Ne devais-je pas être seul ? [ Pv :: Elwing ]

Ne devais-je pas être seul ?
[ Pv : Elwing ]

Je marchais tranquillement dans la plaine verte, mes pas faisant légèrement craqué l'herbe sous mes pieds. Je me baladais de nuit dans cette immensité vertue, qui me rappelait pleins de bons souvenirs. Mes bras croisés derrière la tête, j'étais serein, et je ne pensais à rien. Je faisais le vide de mes pensées, la douce lumière du croissant de Lune éclairant ma route. Je fermais les yeux, et marchait lentement. J'avais fais de la route pour arriver jusqu'ici, car les terres du Groupe étaient loin, mais en faite, je ne m'étais pas vraiment rendu compte que j'étais arrivé ici. Comme si mes jambes m'avaient guidés jusque là. J'ouvris les yeux, et pencha ma tête derrière moi pour observer les étoiles. Je m'arrêta, et tourna mon regard sur le côté. La pierre plate, elle était là. Mais il n'y avait personne. Un sourire se dessina sur mon visage. Je m'avança vers la pierre, et m'y assis, avant de m'allonger dessus, la tête tournée vers la voûte céleste. Je souriais toujours. Pourquoi étais-je si ... Pure ? Il ne m'était rien arrivé de marquant, juste la rencontre d'une Bannie dont je ne sais toujours pas le nom.

Je referma les yeux, et écouta le silence. Il y eu juste un oiseau de nuit qui passa au dessus de ma tête, puis plus rien. Le vent se mit à souffler, doucement. Il vint caresser mes cheveux qui s'agitèrent légèrement. Soudain, je sentis une odeur. Une odeur que le vent m'avait apporté. Je me dressa subitement et m'assit sur la pierre. Sans tourner la tête, je scrutais la plaine des yeux. Il y avait quelqu'un. Je le savais. Mais cette odeur ne ressemblait à aucune colonie. Pas de chat, pas de lynx, pas renard mais il y avait un peu de ... Loup. Voilà, il y avait une faible odeur de loup. Je sauta dans l'herbe, et baissa a tête avant d'à nouveau fermés les yeux. Tous mes sens en alertes, prêt à bondir sur la personne qui était dans les parages ...

"Dans la vie, il est des rencontres stimulantes
qui nous incitent à donner le meilleur de nous-même,
il est aussi des rencontres qui nous minent et qui peuvent finir par nous briser."

[Marie-France Hirigoyen]

Je courrais le long des buissons, en riant, regardant les étoiles dans le ciel, et mon père installait près d’un arbre dans sa chaise longue, je m’approchai encore de lui et m’arrêta à ses côtés où je posai ma tête contre son épaule. Il avait quelque chose à me dire, les dernières paroles que j’entendis de sa voix : « Regarde cette étoile. Un jour j’irais la rejoindre. Les nuits étoilées, tu la regarderas, et tu n’oublieras pas que ton père veille toujours sur toi.»

"La faible sensation des larmes
Sur mes joues trempées par la pluie
Le doux regard sur le visage des voyageurs."

Une vie tellement simple, et pourtant, empli de souvenirs, installé sur la branche d’un arbre en hauteur, j’ouvris les yeux, un sourire béat aux lèvres, le regard perdu entre les étoiles, me rappelant les paroles de mon père avant de mourir. Non je n’avais pas oublié, rêveuse comme lui, de regarder cette étoile, et me rappeler les souvenirs de mon enfance. Un craquement me reveilla alors mais je n’y prêtai guerre attention, je ne regardai pas se que c’était, je le savais déjà.

"Dans le fond se joue discrètement
La mélodie de notre enfance
Mes souvenirs que j'essaie désespérément de rattraper errant sans but."

L’odeur d’un renard, lui aussi devait surement chercher la tranquilité de la nuit, il s’allongea sur une pierre, c’était ma première rencontre depuis que j’avais quitte ma mère, la laissant seule avec ses folies, ne voulant plus avoir à lui obéir, voulant enfin être libre comme l’air.

"Mais avec toutes ces petites ailes
Issues de mes rêves
Nous irons ensemble en traversant la mer lointaine et les cieux.
A l'endroit ou mes souvenirs se sont effacés."

Je finis quand même par me relever pour m’assoir et attraper mon sac, réveillant alors le jeune homme qui semblait avoir trouvé mon odeur, j’en tirai ma flute que je regardai un moment, seule souvenir de mon père, cadeau de noël, je la pris entre mes mains, et la posa contre mes lèvres, et je laissai aller la mélodie, si douce, mais presque envoutante, se rependant dans la plaine étoilée.

"Tu éclaires pour moi le chemin dans l'ombre de la nuit
Oh, ton doux chaleureux regard...
Tu me manques tant..."

J'étais toujours assis sur la pierre plate. J'avais lentement glissé ma main sous ma cape et la posé sur le manche de mon poignard. Il fallait être prêt au cas ou la personne déciderait à me sauter dessus. J'avais toujours les yeux fermé, et les oreilles tendues, attentif à chaque craquement de branche. J'entendis une petite mélodie dans mon dos. De la flûte, c'était quelqu'un qui jouait, et qui n'avait apparemment aucune attention de combat. Je me laissa tomber en arrière sur la pierre, lâchant le manche de mon poignard et ouvrit les yeux, fixant le ciel étoilé.

Je resta comme sa un moment, à écouter la musique qui venait d'un arbre derrière moi. Tel une berceuse, j'aurai pu m'endormir, mais je ne préférais pas. Je décida enfin à me lever. J'étais de dos à l'arbre quand je me dressa dans l'herbe. Ensuite, je me tourna lentement dans la direction de l'arbre. Je remarqua qu'il était bien feuillu, et que je n'arrivais pas à voir qui se cachait dedans, malgré ma bonne vision de renard. Je m'approcha de l'arbre. Je me trouva face à son tronc, et je n'avais pas prononcé un mot. J'attendis encore un moment, puis leva la tête. Il y avait une jeune fille aux longs cheveux bruns claires, un peu plus jeune que moi, allongée sur une branche. Je ne savais que dire, et les mots sortirent finalement tous seuls.

-J'aime bien cette mélodie, c'est apaisant ...

Je n'avais pas parlé fort, mais je n'avais pas chuchoté non plus. Elle devait m'avoir entendu, à moins qu'elle soie sourde, se qui m'étonnerait beaucoup.

Mes doigts jouaient sur la flute comme ils auraient pu jouer avec un bâton, à l’aise. Le vent dans mes cheveux fessait s’éparpillé les notes dans la plaine, en cette nuit étoilée, plus aucun bruit ne résonné, si ce n’est le son de ma flute. Les oiseaux avaient finit par tous se taire. Le jeune homme c’était détendu. Je fermai les yeux. Ecoutant cette douce mélodie à mon tour. Etant jeune, mon père m’avait offert cette flute avec la promesse qu’avant sa mort, je serais aussi bien en joué que lui. Une promesse qu’on avait tout les deux remplis, m’entrainant jour après jour, j’avais appris à écouter le son de ma flute, a en ressentir chaque sensation, même les plus profondes, une telle liaison d’esprit avec… un simple instrument de musique ? Non c’était plus qu’un instrument c’était un souvenir, et cette musique que j’avais eu le courage de joué une dernière fois a mon père sur sa tombe malgré la pluie, c’était la sienne, c’était sa voix résonnant dans mon esprit. Une étoile filante passa au moment ou je terminai les deux dernières notes. J’entendis un bruit de pas s’approchant de l’arbre, c’était lui. Sans un mot il observa l’arbre, croisant mon regard, c’était un garçon aux cheveux or et aux yeux émeraude. Il chercha ses mots, qui finirent par sortir, j’attendis un instant avant d’y répondre :

-Merci. C’est un souvenir. Je m’appelle Elwing, on le traduit par pluie d’étoile. Et vous jeune homme ?

Son regard était doux, il ne voulait aucun mal a première vue, il était juste a la recherche de tranquillité comme je l’avais pensé. Je glissai ma flute dans mon sac et descendis de l’arbre d’un bond de félin pour atterrir juste a côté de lui.

Elle cessa de jouer, et elle attendit un moment avant de me répondre. Elle s'appelait Elwing, un prénom que je n'avais encore jamais entendu. Elle rangea sa flûte dans son sac et sauta habilement sur le sol pour atterrir à côté de moi. Je la regarda un moment, et constata qu'il n'y avait aucun bruit. Avant, il y avait la mélodie qui sortait de la flûte d'Elwing, mais maintenant, il n'y a plus rien, le silence total. Juste une légère brise qui venait faire voleter les feuilles de l'arbre. Je me décida à répondre, elle semblait juste me connaître, et semblait n'avoir aucune mauvaise intention. Je sentais que je pouvais lui faire confiance.

-Et moi je suis Ewan, guerrier du Groupe.

Je sentis discrètement l'air. Elle sentait le loup, mais pas la Meute, elle devait être Solitaire. Je me retourna et m'écarta un peu de l'arbre, pour ne plus être dans son ombre et éclairé de la faible lumière lunaire. Cet endroit me rappelait tellement de choses. Je revoyais le jour de ma rencontre avec Anelora, la nuit de notre premier rendez-vous en cachette, qui avait finit par une bataille avec un ours. Tant de souvenirs qui étaient gravés dans ma mémoire, mais il y en aurait d'autre, c'était sur. Je pivota sur mes talons pour refaire face à la jeune fille.

- Tu es Solitaire n'est-ce pas ? demandais-je en souriant

Un renard bien curieux, avec une âme de rêveur profond ? Surement, a quoi pouvait-il pensé d’autre qu’au souvenir du temps ? Il Se retourna et s’écarta de l’arbre, regardant les lieux comme ci c’était la première fois qu’il passait par là, pourtant, il semblait bien connaitre les lieux, quand il se retourna pour me demander si j’étais bien une solitaire je lui sourie a mon tour et répondit simplement d’un hochement de tête.

-J’ai toujours rêve a ma liberté.

Je repensai au malheur passé avec ma mère tout en disant cela, pourquoi était-elle devenu comme ça suite au divorce de mes parents ? Je ne l’avais jamais compris, mais je l’a haïrais toujours pour se qu’elle est devenu.

-On a tous un passé… Quel est le tient ?

Une question direct et franche, mais j’aimais bien en apprendre plus sur ceux avec les quels je prenais le temps de parler.

Elle me répondit en souriant et en hochant la tête qu'elle avait toujours rêvé de sa liberté. Moi, je fais partis du Groupe, mais je suis quand même assez libre. Je me laissa tombé dans l'herbe légèrement humide, et pencha ma tête en arrière pour observer encore et toujours le ciel étoilé. Elwing me demanda de lui raconter mon histoire. Je releva la tête, et réfléchis quelques instants.

-Il n'a rien de spécial, mais si tu le désire ...

Je m'assis en tailleur en face d'elle. Il m'était arrivé beaucoup de choses depuis mon arrivé ici, et sa faisait depuis longtemps que je n'avais plus repensé. Mais sa ne me faisait rien d'en parler.

-Je suis né dans une famille de riche. Mes parents, je ne les voyais jamais. Mais j'étais encore trop jeune pour m'occuper de moi tout seul, alors il y avait une domestique qui s'occupait de moi. Elle était tellement gentille ... C'était une deuxième mère. Et là-bas, je n'avais pas d'amis, car je n'osais pas sortir de chez moi, même pas pour allé à l'école car je n'y allais pas, c'était un professeur privé qui me donnait mes cours.

Je m'arrêta une poignée de secondes. Un sourire s'était dessiné sur mon visage, sans que j'en sache la raison.

-Et quand mon âge était assez élevé pour que je puisse quitter la maison, et bien je suis partit. Sans me retourner.

Je me releva, resta comme sa, sans un mot. Le silence s'était à nouveau installé, et la douce brise de la nuit refit son apparition.

Un passé de riche, lui aussi alors, mais nous n’avions pas grand-chose en commun pour autant. Quand il eu finit, il se releva, le silence était de retour, cette nuit fraiche et calme me reposer, je serais ma flute dans ma main, me rappelant certain souvenir, je soupirai avant de reprendre la conversation.

-Nous n’avons pas grand-chose en commun alors.

Lui ne voyait pas ses parents, les miens étaient séparé de puis longtemps avant la mort de mon père, une difficulté à supporter, mais ma mère avait fini par noyer sa haine dans l’alcool, et avait perdu tout sens a la vie.

-A la suite du divorce de mes parents j’ai choisi de vivre avec mon père, une vie de riche, nous pouvons dire… Mais j’étais heureuse.

Je me rappelai alors les souvenirs de mon enfance, l’herbe sous mes pieds, la chaleur du soleil, un brin de vent dans mes cheveux, j’étais heureuse, je jouais, je rigolais, et j’avais tout pour moi. Mon père étant riche, je vous laisse deviner la villa de rêve dans la quel il vivait. Mais l’endroit ou je passais le plus de temps était le jardin.

-Malheureusement, mon père était gravement malade, sa vie n’était que très courte. Je vivais chaque jour avec la crainte que se soit son dernier. Le jour de la mort de mon père, j’ai… tout perdu.

Le jour de sa mort, je me souviens encore pleurer a son chevet, ma mère était en route pour venir me chercher, beaucoup de monde me donnait leur condoléance, je n’en n’avais rien à faire, je ne voulais pas être avec ma mère.

-Ma mère était, folle, elle ne sait jamais remit du divorce de mes parents.

Avec elle, tout n’était que haine, vengeance, elle m’a fait payer le choix de vie que j’avais pris, elle aurait voulu me garder pour elle, je n’ai pas accepté, je préférais la compagne tranquille de mon père.

-J’ai préférais fuir que de vivre avec elle.

Je termina ma phrase dans un silence complet. Ma flute en main, seul souvenir de mon passé.

J'avais écouté son récit avec attention. Suite au divorce de ses parents, elle était partit vivre chez son père qui était grandement malade. Je ne dis d'abord rien. C'était deux passé bien différent. Moi qui ne voyait jamais mes parents, et elle qui était divorcé. Nos passés n'étaient pas gais, mais maintenant, j'avais réussis à oublié. Oublier, et parfois la meilleure chose à faire. Je lui souris, et dit :

-Si tu es partit, se n'est pas pour rien. C'est pour un nouveau départ, que tu peux prendre ici. Parfois, il faut savoir oublier les mauvaises choses, même si ce n'est pas facile.

Je lui avais parlé sincèrement. Après, qu'elle m'écoute ou pas, c'est à elle de voir. Une chauve-souris passa juste au dessus de ma tête. Je pivota sur mes talons et regarda ou elle partait. Elle allait dans l'immensité de la plaine. De nuit, se lieu pourrait presque nous faire frissonner, mais je connaissais l'endroit, et je n'avais pas vraiment peur. Par contre, j'espérais que nous n'allions pas faire de mauvaise rencontre. Un blaireau, des brigands et un ours, sa faisait beaucoup. D'ailleurs, la tombe du blaireau que j'avais enterré avec Anelora ne devait pas être bien loin.

-Hj- Un peu cour mais je vais manger xD -Hj-

Oublier, tourner la page, effacer les souvenirs, sa pourrait paraitre simple, j’y avais déjà pensé, mais en faite, non ce n’était pas aussi simple, en tout qu’a il fallait du temps. Un courant d’air passa sur mon épaule, me fessant assez frissonner, je regardai discrètement dans mon dos, le silence était pesant.

-Tu n’as pas l’impression d’être… observé. Lui demandais-je

Je m’accroupis au sol et rangea ma flute dans le sac, un buisson remua alors étrangement, plus loin de notre position, je sifflai pour attirer l’attention d’Ewan des fois qu’il ne l’est pas vu. Il y avait quelque chose qui nous épier par là bas, mais qu’est ce que cela pouvait être ? Je sentais mon cœur battre a tout rompre.

La brise me fit frissonner. Quelque chose ... Nous n'étions plus seul. Elwing me demanda si je ne me sentais pas observer. J'hocha la tête, et essaya de regarder un peu derrière elle, il n'y avait rien. La jeune fille attira mon attention derrière moi. Je fis volte face, et remarqua que le buisson qui était là avait légèrement bougé. Coup de vent, animal, humain ? En tout cas, ce n'était pas la brise qui avait fait sa. Je sortis mon poignard, et marcha un peu sur le côté pour essayer de voir se qui se cachait derrière. Je fixa le fourré d'un regarda glacial. La chose savait qu'elle avait été repéré. Je fis un saut sur le côté pour arrivé à quelques mètres derrière le buisson, et un homme se dressa sur ses jambes avant de décocher son sabre. Je le regarda pitoyablement.

-Ooh ... Pauvre homme. Un contre deux, sa fait pas le poids tu aurais meilleurs temps de fuir. dis-je en me retenant de rire.
-Parle pour toi blondinet !

Je le regarda d'un air interrogateur, puis l'homme fit un signe, qui semblait s'adresser à des gens invisibles. Au même moment. Des brigands sortirent de leur cachette. Que se soit des rochers, des buissons, des arbres, il en venait de partout. Je resta bouche-bée, et l'homme qui se tenait devant moi éclata d'un rire sadique.

-Ooooh ... Pauvres amis. Deux contre vingt, sa fait pas le poids, seulement que là tu ne peux plus fuir ...

Il fit un saut, et arriva devant moi. Deux autres hommes arrivèrent, tous une épée en main. Je vis que deux sortaient de derrière l'arbre ou était Elwing, et je la prévins.

-Elwing ! Derrière-toi !!!

Au même moment, l'homme qui m'avait parlé lança un coup d'épée dans le ventre. Je me baissa de justesse, et tenta un coup de pied dans le tibia. Il leva la jambe, et j'en profita pour donné un coup dans la deuxième. Il faillit tomber sur moi. Je glissa sur le côté, empoigna mon poignard et lui enfonça dans le dos avant de me relever.

-Encore dix-neuf !

Un homme s’était caché dans le buisson, que fessait-il là a nous épier ? Ewan semblait en rire. Mais moi pas vraiment, mon flaire de loup ne me trompait jamais, il n’était pas seul, sa aurait été trop simple sinon. Je restai sans bouger, fermant les yeux pour laisser mes sens me guider, il n’y avait pas que lui, quand la voix d’Ewan me percuta, je sautai sur le côté au moment ou une épée me frôla de justesse, laissant échapper un soupire. Dix-neufs ?! Et Ewan avait lançait ça comme-ci c’était réellement simple pour lui, un peu prétentieux surement. Deus vagabonds m’arrivaient dessus, leurs épées en avant, la rage dans les yeux, une envie de folie aussi. Je laissai échapper un soupire, on ne pouvait donc pas être tranquille cinq minutes ici ? J’attendis que c’est deux là arrivent sur moi pour sauter en l’air, me rattrapant a la branche de l’arbre au dessus de moi, les deux idiots restèrent un moment a me regarder me balancer comme un singe sur sa chambre, oui un singe, mais pas n’importe le quel, je me hissa dans l’arbre, en hauteur j’avais au moins un avantage, sauf que sa aurait été trop facile si ces deux là n’avaient pas essayer d’escalader l’arbre, l’un par le tronc, l’autre essayant la branche. Non, dommage, ils ne sont pas aussi habile que moi c’est deux lourdaud, je profita de leur occupation pour monter de plus en plus haut dans l’arbre, jusqu'à l’endroit ou j’avais laissé quelques de mes affaires, un carquois que je passa sur mon épaule et mon arc, j’attrapa une flèche, et visa l’autre idiot d’un bas, toujours en train de tenter d’escaler, tient il avait réussi a se soulever de un mètre, pas mal, il attrapa la branche de l’arbre quand la flèche partit, telle le vent elle siffla en percutant sa cible, encore un en moins, a qui le suivant ?

En quelques secondes, je me retrouva encercler par au moins cinq hommes. Sa allait être difficile. Deux contre vingt ... Je soupira. Ils avançaient vers moi. J'allais jouer un peu. Ils arrivaient sur moi. Sur qu'ils allaient tous me déchiqueter avec leur arme, quand je claqua des doigts pour devenir un renard et courir sous les jambes d'un qui tomba en avant. Sa fit un croche-pied à un autre qui tomba sur lui, et j'en profita pour sauter sur le dos du deuxième en grognant. Je me retransforma en humain, décocha mon poignard, et lui enfonça dans le dos, avant de sauter en arrière. Je regarda comment se débrouillais Elwing du coin de l'oeil, et je la vis dans un arbre, avec un arc, venant de tirer sur un de nos agresseurs. L'autre s'était relevé, et maintenant, ils venaient tous vers moi. Je les regarda. Quatre. Quatre hommes qui fonçaient sur moi. Il fallait que je trouve une idée. Que je les surprenne. Je tourna la tête pour voir derrière moi. Rien d'intéressant a par de la verdure. Je mis mon poignard devant moi, prêt à en découdre. Ils se mirent à courir dans ma direction, tous leur arme bien en évidence devant eux. En même temps, ils m'encerclèrent une nouvelle fois, et ils foncèrent sur moi. Cette fois, je sentais que j'allais y laisser ma vie. Pour tenter une dernière chose, je me baissa, et j'entendis les armes s'entrechoquer et des cris de douleur venir des hommes. Je leva la tête et vit qu'ils s'étaient ... Entre tué ! Je me dressa sur mes jambes. Se n'était pas beau à voir. Mais ils étaient vraiment stupides ...

J'entendis un bruit de pas dans mon dos. Je fis volte face et vit un homme avec une longue épée et un sourire sadique venir vers moi.

-Tu ne vas pas aider ta petite copine ? dit-il en gloussant
-Elle n'est qu'une amie, et je tien d'abord à vous tuez.

Il n'attendit plus, et donna un rapide coup d'épée qui était destiné à me traversé le ventre. Je sauta, et lui envoya mon pied au visage. Il tomba en arrière. Il semblait sonné. Je me retourna. Deux hommes étaient déjà là ! Mais ils étaient plutôt loin et ne tiraient que des flèches. Je les évitait habilement, quand je sentis quelque chose me tiré le pied en arrière. Je tomba en avant, la tête dans l'herbe. C'était l'homme que j'avais assommé qui venait de me faire tomber. Les deux autres arrivèrent, prêt à me lancé leurs flèches sur moi. J'étais fais ...

Finalement cette soirée n’était pas de tout repos, moi qui avait rêvé de pouvoir jouer de la flute toute la nuit, c’était loupé, du haut de mon arbre je regardais Ewan se débrouillais comme il pouvait, que je descende l’aidée ? L’idée m’avait traversé la tête, mais non j’étais bien installé là haut. J’aurais même pu siffler un petit air pour accompagner le combat. Ewan se retrouva alors encercler entre un groupes d’hommes, pas jolies a voir comment allait-il s’en sortir cette fois ? Il regarda de tout coter l’air plus inquiet que tout a l’heure. Toujours aussi bien installai au sommet de mon arbre j’en profitai pour bailler longuement quand j’entendis des hurlements, je ramenai mon regard sur la scène, astucieux et malin ce garçon finalement. Ces ennemis c’était, oui, entre-tué se qui me fit sourire. Je regardai ou en était le groupe de singe qui essayait désespérément d’escalader l’arbre, il devait être une dizaine maintenant.

-On te tient enfin ! Lança l’un deux en essayant de m’attraper le pied.
-Tu crois vraiment ? Lui répondis-je l’air amusé.

Je me relevai, regardant où en était Ewan, pour le moment sa pouvait aller, je pris un peu d’élan sur la branche et me laissa tomber dans le vide, je fis un tour pour me rattraper agilement sur mes jambes, pendant que le groupes accroché a leurs branches me regardé en se demandant comment j’avais fait ça…

-Bon et bien bonne chance pour la descente les garçons.

Décidé à ne pas se laisser avoir aussi facilement, celui qui avait tenté de m’attraper plutot –leur chef surement- hurla à ses hommes de sauter à leur tour. Mauvaise idées. Ses idiots lâchèrent donc leur prise, pour finirent par se ratatiner au sol. Seul lui ayant enfin atteint la plus haute branche n’avait pas sauté. Il me fallu une seconde pour attraper une flèche, l’armé, et la tirer, plus rapide que le vent lui-même, et qui toucha sa cible comme souhaité, l’homme percuter a la jambe, perdit l’équilibre et tomba a son tour dans le vide. Aller dix en moins. Je me retournai alors vers Ewan quand j’assistai à la scène en cour. Le garçon était à terre, attrape à la jambe par un de ses brigands et deux hommes avec leurs flèches le visaient. Un autre groupe de cinq hommes ayant remarqué l’avantage foncèrent à leurs tours sur lui. Alors fessant le compte, deux archers, cinq hommes armé de leurs épées, et un idiot lui tenant la jambe, il me fallait une idée et vite. J’armai de nouveau mon arc et libéra une flèche qui alla percuter l’homme a terre qui lui tenait la jambe libérant Ewan, mais il était toujours a terre, et le temps de se relever lui serait surement fatal, je claquai donc des doigts, en un flash de lumière je me retrouvai dans ma peau de loup, les deux archers avaient armé leurs arcs prêt a tirer, je fonça sur eux a une vitesse surprenante, et sans prendre crainte de leurs flèches qui étaient maintenant dirigé vers moi, je leur sauta violement dessus. Ils tirèrent, tout se fut en une fraction de seconde. La douleur fut insupportable, deux flèches m’avaient percuté, une a la jambe et l’autre dans le bas du ventre, mais profitant de ma situation les ayant couchés au sol, d’un cou de crocs bien placé je leur arrachai la chair.

Des hommes, ayant vu que sa tournait à leur avantage, rappliquèrent vers moi. J'avala difficilement ma salive, et leur fit un sourire ironique, leur montrant qu'ils n'étaient pas vraiment obligé de tiré, même s'il le ferait avec plaisir. Une flèche fila devant moi, et termina sa course dans le corps de celui qui me tenait la jambe, Je sentis la prise se défaire. J'agita mon pied, et il se laissa tomber faiblement. Bon, un de moins, il y en avait encore sept autour de moi, prêt à m'achever. Un flash de lumière apparut un peu plus loin, et les archers cessèrent de me viser. Sa devait être Elwing qui venait de se transformer en louve. L'animal sauta au-dessus de moi, et reçut deux flèches, mais elle mit les deux hommes à terre, arrachant leur peau. Deux de moins, mais les autres n'étaient pas prêt de me lâcher. Je resouris de mon sourire bidonné, et tourna sur moi-même, toujours couché, en tendant ma jambe. Ils ne s'attendaient pas à sa, et ils s'écrasèrent sur le sol. Je me releva et prit mon poignard. J'en tua deux, mais trois autres avaient réussi à se relever. Je fis tourné mon poignard dans ma main, et attendit qu'ils chargent. Je leur fis un signe, les invitant à venir, et ils foncèrent sur moi. Cette fois, j'allais compté sur l'habileté.

-Approchez bande de débiles ...

Ils arrivèrent. Ils s'élancèrent avec leur arme, sur de me tuer, mais je sauta dans les airs, fit une roulade, et me retrouva dans le dos d'un. Je lui enfonça mon poignard dans le dos, puis fit volte-face, et donna un coup de pied dans le dos d'un. J'entendis un craquement, aïe ... Sa devait être une vertèbre. L'autre se retourna, et je lui balança mon poing dans la tête avant de lui donné un autre coup de poignard dans le ventre. '' Tu as fais fort là Ewan ... ''

Le gout du sang dans ma bouche me dégouté entièrement, tuer pour survivre, c’était ça la nature de cette vie, je reculai de quelques pas, mais la douleur était atroce et m’empêchait réellement de bouger, j’avais mal, affreusement mal, et je n’osais pas reprendre mon apparence humaine. Je tentai de me relever, en vain, je ne pu que me recoucher, a la porté de n’importe le quel de ses imbéciles. Je n’avais pas regardé les flèches, surement que les blessures étaient grave, mais j’avais tellement mal, que je ne pouvais que fermer les yeux pour me retenir d’hurler. Etait-ce donc ma fin ? Juste pour sauver, un garçon que je ne connaissais que très peu, et qui… Un hurlement me fit malgré moi rouvrir les yeux pour fixer se qui se passait en face de moi, Ewan enchainait cou sur cou, avec une telle souplesse dans ses gestes, une habilité hors du commun et un charme qui pouvait faire tomber n’importe quel fille, n’importe la quel hein… Pour le moment je n’étais pas réellement d’accord avec le fond de ma pensée, il était bien en train de se battre et moi en train d’agonisé de mes souffrances, quel gentleman pour abandonner une louve sans défense, en parlant de défense… Le groupe d’oiseaux tombé de leur nie venait de s’être réveillé de leur sommeil et malheureusement pour moi de très mauvaise humeur de voir leur chef blessé et presque mort, j’aurais voulu me faire tout petite, ou disparaitre pas n’importe quel tour de magie, mais tout leurs regards était déjà fixaient sur moi je ravalai difficilement ma salive. Epée en main, cette bande d’imbéciles fonçaient déjà dans ma direction, avec un effort sur humain, je tentai de nouveau de me mettre debout, j’y arrivai, mais je retombai directement a terre, ma jambe me fessait atrocement souffrir. J’allais mourir, et cette fois, personne ne viendrait me sauver ! C’est dans se genre de situation qu’on voit sa vie défilé, son passé, comme son présent, et on arrive même a imaginer le futur une dernière fois. Deux d’entres eux ayant plus d’avance que leurs compagnon était désormais sur moi, il aurait fallu un miracle pour que je m’en sors, je fermai les yeux, ayant dit adieu a tout mes souvenirs.

J'étais prêt à tous les battre. Pour le moment, je tenais, ils étaient beaucoup, mais très stupides. Je vis que des hommes se dirigeaient à un endroit précis, et semblaient m'ignorer. Je fis volte-face dans leur direction. Elwing ! Deux s'approchaient dangereusement d'elle. J'écarquilla les yeux, mais je n'attendis plus. Je me transforma, et fila dans sa direction. Arrivant de face aux deux hommes qui étaient prêt à la tué. Je grognais, on aurait presque pu croire que j'étais enragé. J'allais de plus en plus vite, puis je bondis, dans les airs je me transforma en humain. J'envoya mon pied dans le visage d'un, et mon poignard dans la poitrine de l'autre. Je retomba sur le sol, et les hommes s'écrasèrent, raides morts. Je me redressa, et regarda les autres s'avancé.

-Vous en voulez encore ...

Comme pour me répondre, ils se mirent à courir dans ma direction en poussant des cris d'assaut.

-Comme vous voudrez.

Je me mis devant Elwing, et m'approcha lentement du groupe. Je regarda autour de moi, et constata que c'était ... Les derniers. Je soupira, puis retourna à l'intention des hommes qui arrivaient. Je fis joué mon poignard dans mes deux mains, puis me mit en position de défense. Ils ne cessèrent pas leur course. Bon, une idée vite. Trop tard, ils étaient là, devant moi. Je bloqua une épée avec mon poignard et envoyant un coup de pied dans le ventre de celui qui avait tenté de m'avoir. Il gicla un peu plus loin. Juste assommé, mais c'est déjà sa ...

Je ne devrais pas être déjà morte ? Ou c’est ça la mort ? J’entendis un hurlement, comme une bête enragée, je n’ouvris pas les yeux pour autant, assez tremblante pour l’instant, je voulais hurler ma peur, mais la douleur de la flèche dans mon ventre m’empêchait le moindre geste brusque. J’allais mourir, pourtant dans une dernière volonté j’ouvris mes yeux, voulant voir la mort en face… La mort… Ou le paradis oui. Les deux hommes étaient déjà mort, et devant moi se tenait Ewan, machine de guerre, inépuisable, quel paradis, ce garçon était si magnifique, si… talentueux, il ne s’arrêtait jamais, enchainant attaque sur attaque, si le prince charmant devait exister je l’avais trouvé, je pourrais mourir en paix. L’aidé ou attendre qu’il finisse sa danse mortel, il se débrouillait bien lui-même et j’étais assez blaisé pour aujourd’hui. Cette envie de fermer les yeux, pour dormir, dormir… D’un profond sommeil, mon regard était flou, je ne comprenais plus rien a se qui se passait autour de moi, dormir a tout pris, je fermai les yeux et laissa mes pensées envahir mon esprit, tout était trouble, je ne pus qu’entendre le hurlement d’un de ses bandits en train de se faire arracher les membres surement. C’était ça la mort ? Peut-être que finalement la flèche avait touché un organe vitale, au moins j’étais heureuse d’avoir sauvé la vie de se garçon, il était beau, je m’évanouis, son visage hantant mes rêves.

« -Papa, moi aussi j’irais rejoindre ses étoiles ? Demanda une voie d’enfant.
-Bien sur, regarde comme cette étoile brille, abritant les rêves des enfants. C’est de là d’où je te regarderais plus tard. Et je serais toujours fière de toi.
-Moi aussi papa, je serais fière de toi, et je regarderais toujours ses étoiles. Et puis un jour, ben je viendrais te retrouver et on s’amusera comme avant hein ?
Le père se mit à rire, puis caressa la tête de sa fille… »

J’irais rejoindre cette étoile père, pour retrouver nos rires et nos chants, et pour revoir ton doux sourire. J’irais te retrouver, à travers cet immense rêve, car c’est ainsi que je veux terminer ma vie.

Encore quatre hommes étaient debout, plus l'autre assommé. Je soupira. Il fallait faire vite. Je regarda du coin de l'oeil Elwing, qui semblait dans un mauvais état. Bon, cette fois, il fallait faire vite, ou elle risque de quitter ce monde. Un coup dans mon dos me fit partir en avant. Je me rattrapa dans une roulade, et fit volte-face pour me retrouvé devant un homme qui venait de me donner un coup de pied dans le dos. Il me lança son épée, qui aurait du se fiché dans mon ventre. Je fis un petit saut sur le côté et rattrapa l'épée.

-Merci ! lançais-je

Je fonça sur l'homme qui ne vit rien, il eu juste le temps d'être étonné qu'il était déjà mort, sa propre épée dans son ventre. Je la repris, et entendit un bruit de pas dans mon dos. Je donna un coup d'épée en arrière, et un autre homme s'effondra. Je me retourna, l'homme assommé s'était réveillé, et il était en train de parlé avec les deux derniers hommes. Des murmures que je n'entendais pas. Après une poignée de secondes, ils prirent leurs jambes à leur coup. Je lâcha l'épée et rangea mon poignard avant de me précipité vers Elwing. Les flèches étaient toujours enfoncées dans sa chair. Je m'agenouilla à côté d'elle, et les lui enleva les deux flèches, espérant que sa ne lui fasse pas trop mal. Bon, que faire maintenant ? Je grimaça, et je mis mes doigts sous son cou. Elle n'était pas morte, du moins pas encore. Il fallait que je fasse de mon mieux. Bon, il fallait que je déchire des bandes dans ma cape. Je l'enleva, et commença à déchiré mon habit. A la fin, j'avais deux longues bandes, et ma cape s'était bien raccourcie. Je soupira, et commença par la patte arrière. Je pris une bande, et tourna autour du membre blessé. Une fois fait, je regarda si sa tenait bien, puis commença celui du ventre. Heureusement que la bande était plus longue. Je refis la même chose qu'avec la patte, puis regarda la louve. Je ne lui avais encore rien dit depuis que j'étais revenu.

-Voila, j'espère que sa ira.

J’étais comme dans un rêve, un rêve sans rêve, juste empli de souvenirs, je revoyais ma vie passé devant moi, comme si on avait ouvert un album photo, moi enfant entre mes deux parents, mes parents commençant peu a peu a se disputer sous mes yeux d’enfant innocente, finalement le divorce. Mais mon père tomba malade, je restai près de lui jusqu'à son dernier souffle, regardant les étoiles avec lui. Mais quand sa mort tomba, je fus envoyer chez ma mère, l’odeur de l’alcool, elle n’était plus elle, alors il était tant de fuir, l’album se referma sur Ewan, dernière chose que je vis, et maintenant ? C’était ça la mort, un immense vide dans l’esprit. Je senti pourtant une immense douleur me parcourir le ventre, puis la jambe, que m’arrivait-il j’avais froid, peur, j’allais mourir. J’en étais persuadé. Déjà ? Au moins je rejoindrais mon père plus vite, quelque chose me sera alors le ventre, quelque chose de doux, qui me fessait plus de bien, et puis la même chose arriva sur ma jambe, peut-être que la douleur était en train de disparaitre parce que j’étais en train de mourir ? Comment savoir, je me laissai emporter peu à peu. Mais une voix percuta mon esprit, une voix, pas n’importe la quel. Ewan. Je veux ouvrir les yeux pour voir son doux regard, je veux ouvrir les yeux pour voir la suite de cette histoire, je veux ouvrir les yeux,… Car c’est se que je veux mon père. Alors je les ouvris doucement. Ma première impression fut un éclat de lumière qui m’éblouit, l’image était floue, mais quelqu’un était au dessus de moi, puis l’image devient peu à peu nette. Ewan. C’était lui, il m’avait sauvé la vie, sans un mot je fixais ses yeux saphir, sans un mot je le remercier et lui sourit. Je viendrais plus tard papa, mon temps n’était pas encore venu, j’avais encore tant de chose a découvrir.

Je la regardais, attendant qu'elle ouvre les yeux. Elle semblait dormir, mais je ne la lâchais pas du regard. J'avais pris un air inquiet. Elle était quand même beaucoup blessée, elle devait souffrir ... Mais je ne pouvais rien faire de plus. Elle ouvrit doucement les yeux. Mon inquiétude s'effaça, pour laisser place au sourire que je lui renvoya. Elle me fixait, l'air de me remercié. Je n'aurais pas pu la laissé mourir dans son coin, je n'étais pas comme sa. Même si sa aurait été mon pire ennemi, je l'aurais quand même fait. Etais-je un peu trop généreux ? Huumm ... Oui peut-être. Je passa ma main sur son front. Elle était toujours sous forme de loup, et pourtant je sentais qu'elle avait de la fièvre. Je repris ma cape, et en déchira un autre bout, plus petit, puis je la laissa à côté d'Elwing et me leva. Je regardais autour de nous. Cherchant de l'eau pour le mouiller. Je fis quelques pas et remarqua une flaque non loin. Je m'en approcha et me mis à genoux. Je mis le bout de tissus dans l'eau et l'essora. Je revins vers la louve, et m'assis à côté d'elle. Je posa le tissus sur son front. J'espérais qu'elle allait sentir la fraîcheur même qu'elle était sous forme de loup. Je repris ma cape, et la posa sur son corps. Elle avait peut-être froid. Ensuite, je m'allongea sur le sol à côté d'elle, contemplant le ciel étoilé. La Lune continuait sa route parmi les étoiles. Je ferma les yeux puis prit une grande inspiration d'air frais, puis rouvrit les yeux. Je croisa mes bras derrière la tête. Qu'est-ce que je faisais ? J'attendais. Attendait qu'Elwing soit apte à se lever. Attendant qu'elle se rétablisse ...

Son sourire était celui d’un ange, il m’avait quand même sauvé la vie, je lui devais beaucoup, puis il était mignon quand il souriait, sa lui donnait son charme, le paradis, je venais de le trouver, que demander de plus, je sentis alors quelque chose se posait sur mon front, c’était sa main qui me fit un peu frissonner, sa cape était en morceaux, mais il en déchira un nouveau bout et s’éloigna, pourquoi faire ? J’allais bientôt le savoir, il revient alors et déposa le morceau de tissus sur mon front, enfin un peu de fraicheur, je devrais peut-être essayer de reprendre forme humaine ? J’insistai un peu, mais la douleur dans le ventre m’arrêta tout de suite, impossible. Il fallait mieux que j’attende. Attendre, une chose que j’aime faire en jouant de la flute. Mais là, j’avais vraiment mal, il déposa se qu’il restait de sa cape sur mon corps, je sentais peu à peu la chaleur revenir, j’étais bien. Il s’installa a coter de moi, sans un mot, le bonheur. Il comptait rester longtemps à coter de moi ? Je me sentais mal à l’aise. J’aurais bien voulu pouvoir reprendre ma forme humaine, et marcher jusqu'à un coin plus sur, mais je n’en n’avais pas la force, je voulais surtout dormir. Mes yeux commencèrent à se fermer doucement, je m’endormis alors, laissant mes pensées aller. C’est mieux que ça le paradis ?

Quelque chose me titilla le visage, je remuai le museau, mais la chose était toujours là, j’ouvris donc doucement les yeux, et remarqua que les premier rayons du soleil venait frapper la plaine, j’avais dormi ? Surement, mais je ne l’avais même pas remarqué. Je cherchai un moment Ewan des yeux, mais il était toujours à coter de moi. La douleur était plus supportable, pas que je puisse encore courir comme un lapin, mais au moins je les sentais moins, peut-être pourrais-je enfin reprendre forme humaine. Je fermai les yeux, et me concentra pour ne pas sentir la douleur, dans un flash de lumière, je fus redevenu moi-même avec un sourire béat sur le visage.

Je regardais Alizée du coin de l'oeil. Je remarqua qu'elle fermait doucement les yeux, jusqu'à les fermer entièrement. Sa respiration se ralentit, elle dormait. Je tourna la tête vers elle et sourit. Elle avait échappé à la mort, et moi aussi. Mais j'étais encore là. Je regardais toujours le ciel. Les étoiles scintillaient dans le ciel, et la lune était la seul lumière que nous avions, mais elle éclairait toute la plaine. La plaine était illuminée d'une faible lumière, mais sa lui donnait un air magique. Je resta un moment à contempler le ciel, et se qui m'entourait, avant que la fatigue ne m'emporte ...

Je sentis la fraîcheur de la nuit se dissipé, et de la chaleur venir caressé doucement mon visage. Je frissonna, et ouvrit les yeux. Je tourna la tête vers Alizée, et remarqua qu'elle était éveillée. Elle était déjà en meilleur forme que la veille. Un flash m'éblouit, et quand la lumière ne fut plus, je remarqua qu'elle était humaine. Elle avait réussi à se transformé, se qui prouvait qu'elle était en meilleure santé. Elle souriait, d'un sourire normal, béat. Elle allait mieux. Je me leva, et me mis en face d'elle. Je me baissa un peu et tendit ma main. Je ne savais pas si elle pouvait se levé, mais peut-être qu'elle y arriverait avec un peu d'aide.

-Tu vas réussir à te lever ? demandais-je

Ewan était si mignon quand il dormait, sa respiration était régulière et douce, ses yeux clos lui donnait un air d’ange, alors qu’il était excellent combattant, je me rappelai alors se qu’il s’était passé la veille, je l’avais sauvé au risque de ma vie, étrange choix, pourquoi avais-je fais ça ? Il aurait très bien pu m’abandonner a la suite, en profitant pour garder la vie sauve, mais il était resté et m’avait sauvé, quel galant garçon. Tout pour plaire aux filles. Je passai ma main sur mon ventre et frôla un bout de tissu, c’était, sa cape ?! Je la reconnu, il l’avait déchiré, pour moi… J’avais toujours mal, mais le garrot avait arrêté l'hémorragie, je frissonnai alors quand je vis ces yeux s’ouvrir et je détournai la tête ailleurs, il se releva et s’approcha de moi, puis me tendit la main, pourquoi avait-il fait tout ça pour moi ? J’attrapai sa main et tenta de me relever doucement, mais la douleur me tira une grimace, je manquai de glisser mais me rattrapa de justesse dans ses bras, et me retrouva assez confuse, position délicate, je fini par me remettre debout en équilibre malgré tout sur une jambe me tenant a l’épaule d’Ewan. Je baissai le regard et me senti rougir, j’étais proche de lui.

-Merci. Lui murmurais-je. Tu n’as pas vu ma flute par hasard ?

Quel mystérieux garçon, tout pour séduire, j’étais bête d’en rougir, surement avait-il déjà quelqu’un a aimé. J’avais confiance en lui, c’était un grand guerrier qui savait très bien se défendre, et moi je n’étais qu’une simple éclaireuse à la recherche d’aventure.

-Tu m’as sauvé la vie, alors que tu aurais très bien pu en profiter pour partir. Pourquoi ? En tant que louve, je pourrais très bien être ton ennemi. Si sa se trouve je n’attends que ça pour te tuer. Mais tu n’as pas hésité un seul instant.

J’avais parlé sans le regarder, me tenant toujours a son épaule, j’avais assez mal, je ne pensais pas pouvoir marché aussi vite, je me laissai glisser au sol, et retomba dans l’herbe, autant attendre et me reposer un peu plus. J’étais réellement mal a l’aise.

Elle attrapa ma main, et se leva doucement. Elle grimaça. Elle faillit tomber, mais elle se rattrapa de justesse dans mes bras. Je sentis mes joues devenir couleur pivoine. Elle ne l'avait pas fait exprès, je le savais bien, et je savais qu'elle était juste une très bonne amie ... Mais je ne pouvais pas m'en empêcher, c'était comme sa. Elle réussit à se mettre en équilibre sur une jambe en prenant appui à mon épaule. Elle baissa le regard, et rougit à son tour. Elle me murmura un simple '' merci '' et me demanda si j'avais vu sa flûte. Je secoua la tête et mon visage reprit une teinte ... Normal. Elle fit la remarque que je lui avais sauvé la vie, alors que j'aurais pu partir et la laisser seule. Elle rajouta que elle aurait pu être mon ennemie. Elle avait parlé sans me regarder, et elle se laissa tomber sur le sol. Je m'assis en tailleur dans l'herbe humide de la rosée matinal, en face d'Elwing.

-Et bien ... Oui j'aurais pu te laisser te débrouiller seul. Mais ce n'est pas dans ma nature. Et j'aurais pu être ton ennemi. Seulement, tu ne l'es pas. Tu es une louve certes, mais tu ne fais pas partie de la Meute. Tu es solitaire, tu essaie de ne pas prendre partie dans la guerre qui oppose toutes les colonies. Par conséquent, j'ai pensé que nous pourrions être amis. Et pour le moment sa me semble bien partit.

Je termina ma phrase en lui souriant. Je me releva et regarda autour de nous, juste pour voir si je voyais la flûte d'Elwing quelque part. Je vis quelque chose briller dans l'herbe un peu plus loin. Je contourna la jeune fille et arriva vers l'endroit ou j'avais aperçu l'objet dans l'herbe. Je me baissa. Oui c'était bien son instrument. Je la ramassa et revint vers elle, m'asseyant comme avant, en face d'elle. Je lui tendis sa flûte.

-Tien, voilà ta flûte.

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