banquet. Parfois je pensais à une lointaine époque, quand, petite, on me racontait des histoires. Des histoires racontant des faits réels, s'étant passé avant la malédiction. L'Épidémie. L'anéantissement des Hommes, et la Victoire des Fils de la Nature et de leurs quatre Dieux. Nos quatre Dieux. Mes quatre Dieux. Je pensais surtout à ce qu'ils appelaient le "18ème siècle". Notre mode de vie était redevenue le même. Enfin, presque le même. Car nous avons tout de même garder un peu de diplomatie... Je ne suis pas la reine d'un royaume _ et encore heureux _ mais l'Alpha d'une Meute. Le Chef d'une Colonie.
L'après-midi fut pour moi source d'ennui. Oui, il n'y avait pas d'autre mots. Je n'avais souhaité qu'une chose durant toute la matinée, toute la journée : voir Crystal. Mais le Destin en avait décidé autrement. Alors, je me laissais faire. Une heure, deux heures, trois heures passèrent. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que retentisse les coups d'horloge bénis, annonçant huit heure. Je me précipitait vers la porte, mais on me rappela de garder une démarche souple, gracieuse, féminine. De garder la tête haute. D'être l'Alpha que j'étais malgré moi. Alors je m'inclina devant ses "règles", et me dirigea vers la Salle de Bal plus... Féminine ?... Déjà que je l'étais pas mal, alors !
Quand je fut dans la pièce, ce fut un soulagement. Il n'y avait pas ici que des sujets de la Meute, mais également de "solitaires", et quelques autre personnes venant d'autre contrées. Je me demandais pourquoi ces gens quittait leur régions pour venir voir la notre. La Forêt de l'Aube était si imposante, si connue que ça ? Enfin bref, il y avait pas mal de monde. Je vis même Antonio, au piano, et sourit angéliquement. Soudain, une main se posant sur mon épaule me fit sursauter. Je rougis en quittant le jeune homme des yeux, et me retourna lentement. Un sourire fendit mon visage quand je vit Crystal.

- Moi : Te voilà enfin ! dis-je en riant.
Mon coeur battait la chamade. Elle m'avait surprise en pleine contemplation, et j'espère bien qu'elle ne l'avait pas remarqué. Du moins, elle ne m'en parlât pas. Pas encore, en tous cas. Malheureusement (ou heureusement ?) pour moi, les places nous étant destinées se trouvait très près du piano. Mais j'oubliai le beau compositeur pour reporter mon attention sur mon amie. Nous étions à un bal. J'adorais les bals ! De plus, c'était mon premier bal en tant qu'Alpha. Peu à peu, l'excitation me prit, et je souriait d'un rien.

Crystal s'était levée au aurore évidemment elle avait dormit dans la forêt, elle détestait dormir entre quatre murs. Après une avoir poussé un gros soupir, se souvenant que ce soir il y avait le bal et qu'elle était obligé d'y aller, de devoir être maquillé, habillé. Elle n'avait pas du tout envie d'y aller mais bon elle n'avait pas le choix elle se dirigea donc d'un pas résigné, vers la salle de torture où pendant tout la matinée elle fut maquillé, coiffé puis avant que l'heure du Bal ne soit arrivé, elle en profita pour aller prendre l'air de sa démarche agile et gracieuse. Personne n'avait remarqué sa disparition ce qui l'a fit sourire, elle adorait passé inaperçus. Regardant le ciel, elle assista au coucher du soleil puis une à une les étoiles s'allumèrent, ils étaient tant d'aller dansé. Un noeux s'était formé dans son estomac et les battements de son cœur accélérèrent cela ne l'empêcha pas de garder son masque souriant.

Arrivé devant les portes elle respira un bon coup et entra. Elle fut aussitôt assit par le bruit et la chaleur étouffante qui régnait dans la pièce. Quelques regards se tournèrent vers elle ce qui la fit rougir et baisser la tête mais se rappelant son rang, elle releva la tête car avancer la tête baissé ne serai pas digne d'une lieutenante. Dans la foule de visiteur venant d'un peu partout elle aperçut son amie et chef en pleine contemplation. Elle s'approcha et suivit son regard qui était posé sur le compositeur entrain de jouer un morceau. Elle aimait beaucoup cee qu'il composait et parfois quand elle le pouvait, elle l'accompagnait à la flûte de pan. Pour sortir son amie de sa contemplation elle lui posa doucement une main sur l'épaule ce qui le fit sursauté. Plume avait légèrement rougi avant que son visage redevienne à sa couleur normale et qu'un sourire l'illuminait mais Crystal ne fit aucun commentaire, elle en reparlerait plus tard songea-t-elle en répriment un fou rire.

Elle : Te voilà enfin !
Moi : Salut, tu sais très bien que l'on a encore passé son après-midi à me torturer en me pouponnant et ce matin j'étais dehors. Tu es ravissante.

Plus le temps passait plus Crystal était anxieuse, un elle n'avait jamais dansé, deux elle commençait à étouffer à cause de cette chaleur. Doucement mais surement elle se rapprocha des fenêtre qui étaient grande ouverte pour rafraichir la pièce où un doux courant d'air aérait la pièce même si il ne servait pas à grand chose.

Invité

Le matin, Antonio s'était éveillé avant presque tout le monde. Il s'était habillé rapidement après avoir fait une toilette de "chat", et s'était glissé derrière un piano de l'un des salons du château. Ses doigts glissaient, agiles, sur les touches de l'instrument. Il resta ainsi au moins une heure, même plus, avant de quitter la salle pour aller faire un tour dans le camp. Il ne voulait pas manger au château ce matin. Il serait déjà obligé d'assister au banquet de ce soir... Bon, 'Tonio aimait bien ça, mais il aimait également la liberté. Ce que, en temps que premier compositeur du château, il n'avait pas souvent.

Le jeune homme mangea un repas frugale, composé d'un lapin et d'un peu d'herbe, avant de retourné au château pour la fameuse séance de préparation. Si il y avait une chose qu'il n'aimait guère, c'était bien les préparations. Ces jeunes servantes qui l'habillait... Et qui semblait y prendre un certain plaisir. Ce fut d'ailleurs encore le cas, mais elles se ravisèrent bien vite, sous son regard noir, de ne pas en faire trop non plus. Servantes. Pourquoi ce mot, d'ailleurs ? Elles étaient libre, comme tous le monde. Enfin, ce n'était pas le moment d'être plongé dans ses réflexions.

Le soir en question, il arriva avant tous les invités. Il s'assit derrière le piano et s'échauffa. Peu à peu, la salle se peupla. Il était en face de la porte, derrière la table. Il avait la porte à ça gauche, et ne jetais que quelques coup d'œil discret. Quand il vit la nouvelle Alpha entrer, il garda la tête haute et ne se retourna plus. La musique commença vraiment. Il ne détestait pas Plume, non. D'ailleurs, c'était grâce à elle qu'il était maintenant le premier compositeur de la Meute, et qu'il avait réalisé son rêve le plus cher. Mais il n'aimait pas vraiment la façon dont, subitement, elle l'avait fait monter en grade. Comme si elle attachait de l'importance au jeune homme... Ce qu'il ne tolèrerait pas vraiment.

Puis Crystal entra. Celle-ci semblait mal à l'aise. Elle se dirigea vers la fenêtre, suivit de son amie. Un jeune homme toussota près d'Antonio.

"Signore... Je dois prendre votre place. Le dîner va être servit."

'Tonio grogna. Plume était en bout de table, et Crystal était à sa droite. Comme par hasard, lui, il était à sa gauche... Il soupira, en laissant son piano au jeune homme, et prit place à la table. Comme le voulait la politesse, il fut bien obliger de saluer ses supérieurs...

"Bonjour, Plume, Crystal..."

Il se racla la gorge, son regard restant indifférent.

Je souris, me délectant avec une indifférence presque plausible du profil du compositeur. Si on me reprochait quelque chose, je répliquerais sans préavis que sa musique est d'une beauté sans égale. Et que c'est d'ailleurs pour ceci qu'il est le Premier Compositeur de la Meute. Au niveau de la chasse, car ce parfait jeune homme est également chasseur, je ne pourrait le juger, ne l'ayant jamais vus à l'action. Crystal ne m'avait pas vu jetait un tendre coup d'œil à Antonio, car elle était partit près d'une fenêtre ouverte. Je la suivit d'une démarche gracieuse, presque féline. Je grognai, et me reprit aussitôt ; je rectifia ma démarche, voulant qu'elle ne fasse pas penser à un félin mais à une louve. Mes talons claquaient au sol, mais le bruit couvrait celui qu'ils provoquaient en touchant le sol. Je m'approcha de mon amie, en souriant faiblement.

- Moi : Sa va ?
Je ne pus réellement attendre une réponse de sa part, car un jeune cuisinier, si s'en été un, vint nous chercher pour nous demander de nous placer à table, afin que les invités fasse de même. Au début, je perdis mes repères. J'avais toujours été à droite de mes parents. Les lieutenant prenait place à côté de moi. A présent, c'était mon propre lieutenant qui prenait la place que j'occupais avant, et moi, j'avais celle de mes parents. Ces réflexions me bouleversèrent un peu, mais je repris bien vite contenance. En plus, Antonio venait de s'asseoir à ma gauche ; il me fallait faire bonne figure.

- Antonio : Bonjour, Plume, Crystal...
Dans sa voix, on n'entendait que de l'indifférence. Mais à cette indifférence, j'y était habitué depuis mes dix ans. Je lui offrit un sourire discret.

- Moi : Bonjour, Antonio. Tu joues à merveille, comme toujours.
Je glissais un regard vers Crystal, et la gratifia d'un grand sourire. Elle n'avait pas vraiment l'air de se sentir à son aise, ici. Mais moi, habituée depuis ma tendre enfance, j'adorais ces banquets qui se terminaient obligatoirement pas un bal ! Et, j'en était persuadé, personne ne pouvait refuser de danse à la nouvelle Alpha ! Où à Plume. Moi, donc. Mais, c'est pareil.
Les plats arrivèrent, pour le plus grand soulagement de mon estomac, qui allait craquer. Nous avions, en entrée, charcuterie, cornichons, salade, tomate et autre saveurs venant de loin, telle les crevettes... Comme plat principale, on nous servit de la dinde au patate, de l'agneau au champignons, du porc au carotte et des escargots. J'esquissai une grimace de dégoût quand à ce dernier plat. Le dessert arriverai après, mais je savais déjà ce que c'était ; du chocolat ! Des montagnes de chocolat, préparé sur ma commande. Ben oui, voyez-vous, le chocolat et moi, nous sommes un ! Enfin, j'exagère peu-être un peu.
On nous donna trois assiettes ; une de taille moyenne pour l'entrée, une de grande taille pour le plat principale, et une petite pour les sauces. Je me servis de divers tomates, cornichons et charcuteries, ainsi qu'un peu de dinde au patate. Je glissais un regard vers Antonio, avant de me racler la gorge. Puis je regarda Crystal. Enfin, attendant qu'ils se servent, je m'étira. Mes jambes étendues percutèrent deux OTNI (objet terrestre non identifiés), qui s'averrèrent être, d'une part, la jambe de mon amie et, d'une autre part, celle du compositeur. Sentant deux regards brûlant posé sur moi, je rougit légèrement en souriant faussement.

- Moi : S'cusez moi... Hey, pas la peine de me regarder comme ça ! J'ai pas fais exprès, d'abord. J'pourrais faire pareil quand tu passes tes journées avec ton piano comme seul compagnon ! Et qui sait ce que tu lui fait faire. fit-je à l'attention du compositeur.
Je regretta amèrement mes paroles. Mais le souvenir de ma tendre enfance s'imposa à moi. J'avais, en quelque sorte, toujours été comme ça avec lui. Et cela n'avait pas eu l'air de vraiment le déranger. Je regardait Crystal. A quoi pensait-elle ?...

Crystal n'aimait vraiment pas les bals, faudrait pas qu'un jeune homme lui demande de danser avec lui sinon elle aurait prit la fuite ou ... enfin peut être pas mais cela la mettait mal à l'aise. Sentant la présence de son amie dans son dos elle se retourna :

Plume : Ça va ?

L'adolescente n'eut pas le loisir de lui répondre qu'un cuisiné les interrompit pour les invités à leur table. Regrettant les cours en d'air, Crystal suivit son amie jusqu'à la table que l'on leur avait indiqué, un peu gêné, elle s'installa au côté de sa chef comme le voulait le protocole puis dévisagea les différentes personnes installés avant de se rendre conte que le compositeur était à la gauche de son amie, ce qui l'a fit encore plus sourire qu'elle n' avait pas quitté depuis qu'elle était arrivé même si comme vous devez maintenant avoir compris elle avait une sainte horreur des bals. Il les salua :

Antonio : Bonjour, Plume, Crystal...
Plume : Bonjour, Antonio. Tu joues à merveille, comme toujours.
Crystal : Bonjour, oui tu as beaucoup de talent

La jeune fille lui sourit gentiment essayant de faire apparaitre un sentiment sur le visage du compositeur qui avait un visage de marbre ( et oui, c'est un tic chez elle, elle aime voir des visages souriant)Elle ouvrit des grands yeux en voyant arrivé tous les plats *mais comment pouvait-on manger autant d'accord on est beaucoup mais quand même !* Elle ne mangea pas grand chose et que des végétaux. Crystal voyait bien que son amie avait un petit (même un peu gros) faible pour le compositeur *Espérons qu'il lui accordera une danse de toute façon, telle que je la connaissais il n'aura pas le choix*
Tout d'un coup elle reçut un coup dans la jambe ce qui la fit sursauté et elle retient de justesse un cri. Elle regardait son amie qui était devenue rouge pivoine puis elle s'aperçut que le compositeur la regardait aussi :

Plume : "Hey, pas la peine de me regarder comme ça ! J'ai pas fais exprès, d'abord. J'pourrais faire pareil quand tu passes tes journées avec ton piano comme seul compagnon ! Et qui sait ce que tu lui fait faire."

Crystal contient du mieux qu'elle put son fou rire mais elle finit par éclaté d'un rire cristallin. Elle n'avait pu le retenir et maintenant la plupart des visages s'étaient tournés vers elle et se fut à son tour de devenir rouge mais là comme une tomate. Échappant aux regards, elle laissa les deux autres adolescentes et s'éclipsa pour rejoindre l'homme qui jouait du piano. Pour oublié les regards elle entama un morceau de flûte. Elle garde toujours sur elle sa flûte, un poignard attaché à sa ceinture qui n'a encore jamais servi et tant mieux, son arc et son carquois même si elle les avait du les déposés à l'entré.

Invité

Antonio reçut les compliments des deux jeunes filles avec une certaine fierté, mais qu'il ne montra pas. Comme toujours, son visage restait indéchiffrable. Indifférent. Il regarda avec amertume les plats arriver. Comme toujours, ils en faisaient trop. Et attention, le dessert n'était pas encore arrivé... Il glissa un regard vers la nouvelle Alpha, se demandant ce qu'elle avait demander comme dessert, cette fois. Il soupira, en prenant une légère entré et un peu d'agneau. Il fut de nouveau plonger dans ses pensée, quand il reçut un coup de pied brutale dans la jambe. Il ferma les yeux le temps qu'il se remette du choc, c'est à dire une dizaines de seconde. Il avait trouvé cette sensation étrange, en fait. Car cela ne lui avait pas vraiment fait mal. Certes, le coup avait été rude, mais... C'est comme si on l'avait effleuré. Il en été quelque peu bouleversé mais, à son habitude, ne le montra pas. Il se contenta de jeter un regard noir à Plume.

"Hey, pas la peine de me regarder comme ça ! J'ai pas fais exprès, d'abord. J'pourrais faire pareil quand tu passes tes journées avec ton piano comme seul compagnon ! Et qui sait ce que tu lui fait faire."

Antonio ouvrit de grand yeux, dans lesquelles se lisait à présent de l'étonnement. Mais... Qu'insinuait-elle ?! Il secoua la tête en grognant. Pff ! Qu'importe ce qu'il faisait avec son piano, il faisait tout sauf ça !! Quand même. Crystal émit un rire cristallin, avant de rougir comme une pivoine. Elle alla ensuite trouver le jeune homme qui jouait du piano, et l'accompagna à la flûte. Une flûte de pan. D'où sortait-elle ? Il attendit, par simple politesse, que Plume ai finit de manger avant de se lever. Si Crystal avait remarqué que Plume avait le béguin pour le jeune compositeur, lui, il n'avait rien vut. Il se pencha en avant, avant de décréter :

"Tu joue trop haut par rapport au piano. Baisse un peu. Voilà, c'est parfait." fit-il en décalant les doigts de la jeune femme de quelques trous.

Il jeta un coup d'œil au pianiste, qui s'échappa rapidement. Il reprit alors sa place, et continua le morceau de son jeune compère.

Quand j'eus lancé ma remarque acerbe, il sembla plus qu'étonné. Puis Crystal nous quitta, pour jouer de la flûte. A mon plus grand regret, je me demandais pourquoi elle m'avait fait ça. Pourquoi m'avait-elle abandonné avec Antonio ? J'en perdais presque tous mes moyens, mais je ne le montrait pas. Je lui jeter un regard plein de détresse dans lequel, je suis sur, on pouvait également lire de l'admiration. Puis mon cher Antonio me quitta pour expliquer quelques bidouilles à Crystal. Je dois admettre, à plus grande honte, que j'en fus jalouse. Puis le compositeur reprit sa place au piano. Décidée, je me levai et m'assit près de lui. Moi aussi, je savais joué du piano ! Comble du comble pour, lui, je connaissais ce morceau à merveille, ainsi que la double voix qui l'accompagné. D'ailleurs, je fit exprès de commettre une où deux erreurs, rien que pour sentir ses mains me rappeler la note qu'il me fallait jouer. J'étais rougissante, mais il ne s'en préoccupait pas. Et moi, j'étais bien plus préoccupais par notre proximité et nos cuisses qui se touchaient que par le morceau. Puis un jeune homme vint me voir.

- Jeune homme : Milady, si vous vouliez bien ouvrir le bal...
- Moi : Moi ? Super ! Je fis mine de cherche un beau garçon autour de moi. Puis je me tourna vers Antonio. Il n'avait pas le droit de refuser cette première danse, et je le savais pertinemment. Allez ! Viens !
Je lui pris la main, et l'entraîna sur la "piste" de danse. L'autre musiciens reprit le piano, et un lent slow commença. Nous dansâmes et, pour ainsi dire, j'étais la personne la plus heureuse de ce bal, à cet instant. Sentir ses mains sur mes hanches, les miennes autour de son cou, mon coeur qui battait la chamade... Et son indifférence presque total. J'en profité. Suis-je mesquine ? Non, simplement... Amoureuse, je dois bien l'avouer.
Puis soudain, au milieu des danses, la porte s'ouvrit avec fracas. Un homme d'une musculature imposante entra. Il tenait, dans sa puissante main, un poignard. Deux autre hommes entrèrent. L'un d'eux avait un couteau de chasse, et l'autre l'arc de Crystal. Celle-ci devait être furieuse de les avoir laissé à l'entrée. Mais moi, ce qui m'inquiétait le plus, c'était que je ne connaissais pas ces trublions. Et j'avais peur de l'effusion de sang. Ici, impossible d'être une louve, et je n'avais aucune armes ; j'étais une simple jeune femme fragile. D'ailleurs, ils me regardaient avec des yeux emplit de haine. La peur me tordit le ventre à un tel point de que je resserra mon emprise, mais bras s'étant glissé autour du torse du compositeur sans que j'y prenne garde. Je l'étreignais avec force, cherchant un réconfort. Réconfort que mon corps contre le sien m'apportait, bien que la peur fusse toujours présente. Je savais que ces hommes n'étaient pas là pour "faire le bien". Ils étaient là pour blesser. Tuer. Étais-je leur cible ? Et Crystal également, voyant leurs regards.
Je me sentais perdue, seule. Seule avec ma détresse. Je ressentais un terrible présage. Mais sous ma forme humaine, sans arme, je ne servais à rien. Simple poupée de chiffon. Mes yeux vairons regardaient les hommes avec une peur non dissimulé. J'étreignais avec force Antonio, sans m'en rendre compte. Coupée du monde, j'étais seule avec la terreur. A un tel point que je m'effondra, inconsciente, dans les bras du compositeur...

L'adolescente était plongée dans son morceau quand elle sentit les doigts d'une personne lui déplacé les siens et de lui dire :

Antonio : "Tu joue trop haut par rapport au piano. Baisse un peu. Voilà, c'est parfait."

Elle rouvrit subitement les yeux et s'aperçut que s'était Antonio qui lui avait déplacé les doigts La jeune fille ne put s'empêcher de rougir, elle aurait volontiers échangé sa place avec Plume. Le compositeur prit la place du pianiste et continua le morceau. Crystal s'appliquait à ne faire aucune fausse note pour ne pas ressentir le malaise qu'elle avait éprouvé au contact des doigts froid du jeune homme. Plume vint les rejoindre peu de temps après et rejoua le même morceau. Elle n'arrêtait pas de faire des fausses notes si bien que Crystal la soupçonnait de le faire exprès pour qu'Antonio lui replace ses mains, Plume rougit (décidément on fait que rougir) mais un peu moins qu'à table puis un jeune homme les interrompit :

jeune homme : Jeune homme : Milady, si vous vouliez bien ouvrir le bal...
Plume : Moi : Moi ? Super !

Crystal se retint de rire quand elle vit son amie faire mine de chercher un garçon avant de choisir le compositeur.

Plume : Allez ! Viens !

Crystal resta à l'écart des pistes de danse continuant de jouer de la flûte mais sans quitté son amie et le compositeur. Elle avoue qu'elle les envia un peu mais se reprit. Quand tout d'un coup la porte s'ouvrit avec violence.
Un homme entra, il tenait l'arc et le carquois de la jeune fille. Il était accompagné de deux autres personnes.
Crystal sentit les battement de son cœur d'accéléré *Ah non pas d'effusion de sang ce soir*, elle ne connaissait pas ces trois énergumène mais à son avis ils n'étaient pas là pour danser ni même s'amuser. Crystal jeta un coup d'œil vers son Alpha dont les regards des intrus étaient eux aussi porté sur elle et il n'était pas super amical *Qu'à elle encore fait*. Elle savait que son amie n'avait rien sur elle pour se protéger et ne pouvait pas non plus se transformé en louve, en clair elle était vulnérable. Plume avait du elle aussi le comprendre car Crystal la vit resserré sa prise sur le torse du compositeur et ... s'évanouit dans ses bras *Ah non, c'est pas le moment*. Voyant qu'elle n' avait guère le choix pour éviter une guerre. Elle se décala doucement vers les deux jeunes gens et glissa à l'oreille d'Antonio :

Crystal : "Au premier geste offensif, enfuit toi avec Plume par la fenêtre et protège là !"

Avant qu'il ne réplique elle se faufila entre les convives qui ne bougeaient pas, la salle donnait l'impression d'avoir été figé dans le temps.

Elle se plaça devant l'homme à la forte musculature, elle paraissait fragile à son côté et elle ne lui arrivait à peine à l'épaule. L'adolescente laissa pendre ses bras, prête à esquivé la moindre attaque, sa main touchant discrètement sa dague qui risque de servir ce soir. Elle prit son courage à demain, offrit à l'homme qui semblait être le chef de la petite troupe son plus beau sourire ce qui sembla l'apaiser et diplomate, commença même si elle savait les risques qu'elle prenait en s'interposant :

Crystal : "Bienvenue ... Vous désirez quelque chose ? Venez-vous assoir pour discuter. Ah et auriez vous l'amabilité de demandé à vos hommes de reposer cette arc où ils l'ont trouvé.

Elle parlait d'une voix calme et poser même si à l'intérieur d'elle même, la peur lui nouait l'estomac, espérant que son amie était en sécurité maintenant mais en même temps, elle bouillait de colère, ils n'avaient pas le droit de prendre son arc qui était son dernier liens avec la famille qui l'avait recueillit il y a déjà un an.

Un silence oppressant s'était installé dans la pièce, il n'y avait plus de musique et les convives regardait anxieusement le jeune lieutenante géré la situation.

Invité

[Hé hééé ! On est pas des tourtereaux ^^" Tonio l'est pas (encore ?) amoureux !! ]

Antonio ne vit pas tout de suite le "piège". Enfin, la jeune Plume vint près de lui pour jouer le morceau en double voix, et il fut bien obliger de lui mettre les mains sur la bonne note. Pourtant, elle savait pas jouer, cette pièce ! La chaleur, le stress ?... La proximité ? A moins que ce ne soit les notes qu'ils jouaient lui-même, ou Crystal. En bref, notre 'Tonio était bien loin de se douter de quoi que se soit. Puis soudain, un jeune homme vint voir la jeune Alpha. Antonio n'y fit pas attention. Puis soudain, Plume s'adressa à lui, l'entraînant dans d'extravagant slow. Il se maudit intérieurement, mais surtout elle. Il n'aimait pas danser, même s'il le faisait plutôt bien. Soudain la porte s'ouvrit avec fracas, et tout se passa plutôt vite. Plume serra son étreinte autour de son torse, et cela gênait Antonio plus qu'autre chose. Le regard de la jeune femme était terrorisé, et il suivit donc son regard. Il vit trois hommes armés. La jeune femme serrait de plus en plus ses bras autour de lui, et il avait de plus en plus de mal à respirer. Puis en plus...

On va dire qu'Antonio était en mauvaise posture. Il n'aimait pas le contact physique, qui l'embarrassait au plus au point. Non pas désagréable... Mais... Embarrassant. Et le souffla commençait à se faire rare. Puis soudain, l'étreinte qui lui oppressait les poumons se défit. Et il trouva, inconsciente, la jeune femme dans ses bras. Plus que dépassé, il n'avait vraiment aucunes idée que quoi faire. Soudain, il sentit un souffle à son oreille.
"Au premier geste offensif, enfuit toi avec Plume par la fenêtre et protège là !"
Il voulut protester, mais opina du chef. Il se décala lentement vers la fenêtre, qu'il ouvrit. L'air s'engouffra dans la pièce. Il retint un juron. Elle était bien gentille, la petite Crystal ! Mais, comment allait-il faire pour passer par une fenêtre du deuxième étage ?... Sauter ? Non mais ça va pas la tête ? Il se retourna et déposa la jeune Alpha sur un canapé. Obligé de rester près d'elle, sur ordre du lieutenant, il l'observa. Sa silhouette fine était bien différente de la jeune enfant intempestive qu'il avait connus, plus jeune. Son corps s'était développée. Plus fin, mais également plus féminin, elle ressemblait à une petite poupée de porcelaine. Étonnamment fragile dans ce gracieux corps humain, mais tellement forte sous sa forme animal. Il ferma les yeux en soupirant. Une étrange scène se tramait, là-bas, un peu plus loin. Les invités étaient silencieux. Crystal parlait calmement aux trublions.

"Bienvenue ... Vous désirez quelque chose ? Venez-vous assoir pour discuter. Ah et auriez vous l'amabilité de demandé à vos hommes de reposer cette arc où ils l'ont trouvé.

L'homme, celui qui était en tête, émit un sourire presque satisfait. Il grogna une chose qu'Antonio n'entendit pas vraiment, mais comprit parfaitement.

"Il ne vous sera fait aucun mal, si vous nous suivez bien sagement... Avec votre Alpha, également..."

Antonio devenait nerveux, mais l'indifférence ne quitta pas son visage.

A chaque pas
Que tu feras
La mort sera
Là pour te tendre ses bras.

Une étrange chanson flottait dans mon esprit. Autour de moi, tout était noir. Noir comme l'encre, comme les ténèbres, comme... La mort ? J'avais l'impression de glisser, encore et inexorablement, dans un gouffre sans fin, sans fond. Au moment ou je m'étais évanouie, toutes forces m'avait abandonné, et je me demandais comment j'avais fait pour ne pas tomber. Antonio ? Sans doute. Je l'avais serré tellement fort. Je me demande s'il va bien...

Va, va mon enfant,
Tu n'échappera pas au temps
Encore, profite-en
La mort perds pas son temps.

Crystal... Avait-elle prit les chose en main ? Sans doute ; je ne doutais pas d'elle. Je me hais. Je me hais... Pourquoi faut-il que je sois si faible et si lâche quand je suis humaine, et sans arme à porté de main ?! Crystal avait-elle récupéré son arc ? Allait-elle bien ? Je sentais le souffle régulier d'Antonio dans mes cheveux. Je n'étais donc pas morte, bonne nouvelle. J'entendis, dans un souffle, la voix de mon amie.

- Crystal : Au premier geste offensif, enfuit toi avec Plume par la fenêtre et protège là !

Aucun corps ne peut te protéger
Si la mort à décider de t'enlever
Personne ne pourras empêcher
Ton âme de s'élever.

Comment ça ? Je n'ai pas envie de mourir ! Je sentis qu'on me déplacer. Ho fait, qu'avait dit Crystal. Par la fenêtre ? Mais !... Cela n'a aucuns sens !! On ne peut tout de même pas sauter du deuxième étage ! ANTONIO ! ... Je pouvais toujours crier autant que je voulais, aucun son ne sortait de ma bouche. Aucune paroles ne franchissait la barrière de mes lèvres. Je sentis quelque chose d'assez mou sous moi. Un lit ? Un canapé ? Tout était silencieux. Avions-nous quitté la pièce ?

- ??? :Il ne vous sera fait aucun mal, si vous nous suivez bien sagement... Avec votre Alpha, également...

Antonio ! Antonio ! Entends-moi... Ne les laisse pas faire, ne les écoutez pas... Ho, Antonio...

Personne ne t'entendra
Mais n'abandonne pas
L'espoir réside en toi
Ne l'oublie pas...

Il fallait que je me réveille... Mais une force obscure m'en empêcher. J'entendis un bourdonnement. Dans mon esprit, se fut la confusion. Ma poitrine, mon thorax, mon corps se soulevait au gré de ma respiration saccadé, affolé. Mon coeur doubla la vitesse de ses battements. Je ne me contrôlait pas. Je ne me contrôlait plus. Ma main agrippa quelques chose. Mon esprit, mon âme se battaient contre mes démons intérieur. Contre la mort. Peu à peu, je sortais de l'inconscience. Mais le plus dur restait à faire. S'éveiller... Le voulais-je vraiment ?... Ici, je n'avais ni froid, ni faim, ni mal. Je me sentais bien. Voulais-je quitter ce bien-être ? Voulais-je vraiment m'éveiller ?

N'abandonne pas...

[[Je rigolais, faut bien s'amuser de temps en temps ^^]]

Un mouvement à la droite de Crystal lui indiqua qu'Antonio venait de lui obéir, elle espérait de tout coeur qu'il allait trouvé un moyen de descendre son amie en attendant elle devait improviser pour faire perdre du temps aux individus d'ailleurs l'homme devant elle lui répondit :

Homme : Il ne vous sera fait aucun mal, si vous nous suivez bien sagement... Avec votre Alpha, également...

*Aie ça commence mal et je fais quoi moi maintenant ?* Crystal ne savait pas franchement quoi dire. Espérant qu'Antonio avait mit en sécurité Plume, elle reprit la parole faisant preuve de sang froid :

Crystal : Cela ne peut vraiment pas attendre, d'une part c'est une soirée, de deux Plume n'est pas ici et je la remplace. J'accepte de vous suivre pour parler dans un endroit plus approprier.

Sa main se resserra sur la prise de sa dague. Elle parlait toujours calmement mais elle se sentait de plus en plus paniqué. Que veulent-ils ? Sont-ils les personnes qui ont poussé mes parents dans leur dernier retranchement au point que pour sauver leur enfants, ils les ont abandonné ? Si c'était le cas, elle allait leurs faire payer leur affront mais pas ici, pas au risque de ces pauvres innocents, pas au prix de son amie. Ce sera entre elle et eux.

Elle fit un pas vers l'homme qui répliqua :

homme : Ravi que vous nous accompagnez, ainsi vous allez pouvoir nous indiqué où se trouve votre Alpha. Messieurs, dames, bonsoir.

Sur un geste, les deux autres personnes encadrèrent la jeune fille et la petite troupe sortit de la pièce. Avant de passer le pas de la porte, L'adolescente jeta un dernier regard sur la pièce, avec horreur elle vit le compositeur avec sa chef près de la fenêtre. Plume n'était toujours pas consciente. Elle murmura :

Crystal : tu as intérêt à la protéger.

Puis elle sortit de la pièce suivit des deux hommes.

Invité

Antonio regardait, de loin, la scène qui se déroulait. Il ne comprenait pas grand chose, mais il crut entendre une voix. Une voix, si infime soit-elle, en restait une. Il ne comprenait pas d'où elle pouvait venir. Il entendit quelqu'un l'appelé, puis, quelques secondes plus tard, un message assez inquiétant :

Antonio ! Antonio ! Entends-moi... Ne les laisse pas faire, ne les écoutez pas... Ho, Antonio...

Il se tourna, horrifié, vers la jeune Alpha. Elle semblait en transe. Comme si elle luttait contre quelque chose de terriblement affreux. La peur la tenaillait encore, du point de vue du compositeur. Il frissonna. Devait-il la protéger contre ces démons ? Il s'assit sur le canapé, et la prit dans ses bras pour la calmer. Lui même ferma les yeux, pour tenter d'oublier la proximité. De même que pour ne pas la voir. A vrai dire, et à son plus grand désarrois, dans cette "position", quand il la regardait, il avait une belle vue sur l'intérieur de son décolleté. Se qui était, pour lui, extrêmement gênant.

Mais il fallut bien qu'il ouvre les yeux. Il regarda en face de lui. Que faisait Crystal ?! Elle suivait docilement les hommes. Il voulut se lever, oubliant la jeune femme qui était contre lui. Il faillit la faire tomber, mais la rattrapa de justesse.

"Tu as intérêt à la protéger." fit le lieutenant.

Si Antonio avait été loup, son échine se serait hérissé. Mais s'il avait été loup, Plume le serait également, et rien de tout cela ne serait arrivé. Il frémit. Quand Crystal eu franchit la porte, les invités se tournèrent vers lui. Toujours aussi indifférent. Il était cependant muet. Il ouvrit légèrement la bouche, et la referma. Que dire ?... Il regarda, après hésitation, la jeune Alpha.

"Réveilles-toi, Plume ! On a besoins de toi... J'ai besoins de toi..." soupira Antonio, à regret.

N'abandonne pas... Pourquoi n'abandonnerais-je pas, d'abord ? Pourquoi n'irais-je pas rejoindre mes parents ? Pourquoi dans la vie, on doit toujours faire des choix compliqué ?! Si j'abandonnais, je n'aurais plus à choisir. Je serais tranquillement au chaud... Sans jamais avoir faim, sans jamais avoir mal...

- Antonio : Réveilles-toi, Plume ! On a besoins de toi... J'ai besoins de toi...
Antonio ? Que... Dans un ultime effort, j'ouvris les yeux. La première chose que je remarquai, c'était son visage non loin du mien. Surtout, ses magnifiques yeux noisettes... Je rougis et fut soudain prise d'une quinte de toux. Je m'assis sur ses genoux, en regardant autour de moi. Soudain, tout me revint. Je cherchais Crystal des yeux, sans la trouver. Je sentis les larmes me monter aux yeux.

- Moi : Antonio... Où est... Crystal ?... fit-je faiblement.
Il me raconta tout. J'étais bouche-bée. Et les larmes coulèrent pour de bon. Je m'accrocha à son cou et pleura sur son épaule. Puis je me repris. M'essuyant du revers de la manche, je frémis, et me leva.
Je marchais d'un pas rapide vers la porte, mais je le sentais derrière moi. Alors je me retourna vivement. Je ne savais pas ce que lui avait ordonné Crystal durant mon "absence", mais qu'importe. Je devais retrouver mon amie... Coûte que coûte ! Le château était grand, à mon plus grand malheur...

- Moi : Antonio ! Ne tente pas de m'en empêcher.
Mais il continuait à tenter de me retenir. Il était si mignon comme ça ! Je rougis un peu plus, et me pencha délicatement en avant.

- Moi : J'ai beau t'avoir toujours emmerder... C'est parce que... Antonio... Je t'aime. fit-je doucement.
Sans prévenir, je lui vola un furtif baiser avant de m'élancer dans le couloir. J'allai dans ma chambre, afin de prendre mon arc et de me changer en une tenue plus adéquate. Je pris mon arc, mon carquois, et commença à me changer. Mais cela était sans compter l'homme tapis dans l'ombre, qui riait doucement. Il s'avança vers moi. Avec un fin collant et tee-shirt tout aussi léger, autant dire que je n'avais rien ! Je reculais en regardant ma chère tenue de combat, restait sur mon lit. Mon épée était également à l'opposé, et je n'avait plus la possibilité d'utilisé mon arc, qui été, également, trop éloigné. Je pesta.

- L'homme : Mad'moiselle... N'ayez pas peur...
Je sentais encore le poids de la lâcheté m'envahir. Je balança mon poing, mais l'homme l'attrapa dans un même mouvement... J'étais faites comme un lapin...

Crystal suivit docilement les hommes enfin de tout façon elle avait pas vraiment le choix encadrer comme elle l'était *Dans quel guêpier me suis-je encore fourrer !?* Jugeant que maintenant les innocents étaient assez loin elle demanda :

Crystal : Auriez-vous l'obligeance de m'expliquer d'un où on va et de deux qu'est ce que vous voulez à ma chef ?

homme : Et vous, auriez-vous l'obligeance de me dire où elle est ?

Crystal : Je suis confuse, j'ai oublié de vous précisez que je ne savais pas où elle s'est encore sauvé. Certainement au toilette car elle sait un peu goinfrer lors du repas.

L'homme se s'arrêta brusquement, son visage rouge de colère et il avait sortit son couteau mais Crystal avait anticiper son geste et elle avait dégainé son poignard. Elle fit une pirouette, entailla la joue de son assaillant et se retrouva derrière lui. Une voix retentit à sa droit derrière une porte qui était ... le chambre de Plume !!! Un homme sortit tenant fermement son amie qui était en petite tenue *Aie, j'aimerais pas être à sa place *

Homme 2 : Patron regardez qui est ce que j'ai trouvé.

Homme : "Bon boulot." Il se tourna vers la jeune fille qui était restée figé de surprise mêlée d'horreur. Il éclata de rire "On dirait bien que s'êtes louve à des crocs, allez attrape là !"

Crystal reçut un coup de poing d'un des deux hommes et s'effondra, plié en deux. La rage brillait dans son regard *C'était pourtant pas compliqué de l'empêcher de me rejoindre, ce que j'aurais fait aura servit à rien." On lui enleva son poignard où une goutte de sang perla avant de tomber au sol, signe du combat si on peu appeler cela ainsi qui a eut lieu. on la poussa derrière sa chef et en passant elle lui dit :

Crystal : Je suis désolé, je n'aurai pas réussi à être une bonne lieutenante et une bonne amie mais je ferais tout mon possible car je n'ai pas dit mon dernier mot.

Homme 3 : Allez avance !!

Il l'a poussa violemment. La jeune fille se retourna et le mordit à la main jusqu'à que le sang se mette à couler et qu'on l'oblige à lâché. Elle était fière d'elle même sans arme elle peut faire mal. Elle montra les dents, dommage qu'elle ne soit pas en louve saurait été plus impressionnant :

homme 4 : Une vrai lionne s'est fille, faites attention les mecs.

Après avoir marcher dans les dédales de plusieurs couloirs, on les fit rentrer dans une salle peu éclairé dont la jeune fille ne connaissait pas l'existence ....

[[Suite au prochaine épisode (lol)]]

Invité

Antonio tenta d'émettre un faible sourire de remerciement quand la jeune femme s'éveilla enfin. Elle regard autour d'elle, et sembla se rendre compte de la situation. Plume lui demanda où était sa lieutenante, et il dut tout lui raconter. Elle pleura quelques instants sur son épaule, avant de se lever prestement. Il se leva à son tour, et tenta de l'arrêter. Mais elle le lui interdit, et l'embrassa en lui "révélant" ses sentiments, chose dont le compositeur se serait bien passé. Puis elle le laissa là, seul au milieu des convives. Il s'excusa, et fila à la suite de la jeune femme.

Elle entra dans sa chambre, et il se garda bien de faire de même. Au lieu de quoi, il se cacha dans un recoin sombre. Il n'eut pas tord ; bientôt, il put voir Crystal et ses kidnappeur... Puis un troisième homme sortit de la chambre de la jeune Alpha, traînant cette dernière par le bras, dans une tenue assez... Folklorique ?... Légère, en fait. Et les hommes et les deux jeunes femmes s'en allèrent, pour ainsi dire, vers quelques recoins sombres du châteaux. Antonio entra dans la pièce, et trouva les habits de la jeune femme sur son lit. Il les prit et sortit, traquant ceux qui avait enlever les deux personnages les plus importants de la Meute.

Puis, au fond Antonio avait été légèrement. Non, totalement bouleversé par se... Baiser. Comment avait-elle put faire ça ? C'était insensé... A moins que... La danse, le baiser, les paroles. Alors, c'était donc vrai ? Il frémit. Ce n'était tout simplement pas envisageable. Il soupira en s'élançant furtivement derrière les agresseurs. Ces derniers pénétrèrent dans une pièce sombre. Il avança lentement jusqu'à la porte, et écouta.

"On pourrait demander une rançon...
- 'Tin chef, on en fait quoi ! La rouquine est terrorisé, et l'autre elle est légèrement dans les vapes.
- Elles sont pas mal, hein chef ? On pourrait faire... Enfin, on pourrait en profiter avant de demander la rançon, non ?
- Effectivement, tu as d'excellente idée quand tu le veux, Crum.
- Merci, chef. Drake ! Tu as entendus le chef ?
- Oui, ben quoi ? Elles sont que deux...
- Et alors ?... Ce n'est pas grave, on en profitera tous."

Antonio eu beaucoup de mal à garder son calme. Il devait faire quelque chose, mais ne devait pas agir précipitamment. Et affolé le peuple, en allant chercher du renfort, n'allait faire qu'aggraver la chose. Il ne pouvait compter que sur lui-même. Il prit une grande bouffée d'air, et ouvrit la porte avec fracas.

Les hommes se détournèrent précipitamment de leurs "proies", et le regardèrent. Ils semblèrent se moquer de son apparence plutôt frêle. Mais il ne se dégonfla pas, et garda son masque d'indifférence.

"Bien, bien... C'est laquelle, ta poupée ?
- Aucune.
- Je ne te crois pas. Sinon, tu ne serais pas là. Mais si tu le dit... Tu ne veux donc pas t'amuser ? Tu préfères peut-être assister au "spectacle" ? J't'ai vus avec la rouquine dans tes bras, tout à l'heure... Alors je vais commencer par elle...
- Hmf ...!!

L'un des hommes, Crum, l'attrapa par derrière et le propulsa contre un mur, non loin des deux jeunes femmes.

"Drake, occupe-toi du jeune homme... Crum, je te laisse l'autre, pour le moment. Drake, veille bien à ce que notre jeune ami profite pleinement du spectacle..."

Antonio se débattit. Sa gorge se nouait au fur et à mesure que ce "Drake" raffermissait sa prise. Le compositeur mordit sauvagement le bras de l'homme, qui lui donna un violent coup de poing à la figure. Il retomba entre les deux jeunes femmes, le visage ensanglanté.

"Laissez... Les... fit-il en tentant de se relever.

Je n'eus même pas le temps de finir de me rhabiller. A vrai dire, on ne m'en laissa pas le loisir. J'eus beau le supplier, enfin façon de parler, l'homme ne m'écoutais pas. Il me traîna hors de ma chambre, ou je vis Crystal, prise au piège avec deux autre hommes. Les trois malfrats de la Salle de Bal. Quelle horreur ! Mais que c'était-il donc passé pour que ce genre de chose arrive pendant mon premier bal en temps qu'Alpha ? Je suis dégoûtée !... Et terrorisée, je dois bien l'avouer...

- Crystal : Je suis désolé, je n'aurai pas réussi à être une bonne lieutenante et une bonne amie mais je ferais tout mon possible car je n'ai pas dit mon dernier mot.
Je ne compris pas tout de suite. On ne me laissa pas le temps de vraiment réfléchir. Tout était embrouillé autour de moi, tant par mes larmes que par ma terreur. De plus, j'étais encore légèrement sonnée de mon comas. C'est donc sans me débattre que je me laissa entraîner vers une salle peu éclairée. On nous balança sans plus de manière. L'un des hommes dut donner un fort coup à la tête de mon amie, car elle était étrangement calme et semblait un peu dans les vapes. Moi, je n'eus pas besoins d'un coup pour être silencieuse. J'avais bien compris le sort que l'on nous réservait, et je me faisais à l'idée ce qu'il allait suivre... Surtout quand la porte s'ouvrit avec fracas...
Vous ne devinerez jamais quel imbécile est venue nous sauver. Enfin, est venue tenté de nous sauver, parce que vraiment, il à tout raté. D'abord, l'un des hommes, un certain Crum, l'envoya valser contre le mur. S'ensuivit tout un discours et autre scène avant que je ne le reconnaisse vraiment. Endormis, j'devait être, pour ne pas reconnaître Antonio... Ce cher Antonio... Mais quel imbécile !
Puis tout ce passa très, trop, vite. Drake s'empara d'Antonio, et j'écoutais, anxieuse, l'échange entre le chef et mon cher compositeur. Les paroles froides de ce dernier me blessèrent, mais je ne le montrait pas. Seule une terreur des plus grandes était visible. Puis le chef se dirigea dangereusement vers moi. Je pesta intérieurement. Déjà que sans Antonio c'était horrible, mais alors devant lui, s'était pire ! Le chef se pencha dangereusement au dessus de moi, quand un Antonio défiguré s'écrasa juste entre moi et Crystal.
Son visage était ensanglanté, et ses paroles faibles. Non ! Ils n'avaient pas le droit de lui faire ça ! Une bouffé de colère monta en moi. Malgré que mon tee-shirt fut perdu au mains de cet ignoble malfrat, et que je n'avais à présent plus qu'un collant et des sous-vêtements, je ne me sentais franchement pas à l'aise. Mais je remarqua, prêt de la porte, mes vêtements. Finalement, le compositeur avait fait quelque chose de sensé. Je me glissa rapidement entre les hommes, et avant qu'ils ne comprennent quoi que se soit, j'étais enfin habillée. Mais le chef n'avais pas perdue son temps, et je sentais que le pauvre compositeur allait souffrir... Et je n'eus pas tord.

- Moi : Nooon ! Antonio...
Ma voix se brisa, et ma respiration devint sifflante. Pourquoi avais-je donc pris tant de patates ? Mais le problème n'était plus là. Je sauta sur sur dos du "chef", sans vraiment réfléchir. Au moins, il cessa de donner de violents coup au compositeur. Mais maintenant que j'avais fait mon "acte héroïque", le malfrat, lui, voulait faire son "acte érotique", pour ainsi dire. Et je me retrouvé terrifié, plaquée à un mur. Mais maintenant que savait les deux êtres qui me tenaient le plus à coeur en danger, j'arrivais à me débattre. Au moins, il mettrait plus de temps à me déshabiller que si j'avais été en petite tenue. Et cela me laissait plus de temps.

- Chef : Putain, j'suis désolé ma belle... Mais j'dois t'dresser, si j'veux que tu restes calme.
Et je ressentit une terrible douleur aux côtes, avant de m'effondrer au sol. Gémissante, je n'avais d'autre choix que de le laisser faire, la terreur, mais surtout la douleur, pétrifiant mon corps.

- Moi : Désolé, Antonio, Crystal... Désolé...
Et j'attendis, la peur grandissante, de ressentir une douleur encore plus atroce...

crystal après les coups qu'elle venait de recevoir, elle suivit docilement enfin à moitié dans les bras d'un de ces kidnappeurs , faut dire elle était à moitié inconsciente tout ce passait dans un épais brouillard *voilà ce que l'on gagne à vouloir être une super héroïne *. On la fit asseoir contre un mur mais où ? Elle entendis les hommes se parler mais elle ne comprit rien du tout à leur charabia trop occuper à ne pas s'endormir. Un bruit de porte qu'on fracasse la firent redescendre les pieds sur terre et là elle comprit parfaitement les paroles qu'échangèrent les hommes avec le compositeur. Cet abrutis à voulut faire le héros et le voilà maintenant dans le même m**di*r quelle, c'est malin et si il l'avait écouter, elle aurait pu se débrouiller seul et ne pas risqué de mettre leur vie en danger *Rahh mais quel idiot !!*

Homme :"Bien, bien... C'est laquelle, ta poupée ?
Antonio :- Aucune.
Homme :- Je ne te crois pas. Sinon, tu ne serais pas là. Mais si tu le dit... Tu ne veux donc pas t'amuser ? Tu préfères peut-être assister au "spectacle" ? J't'ai vus avec la rouquine dans tes bras, tout à l'heure... Alors je vais commencer par elle...
Antonio : - Hmf ...!!
Homme : Drake, occupe-toi du jeune homme... Crum, je te laisse l'autre, pour le moment. Drake, veille bien à ce que notre jeune ami profite pleinement du spectacle..."

*Comment ça qu'elle spectacle et moi la prochaine, non mais alors là ils peuvent toujours courirent !!!* La rage, la haine continuèrent à s'accumuler dans le cœur de La jeune fille. Antonio fit le même coup qu'elle dans les couloirs au même homme, elle ricana. *Décidément il va avoir de belle marque de dents* Évidemment l'homme qui était donc Drake répliqua comme pour elle sauf que se fut un chouilla plus violent vu qu'il arriva entre les deux adolescentes, le visage ensanglanter, il eut encore la force de parler mais pas de se relever car il retomba lourdement sur ses fesses :

Antonio : "Laissez... Les..."

Pendant tout ce temps, Crystal avait réussi à défaire ses liens *Au moins mes cours sur comment se sortir dans des moments désespérés auront servis à quelques choses *mais pour l'instant elle ne tenta pas sa chance. Elle se pencha vers Antonio et vérifia que ses coupures n'étaient que superficielle. Le chef arriva et commença à frapper le pauvre compositeur la rage de Crystal avait presque atteint la limite d'un moment à l'autre elle allait éclater. Plume avait réussi à se relever et à se rhabillé prestement.

Plume : Nooon ! Antonio...

Plume sauta sur le dos du chef ce qui ne servit pas à grand chose mais rendit à l'adolescente qui jouait encore la comédie de celle qui ne comprend rien. Elle pu récupérer son poignard. Plume se débattait avec le chef et celui-ci lui dit avant de lui donner un gros coup de poing dans les côtés elle s'effondra :

Homme : - Chef : Putain, j'suis désolé ma belle... Mais j'dois t'dresser, si j'veux que tu restes calme.
Plume : - Moi : Désolé, Antonio, Crystal... Désolé...

Sans fut trop pour Crystal, trop à supporter, sa colère éclata l'homme qui tenant de la déshabillé reçut un énorme coup de pied entre les deux jambes et s'effondra :

Crystal : Et un de moins , Vous allez le regretter pour tout le mal que vous avez fait.

Le chef de la bande avait presque finit de déshabillé Plume et n'eut pas le temps de comprendre se qui se passa qu'il tomba raide mort au pied de l'adolescente en furie, une furie guerrière qu'elle ne contrôlait pas.

Crystal : A qui le tour !

Ses iris flamboyait comme des flammes. Les deux autres hommes s'enfuirent mais ils ne purent allez bien loin car Crystal ramassa son arc et avec une précision et une rapidité déconcertante les tua d'une flèche dans le cœur. P eu à peu sa furie s'en alla et elle prit conscience avec dégout et horreur de ce qu'elle avait fait. Le sang coulait partout et même sur elle *Mais qu'es-je fais mon dieu*. Son amie terrorisé contre un mur et le compositeur couvert de bleu, du sang perlant au coin de sa bouche . Soudain une douleur cuisant au niveau de son ventre se fit ressentir, elle baissa les yeux et découvrit un couteau de chasse enfoncer dans son ventre, ses mains étaient poisseuse de son sang et quand elle tourna la tête elle se retrouva devant le dernier des hommes celui qui avait reçut un bon coup. Ce fut trop pour la pauvre jeune fille qui s'effondra sur le sol. Elle parla à voix basse de peur d'éveiller encore plus la douleur, espérant que son amie entendrais malgré son éloignement

Crystal : On dirait que je ne suis pas si nul que ça mais je suis un monstre pour se que j'ai fait .. aie !

Peine perdu, elle se tient le ventre, son sang se répandait sur les dalles. Elle fit un pauvre sourire à son Alpha avant d'être happer par les ténèbres.

* Quelle héroîsme je vous jure je tombe pour une petite blessure de rien du tout, Plume elle, tombe pendant le combat et le dernier fonce dans le tas sans réfléchir et bah on forme une bande de bras-cassé je vous jure."

Même dans les profondeur de l'inconscience elle sentait la douleur cuisante au niveau de son ventre mais que pouvait-elle faire elle était incapable d'ouvrir les yeux ni même de bouger.

Invité

Antonio ne sentait plus son visage. Enfin, il ne sentait plus qu'une douleur atroce. Ensanglanté, qui plus est. Il respirait faiblement, mais n'en restait pas moins vif mentalement. Il captait et analysait tout ce qui se passait autour de lui. Puis soudain, il entendit un mouvement à sa droite, et Plume n'était plus là. Le chef, qui avait tentée d'assouvir ses désirs sur la jeune Alpha sans y parvenir, se défoula sur le compositeur. Il encaisser tous les coups sans mots, sans riposte, et il lui devenait de plus en plus dur de ne pas succomber. Soudain, tout s'arrêta, et il entendit une sorte de bataille. Plume fut déloger du dos du chef et plaquée contre le mur. A moitié sonné, tordue de douleur, elle ne pouvait plus rien faire, si ce n'est, justement, se laissé faire. Du côté de Crystal, ce n'était plus pareil. Antonio ne suivit pas tout, mais elle réussit à défaire ses liens. Elle tua celui qui "s'occupait" d'elle. Le compositeur reporta son attention sur Plume, en sous-vêtement, qui se laissait faire docilement. La colère vrombissait en lui, mais il ne pouvait pas l'aider. Avant qu'il ne lui retire un autre vêtement, il tomba, raide mort, au pied de l'Alpha. Puis, un à un, les autres tombèrent.

Antonio sentit un autre corps tombé. Crystal. Mais elle n'était pas morte, c'était elle qui avait tué. Peut-être succombait-elle à la fatigue ? En tous les cas, il ne s'imaginait pas qu'elle était tombée inconsciente à cause du ravage qu'elle avait fait pour les sauver. Cette lieutenante avait eu beau se rabaisser, elle avait de quoi porter son titre avec fierté. Elle faisait une très bonne guerrière... Il ne fallait pas la chercher, voilà ce qu'en retenait Antonio. Plume, elle, avait été moins "performante", pour ainsi dire. Mais elle lui avait tout de même sauver la mise, en quelque sorte. Si elle était une déesse de la mort sous sa forme animal, elle incarnait la grâce, l'agilité, la souplesse, la beauté, la fragilité sous la forme humaine. En plus court ? La féminité absolue. Fragile, elle dirige pourtant la Meute avec une main de fer, et était toujours la première à faire une connerie, plus jeune. Le courage et la lâcheté son deux choses bien différentes, et pourtant, Plume était les deux à la fois. Mais cela pouvait se comprendre. Se sentir si forte en louve, et si faible en femme...

Antonio voulut se lever, et aider les deux jeune femmes, mais il ferma d'abord les yeux et respira calmement. Une dizaine de minutes, voir plus passèrent. Il sentait toujours la chaleur du sang, et son odeur métallique sur son visage. Mais il n'allait être propre comme ça, sans rien y faire, alors il ne s'en inquiéta pas. Quelques minutes passèrent encore, quand il tenta de se relever. Mais un gémissement s'échappa de ses lèvres, et il ne put faire un geste.

Tout ce passa beaucoup trop vite pour moi. De nouveau plaquée au mur, une douleur horrible dans les côtes, le chef avait reprit sa vil besogne. Enfin, vil pour moi. Mais lui, et je le voyais bien, prenait un malin plaisir à me déshabiller. Comme s'il en tirait une gloire. Mais suis-je bête, bien sur qu'ils en tirent une gloire ! Crystal et moi, on est pas n'importe qui... Je ne pouvait néanmoins plus faire un geste, tellement j'avais peur et mal. Mais la souffrance physique que j'endurais à cause du coup que je mettais reçus dans le côtes ne serait rien comparait à la souffrance moral, et physique !, qu'allait me faire endurer cet homme infâme.
Puis, alors que j'étais en sous-vêtement, accaparé par mon imagination débordante, et que le chef allait finir de me déshabillait, il tomba à mes pieds. Je laissa échapper un petit gémissement de peur, avant de me plier en deux en me tenant fermement les côtes. Un à un, j'entendis des corps lourds tomber au sol. Un à un, je sut que les hommes étaient mort. Je savais que le sifflement que j'avais entendus était provoqué par les flèches de Crystal. Je savais qu'elle venait de nous sauver d'une horrible expérience, que j'aurais bien préféré testé avec Antonio qu'avec ces malfrats. Oups ! Faites comme si je n'avais rien dit... Puis j'entendis le corps léger de mon amie et lieutenant tomber au sol, également. J'attendis patiemment que la douleur cesse, puis je me levai enfin.
Le spectacle était bien vil. Des corps d'hommes morts, du sang partout, Antonio blessé et presque défiguré, et la fine silhouette de Crystal inconsciente, à terre, se vidant de son sang. Je me dirigeais vers elle en grimaçant. Elle n'était qu'inconsciente, et heureusement. Elle se remettrait de ses chocs, comme je venais de le faire. Mais il faudrait panser ses blessures. Elle avait surtout besoin de repos. On en avait tous besoin. Et quelques chose me disait qu'on allait passé par mal de nuits dans la même chambre, sous hautes protections, tout les trois...

- Moi : Je suis désolé, Crystal... Tu me connais, humaine et sans arme, je suis pire qu'un poisson rouge... Je n'ai fait que les ralentir... Quelques minutes... fit-je en passant ma main dans ses cheveux. N'en veut pas à Antonio, ce n'est pas de sa faute si je suis ici... Je l'ai empêcher de me suivre, mais il l'à quand même fait. La faute est à moi...
Je veillais encore sur mon amie, quand un gémissement empreint de douleur me fit sursauter. Je posa délicatement la tête de Crystal sur le sol, puis me dirigea lentement vers le compositeur. Réalisant soudainement que j'étais en sous-vêtements, je rougis et m'habilla, avant d'accourir à son chevet. Bien évidemment, je m'étala comme une serpillère près de lui, la douleur me rongeant les côtes.

- Moi : Ho, Antonio... Je suis désolé, tellement désolé... Je... Enfin...
Pour tout dire, je ne trouvais plus mes mots. Des larmes amères coulèrent le long de mes joues, et je pris son visage entre mes bras. Au bout de quelques instants, je l'aida à se lever, et emmena Crystal avec nous. Je les traînaient tout les deux plus qu'autre chose, mais j'arrivai finalement dans une chambre dites "d'amis" inoccupé, qui serait la notre pendant un certain temps. Derrière moi, j'avais laissé un mince filet de sang. Celui de mon amie... Je ne pouvait les hisser sur le lit tout les deux, je mis mon amie dedans, et alla chercher du "renfort".
Quand je revins, deux gardes m'encadraient. Ils restèrent à la porte, tandis que je pénétrait dans la chambre. Le médecin étant absent ce soir là, on devrait s'en passé. Je trouvé Crystal inconsciente avec un bandage rapide à l'abdomen, et Antonio à moitié éveillé, endormit et inconscient, je ne savais pas trop. Ne sachant que faire d'autre, je me blottit dans son dos, profitant de son "sommeil-éveillé-inconscient" pour l'avoir tout près de moi, et même dans mes bras. Je n'arrivais pas à dormir, et je ne dormirais pas de la nuit, je le savais.
La peur de ne jamais les revoir éveillés me tordait le ventre.

Crystal sentit que l'on la trainait puis une bruit de porte que l'on ouvre puis que l'on referme. Elle sentait tout force la quitté. On l'allongea sur un lit !? Et elle sentit que quelque chose venait appuyer sur sa plaie, elle gémit.

La nuit était tombé quand Crystal reprit connaissance. Elle se redressa et retomba tout aussi rapidement. *Mais que c'est il passé * Elle pensait que s'était un rêve mais pas du tout, sa blessure le lui rappela bien vite ce qui s'était passé. Elle se prit la tête dans les mains *Mais qu'ai-je fais !!" S'apercevant qu'elle n'était pas seul dans la pièce elle retient ses larmes. Elle distingua dans la faible lumière des rayons lunaires Plume et Antonio l'un contre l'autre ce qui l'a fit sourire malgré son amertume envers elle même. Elle descendit doucement du lit, elle ne voulait pas rester ici, elle se sentait oppressé la douleur arracha un petit cri. Le bruit de respiration devant la porte lui appris qu'elle était gardée. Elle s'approcha donc en boitillant près de la fenêtre et l'ouvrit, un courant d'air fit voler ses cheveux. Heureusement même du deuxième étage elle arriverait à sortir grâce à l'arbre qui venait jusque à la fenêtre. Ce qu'elle faisait ressemblait franchement à une fugue. Elle fit l'équilibriste sur la branche avant de descendre doucement de l'arbre. La plaie la faisait horriblement souffrir mais elle ne voulait pas rester encore plus enfermé. Une fois au sol, elle s'éloigna le plus possible puis épuisé se laissa tomber dans l'herbe. Des larmes amers coulèrent sur ses joues :

Crystal : "Je suis un monstre, pourquoi, pourquoi ai-je fais cela ?! Je n'avait pas le droit !!

La douleur qui s'échappait de sa blessure à chaque parole la fit se taire. Cela ne l'empêchait pas de se maudire intérieurement puis finalement, elle s'endormit dans un bosquet sous la clarté de la lune.

Invité

Antonio tenta de se lever avec l'aide de la jeune Alpha, mais elle fut plus obligé de le traîner que de le soutenir. Ils pénétrèrent dans une chambre inoccupée. Plume le déposa délicatement au sol, avant de hisser Crystal sur le lit. Puis la jeune Alpha repartit. Quelques seconde plus tard, il l'entendit revenir. Deux hommes la précédait, mais ils s'arrêtèrent devant la porte. Des gardes... Manquait plus que ça. Mais bon, c'était mieux que rien.

Il sentit la jeune Alpha se blottir dans son dos. Il frémit. S'il en avait eu la force, il l'aurait gentiment repoussé... Il grogna silencieusement, et attendit qu'elle s'endorme. Au moment ou lui-même faillit plonger dans le sommeil, un bruit le fit sortir de sa torpeur. Il entendit Crystal sortir de son lit. Il sentit un courant d'air froid balayer la pièce. Puis plus rien. Il se leva avec douceur, ménageant son corps plus qu'endolorit, et alla à la "salle d'eau". Il vit avec horreur le sang sale sur son visage, et il entreprit de se laver. Il avant une vilaine plaie au front, mais elle ne saignait plus. Il soupira et se dirigea vers la fenêtre. La forme sombre de la jeune femme qui avançait péniblement parmi les ombres.

Antonio soupira en secouant la tête. Il jeta un coup d'œil vers la jeune femme endormit, et la transporta sur le lit. Il alla ensuite péniblement vers la porte, et dit aux garde d'envoyer deux de leurs meilleurs chasseur pour récupérer la lieutenante. Il retourna à la fenêtre, et quelques minutes passèrent avant que deux ombres furtives ne passent dans les lumières du château. Plume bougea.

"Crystal est suicidaire, elle s'est enfuit pas la fenêtre... Mais ne t'inquiète pas, j'ai envoyé deux de nos meilleurs la chercher. Reposes-toi." lui fit-il doucement.

Maintenant qu'il la regardait à nouveau, elle semblait belle et bien souffrante. D'une main douce mais ferme, il appuya légèrement sur ses côtes. Les petits gémissements de douleurs de la jeune femme, et l'aspect étrange qu'avait, au touché, ses côtes, ne le trompèrent pas...

"Tu as une ou deux côtes de cassé, Plume..." fit-il tendrement.

Je m'endormis, blottit contre ce cher Antonio. Je ne savais pas s'il dormait, s'il mourrait, ce qu'il faisait... Et je m'en voulus de m'être endormit...
Je sentis une brise froide dans la pièce. Je ne sentait plus la chaleur du dos d'Antonio...
Je sentis qu'on me soulevais, et je sentis, sous moi, quelque chose de mou...
Toutes ces étrange impressions eurent raison de moi. Je ne savais pas ce qu'il s'était passé, et j'en était honteuse. J'ouvris les yeux, et vit Antonio assis au bord du lit. Inquiète de ne plus voir Crystal, j'allais parler mais il me devança :

- Antonio : Crystal est suicidaire, elle s'est enfuit pas la fenêtre... Mais ne t'inquiète pas, j'ai envoyé deux de nos meilleurs la chercher. Reposes-toi.
J'opinai légèrement. Je ne pouvais que l'écouter, hein ? Puis, si il avait envoyé deux de nos meilleurs chasseurs pour retrouver Crystal... Je n'avais aucuns soucis à me faire. Puis le compositeur se pencha au-dessus de moi. D'un main douce mais ferme, il appuya sur mes côtes. Dès qu'il posait sa main dessus, je poussais des gémissements de douleurs. C'était horrible. Ma respiration était saccadée, et j'haletai presque tellement j'avais mal. Le compositeur me fit tendrement :

- Antonio : Tu as une ou deux côtes de cassé, Plume...
- Moi : Ne t'occupes pas de moi... Antonio... Tu à l'air bien plus souffrant que... Moi...
Il était en bien piètre état. Je sourit faiblement, et lui intima de s'allonger. Pour qu'il le fasse sans râler, je l'attrapa par le col et le força à s'allonger sur le lit. Je posa méthodiquement ma main sur son front. Il était brûlant. Et son teint était plutôt pâle. Il avaient des hématomes sur presque tout le corps. Il allait certainement en souffrir. De même que son souffle, qui semblait irrégulier, saccadé, faible. Je croisa son regard. Le mien était plein d'adoration, d'amour, et de peur. J'esquissai un léger sourire, et posa doucement ma tête sur son épaule.

- Moi : Je t'aime...
Je le lui avait déjà dit, mais je voulais m'assurer qu'il l'avait bel et bien entendu. Soudain, la porte s'ouvrit. On nous ramener déjà Crystal. Le chasseur Number One verrouilla la fenêtre. On ne pourrait même plus l'ouvrir !

- Chasseur 1 : Je suis désolé. Crystal nous a fait comprendre que l'on pouvait pénétrer dans cette chambre également pas l'extérieur.
- Moi : Ce n'est pas grave, Edwardian...
Je me retourna vers Crystal, le regard lourd de sommeil, de peurs et de peine.

Crystal était agité de sanglot même dans son sommeil, une brache craqua, l'odeur de deux membres de la meute la sortirent de son sommeil. Elle secha ses pleurs et les regarda venir.

Homme 1 : "Mademoiselle nous devons vous ramenez.

Crystal : " Et sur ordre de qui ?

L'homme avait l'air extrêmement gêné et fixait ses pieds :

Homme 1 : Du compositeur .

Crystal grogna : Mais de quoi il se mêle, je suis beaucoup mieux dehors que dedans !"

Quoi qu'il en soit elle n'avait pas la force de riposter. Elle suivit donc les deux hommes jusqu'à la chambre des deux blessés. A Chaque pas sa blessure la faisait atrocement souffrir mais elle ne dit rien pas la peine d'en rajouter sinon elle pouvait être sur qu'elle resterait un mois enfermé.

La porte s'ouvrit, Plume et Antonio étaient l'un à côté de l'autre sur le lit. Crystal rougit jusqu'aux oreilles et alla s'installer sur un matelas près de la fenêtre qui évidemment fut fermé à double tour *M'énerve et j'vais devoir supporter les deux autres* :

Chasseur 1 : Je suis désolé. Crystal nous a fait comprendre que l'on pouvait pénétrer dans cette chambre également pas l'extérieur.

Plume : Ce n'est pas grave, Edwardian...

Crystal regarda sa chef dans les yeux avant de grommeler :

Crystal : Si on n'a même plus le droit d'aller faire un tour surtout pour éviter de vous supporter. Bon ca va allez excuse moi et puis maintenant dodo.

Et elle tourna le dos à son amie pour admiré la lune, évidemment elle ne rendormit pas *fallait sans douter* Elle écoutait les respiration à peu près régulières d'Antonio et Plume.

Le lendemain, dès que les premiers rayons du jour s'infiltrèrent dans la pièce, elle demanda l'autorisation de sortir :

Garde 1 : Nous avons l'obligation de laisser personne ni entrer ni sortir
Crystal : J'aurais besoin de me changer, me laver et prendre un bon bol d'air frai avant d'exploser.
Garde 2 : Nous allons appelé quelqu'un pour que l'on aille chercher des vêtements propres mais veuillez vous reposez.
Crystal : bien.

Et elle poussa un gros soupir en allant retourné sur son lit. Elle trouvait injuste d'être enfermé alors que dehors il faisait beau * Dès que Plume se réveille, on aura une grosse discussion, elle n'a pas le droit de me cloîtrer dans cette maudite pièce."

On frappa doucement à la porte, Crystal ouvrit, prit ses vêtement referma la porte et alla se nettoyé dans la salle d'eau puis se rhabilla et retourna à la fenêtre. Elle passa son temps à regarder au dehors, le va-et-vient incessant des invités, des patrouilles ...

Invité

"Tu as une ou deux côtes de cassé, Plume...
- Ne t'occupes pas de moi... Antonio... Tu à l'air bien plus souffrant que... Moi..."

Antonio soupira. Ah les filles ! Pourtant, elle le força à s'allonger sur le lit, le tirant même par le col. Il allait grogner, mais Plume procéda à une minutieuse inspection. Elle posa sa main sur son front, découvrit plusieurs dizaines d'hématomes... Il soupira. De longs jours de souffrances s'annonçaient. Leurs regards se croisèrent. Quelques secondes après, elle posait sa tête sur son épaule, et souriait.

"Je t'aime..."

Antonio ouvrit subitement les yeux. Il avait oublié... Il se mordit la lèvre.

"Plume, écoutes, je désolé..."

Antonio n'eut pas le temps de finir sa phrase. Edwardian entra dans la pièce, avec Crystal. Antonio se leva lentement du lit et tira une chaise, sur laquelle il s'assit. N'ayant rien d'autre à faire, cloitrer dans cette pièce avec deux jeunes femmes des plus importante, il prit une feuille, de l'encre et écrivit. Antonio ne dormit pas de la nuit. Avant d'aller se coucher, Crystal fit à Plume :

"Si on n'a même plus le droit d'aller faire un tour surtout pour éviter de vous supporter. Bon ca va allez excuse moi et puis maintenant dodo."

Il eut mal au coeur pour Plume. Le compositeur savait que le supporter était simple comme bonjour ; il s'effaçait dans l'ombre, se rendait presque invisible, menait sa petite vie silencieuse sans vraiment s'occuper des autres...

Le lendemain matin, il écouta toute la discussion entre Crystal et le garde, qu'il essaya d'identifié. Hörner ? Sans doute. Il soupira silencieusement, et garda sa tête couché contre la table, le temps que Crystal s'habille. Puis il releva prestement la tête. A son visage, on pouvait voir qu'il n'avait pas dormit de la nuit.

"C'est de ma faute." lâcha-t-il en se levant pour rejoindre la jeune femme. "Ne lui en veut pas... Tu ne la connais pas depuis si longtemps que moi." fit-il amertume. "Et si on est là, ce n'est pas de sa faute, est-ce clair ? Qui a accepter de suivre docilement nos agresseurs ? Si tu t'étais défendus, toute la salle t'aurais aidé !" fulmina-t-il.

Il jeta un coup d'oeil à Plume. Il n'y comprenait plus rien. Le jour se leva, peu à peu, et la pièce fut innondée de lumière. Plume s'éveilla. Avait-elle dormit ?...

Je m'endormis. Et même plutôt bien ! Quand elle s'éveilla, elle vit que la tension était palpable. Elle tenta de se lever, mais abandonna. Ses côtes la faisait bien trop souffrir. Comment font Antonio et Crystal ?... Bref je contemplait pensivement le plafond quand Antonio et Crystal entrèrent dans mon champs de vision. Alors, je fis un effort suprême pour me relever... Et j'attrapai le col de mon amie et celui d'Antonio avant de me casser la figure par terre, mes deux "amis" tombant, eux, sur le lit. Le destin m'en voulait, c'est pas possible !!
Je regardais les deux compères. Et, à mon plus grand soulagement, le médecin entra. S'ensuivit presque une bataille pour que je le force à inspecter Crystal et Antonio avant moi. Pendant ce temps, je restait silencieuse, dans la même position que quand j'étais tombé.
Je ne savais vraiment plus quoi penser, ni que faire. Je ne savais plus où j'en étais... J'étais perdue, c'était bien le mot. La tête me tournait. Je soupira. Le soleil se déversait sur moi, tel un baume. Le printemps était de retour. C'était un grand soulagement.

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