Excuse [pv antonio]

Crystal s'était encore enfuit et tant pis pour la blessure. Elle avait passé la journée suivante dehors à s'occuper de la Meute, elle ignorait royalement le compositeur mais au fond, elle savait qu'il n'y était pour rien et qu'il avait fait de son mieux. Pendant quelques jours, Crystal n'assista pas aux entraînements d'Antonio et ne l'accompagna pas non plus à la flûte. Quand elle voulait en jouer, elle sortait et allait jouer dehors *C'est bien fait pour lui*. Mais plus le temps passait plus elle s'en voulait d'avoir été injuste.

Le soir du quatrième jour après l'attaque, elle alla rejoindre Antonio qui, comme d'habitude, était devant son piano. Pour une fois il était seul, sans Plume qu'il veillait nuit et jour. Elle le regarda un moment jouer puis s'approcha, elle hésita un moment puis commença :

Crystal :" Antonio, je suis désolée pour l'autre jour, je ne voulais pas te blesser ... et si je t'ai trouvé des qualités, le courage, la persévérance et ... tu aurais fait un meilleur lieutenant que moi ... Excuse moi ."

Crystal se sentait soulager d'un poids, certes peut être qu'il n'accepterait pas ses excuses mais au moins elle se sera excusée. Elle le regarda jouer, ses doigts caressants les touches du piano. * Faudra que j'apprenne *. Elle sortie sa flûte et l'accompagna sans faire de fausse notes ou au moins essayant.

Comme tous les jours, quand Antonio n'était pas obligé de surveillée son Alpha, il était assis à son piano. Et jouait, et composait. Il voyait souvent Crystal en jouer dehors. Elle ne voulait plus l'accompagner. Mais Antonio s'en moquer éperdument. Il préférait de loin sa solitude et son piano. Qu'elle joue dehors, cela l'arrangeait. Au moins, il était seul. On était le soir du quatrième jour qui avait suivit l'agression. Antonio entendit la porte s'ouvrir, mais n'y fit pas attention. Qui était-ce ? Il s'en moquait. Totalement. Il sentit des pas léger s'approcher au bout d'un moment.

"Antonio, je suis désolée pour l'autre jour, je ne voulais pas te blesser... Et si, je t'ai trouvé des qualités : le courage, a persévérance et... Tu aurais fait un meilleur lieutenant que moi... Excuse moi."

Antonio continua son morceau. Comme s'il eut été sourd. Ses doigts glissaient sur les touches du piano. Ce morceau, il le connaissait par coeur. Plume le connaissait par coeur. Crystal, certainement. Tout le monde le connaissait, au moins pour l'avoir entendu une fois. Tout le monde, au château. Parce que c'était le morceau qu'il jouait le soir du drame. Crystal sortit sa flûte, et l'accompagna. Il continua, insensible. Comme effacé. Comme si il était seule. Il ne voulait pas la voir. Il voulait être seul. Elle persistait. Au bout d'une dizaine de minutes, il termina enfin le morceau. Il s'étira, avant de pivoter lentement sur son fauteuil.

"Ne dis pas de sottises."

Il se leva et jeta un coup d'œil au salon qui était juste à côté de la chambre qu'ils occupaient, enfin qu'ils étaient censé occupé, tous les trois. Sa chambre et son piano lui manquait. Il s'avança jusque à la fenêtre, et regarda d'un coup d'oeil furtif les va et viens. Des chasseurs qui partaient, où revenaient avec du gibier. Des guerriers s'en allant protéger et vérifier les frontières. D'autre gens du château, occupé à divers tâches ménagères. Et Plume, seule sous un arbre, qui lisait. Seule ? Non. Un chasseur, Edwardian, était posté sur une branche, dans un arbre. Ce n'était certes pas un guerrier, mais sa force et son courage était prodigieux, de même que son intelligence. De plus, si Antonio avait comprit, ils semblaient amis depuis pas mal de temps. Une enfance commune ?...

Le compositeur se tourna de nouveau vers Crystal. Il n'avait rien à lui dire. Il tira une chaise, et s'y assit. Il prit un verre de vin, et le porta délicatement à ses lèvres, toisant le lieutenant. Quand il eut but deux où trois gorgé du liquide rouge, il reposa le verre, encore bien remplit.

"Il ne faut pas te faire bête. Réfléchis, avant de parler. Écoutes-toi, tu essaie de faire quoi ? Je me connais mieux que tu ne me connais. Alors cesse de dire des bêtises."

Antonio soupira. Pourquoi, diable, était-elle là ?

Antonio continua son morceau et Crystal continua de l'accompagner. Après une dizaine de minutes, il finit son morceau et la jeune fille arrêta elle aussi de jouer. Antonio s'étira avant de se tourner vers Crystal qui n'avait pas bougé :

Antonio : "Ne dis pas de sottises."

Elle sursauta *pourquoi dit il que ce sont des sotisses *. Le compositeur promena son regard sur peu partout avant de regarder par la fenêtre. Crystal ne réagit pas puis le compositeur daigna lui adresser un regard peu accueillant, il tira une chaise, s'y assit, se versa du vin et but doucement quelques gorgées, la jeune fille attendait impassible :

Antonio :"Il ne faut pas te faire bête. Réfléchis, avant de parler. Écoute-toi, tu essaies de faire quoi ? Je me connais mieux que tu ne me connais pas. Alors cesse de dire des bêtises."

Puis il soupira. Crystal lui répondit enfin :


Crystal : "Pourquoi dis-tu que ce sont des sottises, moi c'est ce que je pense. Je sais que tu te connais mieux que je te connais mais j'essaye juste de m'excuser, de te faire sourire. Je ne dis pas de bêtises, c'est vraiment ce que je pense. Je te dérange c'est ça mais pourquoi es-tu aussi dur avec moi, qu'est-ce que je t'ai fait ? Tu n'acceptes pas mes excuses, d'accord mais j'aimerais juste savoir pourquoi tu me détestes ? Quand tu seras décidé à me parler, vient me chercher.

Elle se dirigea vers la sortie, maîtrisant sa colère *Au moins j'aurai essayé, moi."

"Pourquoi dis-tu que se sont des sottises, moi c'est ce que je pense. Je sais que tu te connais mieux que je te connais mais j'essaye juste de m'excuser, de te faire sourire. Je ne dis pas des bêtises, c'est vraiment ce que je pense. Je te dérange c'est ça mais pourquoi es-tu aussi dur avec moi, qu'est-ce que je t'ai fait ? Tu n'accepte pas mes excuses, d'accord mais j'aimerais juste savoir pourquoi tu me déteste ?Quand tu seras décidé à me parler, vient me chercher."

Antonio regarda la jeune lieutenante partir. Il soupira, et reprit son verre. Il se leva, et sirota devant la fenêtre. Edwardian était toujours à sa place, dans l'arbre. Que faisait-il ? Il semblait tenir quelques chose entre ses mains. Le chasseur descendit de l'arbre, lança une poignée de feuille en l'air, et les trancha toutes en un temps reccord. Et Plume riait en applaudissant, tandis que le jeune homme s'inclinait en souriant. Et la jeune femme reprit sa lecture... Antonio ne savait pas vraiment quoi faire. Il recula de la fenêtre. Il aurait aimé être Edwardian, l'espace de quelques secondes. Il se reprit. Pourquoi pensait-il à ça ? Des pensées toutes plus gênantes et obscènes les une que les autre défilèrent devant lui. Il secoua la tête, regarda son verre, et le vida par la fenêtre. Quelqu'un poussa un cri d'indignation, et il rentra rapidement dans la chambre, fermant la fenêtre. Plume aurait voulut qu'il aille chercher Crystal...

Antonio courrut, et finalement, retrouva la jeune lieutenante. En réalité, elle n'était que dans leur chambre provisoire. Il ferma la porte et soupira.

"C'est peut-être ce que tu penses, mais je te dis que ce sont des sottises."

C'est certainement pas comme ça que l'Alpha aurait voulut qu'il réponde. Pourquoi toujours elle ?! Il reprit :

"N'essaie pas de me faire sourire, tu n'y parviendras pas. C'est dans ma nature. Je ne montre jamais aucune de mes émotions. Mes yeux ne trahissent rien, mes sourires sont principalement méprisant. Ne tente pas de me faire sourire ; tu n'aurais certainement pas l'effet voulus."

Antonio tourna autour d'elle pour tirer une nouvelle chaise et s'y asseoir. Sans verre de vin.

"Je ne déteste pas. Je ne t'aime pas non plus. Je suis de nature solitaire, peux-tu réellement me le repprocher ? Je ne suis pas dur avec toi, je le suis avec tout le monde. Tu me trouves dur, mais je ne le suis pas. C'est simplement ma nature."

Il se leva, et retourna près de la fenêtre, pour observer de nouveau Plume et Edwardian. Diable, pourquoi était-il ainsi attiré par cette maudite fenêtre ?

"Et si tu veux savoir, tu ne monte pas bien haut dans mon estime. Mais tu n'es pas la seule, je tiens très peu de personne en estime. Je suis ainsi. Et, comme tu l'as si bien dis toi-même, tu me déranges. Mais tu n'es pas la seule, c'est ainsi pour presque tout le monde."
Antonio détourna lentement la tête de la fenêtre. Il ne lui pardonnait pas. Comment le pourrait-il ? Il n'arrivait pas à la saquer. Ce n'était pas vraiment de sa faute. Mais... Il n'y arrivait pas... Il ne la détestait pas non plus.

"Si je ne te pardonne pas, cela ne veut pas dire que je te hais. Nuance. Ne te fais pas plus bête que tu ne l'ai. Je n'ai pas dit que tu étais bête."

Antonio reporta son attention sur la fenêtre. Non, il en avait marre de cette fenêtre, et de... Il se calma. Il avait énormément parlé, lui qui est d'un naturel plutôt discret et solitaire.

Crystal était retourné dans sa chambre provisoir et poussa un profond soupir *pourquoi est-il toujours ainsi, pourquoi faut-il que je vois tout le monde sourire*. Peu de temps après le compositeur entra dans la pièce et referma la porte derrière lui en soupirant. Crystal resta là où elle était, elle le détailla, il avait toujours aussi mauvaise mine :

Antonio : "C'est peut-être ce que tu penses, mais je te dis que ce sont des sottises."*

Crystal ne répondit rien, Antonio enchaîna :

Antonio : "N'essaie pas de me faire sourire, tu n'y parviendras pas. C'est dans ma nature. Je ne montre jamais aucune de mes émotions. Mes yeux ne trahissent rien, mes sourires sont principalement méprisant. Ne tente pas de me faire sourire ; tu n'aurais certainement pas l'effet voulus."

Il contouna la jeune fille prit une chaise et s'installa *Ça devient une habitude chez lui* quand à elle, elle resta là, lui tournant le dos, réfléchissant à ses paroles :

Antonio : "Je ne déteste pas. Je ne t'aime pas non plus. Je suis de nature solitaire, peux-tu réellement me le reprocher ? Je ne suis pas dur avec toi, je le suis avec tout le monde. Tu me trouves dur, mais je ne le suis pas. C'est simplement ma nature."

*peut être que tu ne m'aimes pas mais tu me méprises *. Elle l'entendit se relever et se diriger vers la fenêtre :

Antonio : "Et si tu veux savoir, tu ne monte pas bien haut dans mon estime. Mais tu n'es pas la seule, je tiens très peu de personne en estime. Je suis ainsi. Et, comme tu l'as si bien dis toi-même, tu me déranges. Mais tu n'es pas la seule, c'est ainsi pour presque tout le monde."

*J'avais bien compris, et remarqué*

"Si je ne te pardonne pas, cela ne veut pas dire que je te hais. Nuance. Ne te fais pas plus bête que tu ne l'ai. Je n'ai pas dit que tu étais bête."

Crystal sentit la rancœur la submerger, elle lutta contre se sentiment, depuis qu'elle était arrivée, elle se sentait toujours rejeté si Plume n'était pas là elle serait déjà partit. Maintenant elle s'en voulait d'être venue s'excuser, il ne le méritait pas :

Crystal : "Pourquoi ne luttes-tu pas contre ta nature ? En fait, tu ne tiens en estimes que Plume et ton piano ! Je regrette d'être venue m'excuser, tu ne le mérite pas. Je souhaite bon courage à Plume pour te supporter. Je vais vraiment te donner une raison de ne pas m'aimer, tu es méprisable, tu ne mérite pas l'amour de Plume. Croire, c'est rêvé, rêvé c'est croire ! Peut être est ce pour ça que j'aimerais te voir sourire de temps en temps, peut être que je suis égoïste car je pense que c'est surtout pour moi que je fais ça. j'aime voir les gens heureux, sinon je me sens peiné et je prend pitié, je suis faible mais je lutte chaque jour alors que toi tu ne fais rien . Tu abandonnes avant même d'avoir commencer. C'est vrai tu n'as pas dit que j'étais bête mais chaque mot que tu as dis l'insinuait. Si tu le prend ainsi je ne viendrais plus t'embêter mais sache une chose Celui qui ne se bat pas, qui ne pardonne pas est faible ! Non, Je comprend vraiment pas pourquoi Plume t'a choisit toi et pas Edwardian lui au moins il sera la protégé mieux que toi et moi.

la jeune fille se dirigea vers la sortit et ajouta avant de s'en aller :

Crystal : Je vais demander à regagner ma chambre et si je on me le refuse, j'irai dormir dehors comme ca je ne serai plus dans tes sales pattes.

Et ce sur ce elle sortit et alla rejoindre son amie dehors, retrouvant son sourire comme si de rien n'était.

Antonio, qui regardait encore et toujours par la fenêtre, fut presque surpris quand Crystal prit la parole.

"Pourquoi ne luttes-tu pas contre ta nature ? En fait, tu ne tiens en estimes que Plume et ton piano !" Comment ça, Plume ?... "Je regrette d'être venue m'excuser, tu ne le mérite pas. Je souhaite bon courage à Plume pour te supporter. Je vais vraiment te donner une raison de ne pas m'aimer, tu es méprisable, tu ne mérite pas l'amour de Plume." Et qui à dit que j'en voulais, d'abord ? "Croire, c'est rêvé, rêvé c'est croire ! Peut être est ce pour ça que j'aimerais te voir sourire de temps en temps, peut être que je suis égoïste car je pense que c'est surtout pour moi que je fais ça. j'aime voir les gens heureux, sinon je me sens peiné et je prend pitié, je suis faible mais je lutte chaque jour alors que toi tu ne fais rien . Tu abandonnes avant même d'avoir commencer. C'est vrai tu n'as pas dit que j'étais bête mais chaque mot que tu as dis l'insinuait. Si tu le prend ainsi je ne viendrais plus t'embêter mais sache une chose Celui qui ne se bat pas, qui ne pardonne pas est faible ! Non, Je comprend vraiment pas pourquoi Plume t'a choisit toi et pas Edwardian lui au moins il sera la protégé mieux que toi et moi."

Antonio écouta tout, impassible. Puis Crystal sortit. Il resta quelques instant éberlué. Edwardian... Plume... Faible... Méprisable... Il le savait déjà, de toute manière. Mais elle n'avait pas le droit de dire qu'il abandonné avant même d'avoir commencé. Il se lança à sa poursuite. Antonio faillit se casser la figure dans les escaliers, mais il rattrapa Crystal juste avant qu'elle ne sorte. Il attrapa son poignée, et la fit pivoter. Il fut presque choqué de la voir sourire. Toujours sous son masque d'indifférence, il sentit sa colère grandir. Mais il voulait rire, se qui était très gênant. Bien évidemment, personne ne le sut.

"En fait, tu es comme moi, mais tu ne veux pas l'admettre. Moi, je reste indifférent tout le temps, où presque. Toi, tu caches tes sentiments derrière ton sourire. Tu crois que c'est mieux ? Ton caractère ne vaux pas mieux que le miens, et tu le vois bien. Tu n'a nullement le droit de dire que j'abandonne avant d'avoir commencer, car sinon, toi tu fais de même. Tu ne peux pas savoir."

Antonio laissa échapper un long soupir.

"Écoutes... Tu ne me connais pas. Personne ne me connait réellement, d'ailleurs... Et je ne me comprends parfois pas moi-même... Il faut savoir déchiffrer. Je suis peut-être méprisable, faible et tout ce que tu veux, mais cette guerre n'est pas faite pour moi." Si t'as pas comprit, sa veux dire que je t'ai pardonné, grosse andouille ! "Plus jeune, on m'a toujours reprocher de pardonner trop facilement. Alors je ne pardonne plus. Enfin, j'essaie. Mais c'est trop dur." Antonio laissa entrevoir un sourire forcé, qui voulait nettement dire qu'il la pardonnait. Et qu'il lui demandait pardon.

Le compositeur regarda la porte quelques instants.

"Pour ce qui est de Plume... Ne dit rien. Ne lui dit rien. Je ne sais pas moi-même se que je ressent pour elle. Enfin, pas tout à fait, mais... C'est plus dur que ça... Ne dit rien à Plume..."

La porte s'ouvrit sur le chasseur. Edwardian. Antonio fit volte-face, et grimpa les escaliers à la quatrième vitesse. Il retourna dans le salon, se rassit en face du piano, et reprit un verre de vin. Si Crystal voulait lui parler... Elle savait où le trouver. Lui, il ne voulait voir ni le chasseur, ni l'Alpha...

Crystal avait retrouvé son masque souriant, elle était arrivé en bas des escaliers et allait sortir quand quelqu'un l'attrapa par le poignet et avec une prise ferme la fit pivoté. Elle fut surprise de découvrir le compositeur. Elle ne s'attendait pas à le voir après les horreurs qu'elle lui avait dite :

Antonio : "En fait, tu es comme moi, mais tu ne veux pas l'admettre. Moi, je reste indifférent tout le temps, où presque. Toi, tu caches tes sentiments derrière ton sourire. Tu crois que c'est mieux ? Ton caractère ne vaux pas mieux que le miens, et tu le vois bien. Tu n'a nullement le droit de dire que j'abandonne avant d'avoir commencer, car sinon, toi tu fais de même. Tu ne peux pas savoir."

*Non, c'est pas vrai ! Je ne me cache pas !!*Elle baissa la tête *Je ne vaux peut être pas mieux que toi mais j'essaye." il poussa un soupir (décidément on n'arrête pas de soupirer) mais reprit la parole :

Antonio "Écoutes... Tu ne me connais pas. Personne ne me connait réellement, d'ailleurs... Et je ne me comprends parfois pas moi-même... Il faut savoir déchiffrer. Je suis peut-être méprisable, faible et tout ce que tu veux, mais cette guerre n'est pas faite pour moi. Plus jeune, on m'a toujours reprocher de pardonner trop facilement. Alors je ne pardonne plus. Enfin, j'essaie. Mais c'est trop dur."

Il essaya de lui faire sourire, elle le regarda quelques instants avec surprise et lui rendit son sourire, un sourire sincère disant qu'elle avait bien comprit le message. Il regarda la porte avant de continuer :

Antonio : "Pour ce qui est de Plume... Ne dit rien. Ne lui dit rien. Je ne sais pas moi-même se que je ressent pour elle. Enfin, pas tout à fait, mais... C'est plus dur que ça... Ne dit rien à Plume..."

Elle n'eut pas le temps de lui répondre que la porte s'ouvrit sur ... Edwardian. Antonio fit demi tour et remonta les escaliers. La jeune fille tendit la main pour l'arrête mais elle ne l'empêcha pas de vouloir être seul, c'était son droit et puis elle comprenait qu'après ce qu'elle lui avait dit au sujet d'Edwardian, il ne veux pas lui faire face *Surtout que je ne le pensait pas.* Elle savait où il était. Elle servit un beau sourire au chasseur et lui échangea quelques formalité puis il fut suivit de Plume, elle lui demanda son état de santé et les ordres à suivre. Après avoir été libéré elle remonta voir le compositeur, elle s'arrêta devant la porte, hésitante *Je vais encore le gêné si ça se trouve et puis tant pis, je prend le risque*. Elle entra doucement, puis le voyant encore devant son piano, tira une chaise et s'installa en face de lui, elle garda le silence un moment puis finalement prit la parole :

Crystal : Je ne dirais rien à Plume, évidemment... Je trouve que c'est mieux de sourire que de faire la tête à longueur de journée mais ... merci d'accepter mes excuses ... Juste pour savoir, pourquoi ne luttes-tu pas contre ta nature ? Moi, si je souris, c'est pour voir les autres sourire, j'essaye d'être sociale au lieu de me renfermer sur moi même, c'est pourquoi je trouve que mon caractère vaut mieux que le tien et puis ... ça évite que les autres se posent des questions enfin ça fonctionne pas toujours, la preuve quand TU as envoyé des guerriers me cherché. Tu aurais du voir leur tête, ramené leur lieutenante. J'admets je ne te connais pas mais l'inverse est aussi vrai, qui c'est ce que je suis, ce que j'éprouve réellement.

Elle le regarda, *Finalement peut être qu'il mérite Plume"

Crystal : Enfin je suppose que je te dérange alors je m'en vais mais réfléchit à ce que je t'ai dit. Ah et dernière chose, je vais me battre pour te comprendre même si pour cela tu risques de me détesté mais j'abandonnerais pas, je veux te déchiffrer comme ça t'aurais plus rien à me reprocher.

Crystal se dirigea vers la sortie (et oui encore), elle s'arrêta, entrouvrit la porte *oui, je me battrais pour savoir qui tu es vraiment, si on est pareil où non. Comprendre pourquoi tu es si renfermé.* Avant de sortir, elle lui dit :

Crystal : "Prend bien soin de toi car tu as une mine affreuse. Plume m'en voudrait si tu ne vas pas mieux."

Puis elle sortit et alla dans sa VRAI, la seule et l'unique chambre où elle peut être seul, déjà qu'une personne elle se sent étouffé alors à trois elle risque de mourir asphyxier même si ce n'est qu'une image. Elle ferma la porte et se laissa glisser au sol, et voilà que les larmes remontèrent :

Crystal : Pourquoi, pourquoi suis-je ainsi, si faible, je n'arrive même pas à retenir de pitoyable larmes et je lui dit de faire des efforts alors que moi même j'en suis incapable mais qui suis-je, en faite c'est vrai je ne vaux pas mieux que lui. Mais une chose est vrai qui est ce qui connaît ma vrai nature ? Même moi je n'en suis pas de ce que je suis sur à force de tout le temps sourire à bout de champs enfin sinon, j'ai peut être été dur avec lui en disant qu'il était minable, ce n'est pas vrai et puis il mérite Plume enfin si il fait des efforts pour paraître un peu plus jovial moins glacial ...

Antonio se sentait seul devant son piano. Il se sentait jaloux d'Edwardian, sans vouloir se l'avouer. Il joua des notes, sans grandes convictions. Son esprit vagabondant sur des sentiers qu'il n'avait, jusque là, pas exploré. Son imagination se faisait sévère. Sévère et douce à la fois, car il se persuadé qu'il ne ressentait rien pour son Alpha. Se qui était vrai, n'est-ce pas ? Sirotant son vin, Crystal entra.

"Je ne dirais rien à Plume, évidemment... Je trouve que c'est mieux de sourire que de faire la tête à longueur de journée mais ... merci d'accepter mes excuses ... Juste pour savoir, pourquoi ne luttes-tu pas contre ta nature ? Moi, si je souris, c'est pour voir les autres sourire, j'essaye d'être sociale au lieu de me renfermer sur moi même, c'est pourquoi je trouve que mon caractère vaut mieux que le tien et puis ... ça évite que les autres se posent des questions enfin ça fonctionne pas toujours, la preuve quand TU as envoyé des guerriers me cherché. Tu aurais du voir leur tête, ramené leur lieutenante. J'admets je ne te connais pas mais l'inverse est aussi vrai, qui c'est ce que je suis, ce que j'éprouve réellement. Enfin je suppose que je te dérange alors je m'en vais mais réfléchit à ce que je t'ai dit. Ah et dernière chose, je vais me battre pour te comprendre même si pour cela tu risques de me détesté mais j'abandonnerais pas, je veux te déchiffrer comme ça t'aurais plus rien à me reprocher. Prend bien soin de toi car tu as une mine affreuse. Plume m'en voudrait si tu ne vas pas mieux."

Puis elle ressortit. Antonio n'avait rien put dire.

"J'en ai marre... Je ne comprends plus rien... Pourquoi tout bascule si vite ? Pourquoi... Pourquoi suis-je Antonio. Pourquoi ne suis-je pas Edwardian ?... Non, pas lui. Pourquoi ne suis-je pas quelqu'un d'autre que moi, en somme. Rhaaa !"

Il ne se leva pas pour aller la chercher. Il était bouleversé... En quelques sorte. Il se leva lentement de son piano, prit son verre et sa bouteille. Il se remplit un verre. Puis un deuxième, puis un troisième... Jusqu'à avoir finit la bouteille. Et il se sentait affreusement mal. Au diable pourquoi avait-il but tout ce vin ? Il sentit sa tête tourner. Il tomba à genoux devant le lit. Puis il se sentit basculer dans une semi-inconscience...

[je ne vais pas te laisser dormir parterre ^^]

Crystal se morfondait dans sa chambre, les larmes coulent au souvenir du massacre mais pourquoi ? Pourquoi devoir toujours elle combattre ? Bon d'accord s'était son devoir de lieutenante de protéger sa chef mais alors pourquoi avait -elle été choisie, elle qui n'aime pas combattre ? Tant de questions qu'elle n'osait posé à son amie. La nuit était tombée depuis un bon moment et le sommeil se faisait sentir. La jeune fille pour ne pas stresser son amie inutilement sortie de sa chambre et se redirigea vers la pièce qu'ils occupaient tous les trois ce qui veut dire, elle, Plume et Antonio. Évidemment un guerrier l'avait retrouvé ou suivi et l'accompagna jusqu'à la chambre à son plus grand mécontentement. Elle entra et poussa un petit cri de surprise, Antonio gisait face contre terre. La pièce sentait l'alcool et la bouteille, vide, était à son côté. Elle ouvrit grand la fenêtre pour aéré la pièce car l'odeur lui soulevait l'estomac. Elle s'assura que le compositeur ne s'était pas blessé dans sa chute et demanda à la personne de garde devant la porte de l'aider à hisser le compositeur sur le lit car le sol quoi que propre n'était pas le lieu approprier pour dormir. Une fois le compositeur sur le lit et le guerrier sorti elle nettoya sans bruit la pièce si bien qu'au retour de Plume tout était rangé et celle-ci ne se douta de rien et s'installa près du compositeur. Crystal était fatigué, elle regarda un moment le futur couple enfin l'espérait elle avec elle doit l'avouer une touche de jalousie car elle aurait bien voulu être avec ... Elle n'eut pas le temps de finir sa pensée qu'elle s'endormit d'un sommeil de plomb plein de rêve et de promesse.

[Fin pour moi aussi ^^ Bonne nuit]

Antonio -> Très beau RP ! Tes posts sont tous longs, bien écris, l’orthographe est soigné, bref c’est très agréable à lire ! Je n’ai pas beaucoup de choses à te reprocher : tu décris les lieux, les pensés de ton personnage … Qu’il est mystérieux cet Antonio ! Un peu tordu aussi. Bref, j’l’aime bien ! Mais je souhaite bon courage à Plume ^^

25 ML pour toi.

Crystal -> Pareil pour toi, posts longs et bien écris … J’ai beaucoup aimé votre RP ^^ Encore une fois, ton orthographe est soigné. Mais tu pourrais décrire un peu plus les lieux. Pauvre Crystal … Dur dur la vie de Lieutenante ! Heureusement qu’elle a Plume pour la soutenir. C’est une fille bien, la meilleur amie qu’on rêve toute d’avoir ^^

25 ML pour toi.