Severus Napes Valet
Messages : 43 Date d'inscription : 28/07/2011
| Sujet: Re: Study, or Severus will get you. ♪ Ven 29 Juil - 12:50 | |
| La fin de la seconde partie est hard, je la déconseille aux âmes trop sensibles qui devrait s'arrêter avant l'avant-dernier paragraphe pour la 2ème parties (les descriptions sont assez sanglantes...). Sur ce, bonne lecture. Bon courage aux valeureux qui veule la lire entière, en espérant vous "poigner", vous faire réfléchir, vous émouvoir et peut-être même vous faire verser une petite larme ~Valentine - Première partie :
Severus est né dans une famille modeste, qui n'avait rien de spéciale si ce n'est le pouvoir acquis des dieux, celui que les Fils de la Nature obtienne dès le premier souffle de leur vie ; leur transformation en un animal. Pas un animal de leur choix, un animal qui sommeillerai en eux depuis la nuit des temps, n'attendant que l'éveil de l'enfant. Ils vivaient avec ses parents dans une maison convenable, au Village d'Edelweiss.
Dès son plus jeune âge, l'enfant qu'était le fils Napes avait remarqué que son père était un tantinet violent, et sa mère, belle et fraîche femme, ne se laissait pas faire. Au début, il n'y faisait pas attention, trop occupé à vagabonder par rues et champs, avec pour seule compagnie sa grande amie la Solitude. Mais il l'aimait, cette solitude. Ce silence, loin des disputes parentales quotidiennes. Il l'aimait jusqu'à ce qu'il fasse la rencontre de sa jeune voisine et de son frère.
Le frère, il ne pouvait pas le voir. Vaniteux comme un paon, fier comme un coq et arrogant comme pas deux, se moquer du pauvre Severus devint une passion pour cet abominable faux-jeton. Sa sœur, elle, était douce et gentille avec le garçon qu'il était. Elle l'appréciait pour ce qu'il était, à sa juste valeur. Qu'elle était charmante, avec sa peau de porcelaine, et ses yeux en amande, d'un vert si doux, si pur, si profond...
Au fil des jours, Severus repoussa la solitude. Il voulait la voir, elle, Lila, la seule qui avait réussit à lui faire connaître la gentillesse sans punition de la part d'un autre homme. Leur amitié grandit, et devint solide... Et Severus s'éprit d'elle, mais n'osa rien lui révéler car pour elle, Sévy était son meilleur ami. Ils partageaient de longues heures de promenade près des champs, s'échanger ragots, potins du village, passion et troubles. Ils étaient le confident de l'autre, et il était le gamin le plus heureux de la terre quand qu'il pouvait voir sa jolie voisine.
Pourtant, son bonheur n'était pas sans trouble. Le frère de Lila s'attaquait de plus en plus à Severus, qui enchaînait les catastrophes dès que son bourreau était dans les parages. Il les soupçonnait de magie, lui et ses partisans. D'ailleurs, il n'avait pas tord, sinon comment se serait-il retrouver pendue la tête en bas à une gouttière, avec ses ennemis de toujours en bas, en train de se moquer de lui avec violence. « Batârd », « Fillette », « Chauve-souris », « Pleurnichard »... Les insultes n'en finissaient plus. Ils en trouvaient des nouvelles à chaque fois. Severus en avait assez, et ce fut le début de son enfermement... Il n'arrivait à être lui-même qu'en présence de Lila, son amour secret.
Les années passèrent. Severus se fit quelques amis, que Lila n'appréciait pas vraiment. Pourtant, ils se retrouvaient toujours, près d'une rivière. C'était leur coin.
« Tes parents... Ils se disputent encore ? - Tout le temps. Sa ne s'arrête jamais... - Mon frère est partie pour des terres inconnues... - Tien, on en ai enfin débarrassé ? - Sev', je ne te permet pas ! »
Le jeune homme haussa les épaules. Il disait ce qu'il pensait. Ils discutèrent encore pendant de longues minutes, quand des bruits de pas vinrent troubler leur sérénité.
« Yo Sev'rus, encore avec la poupée ? - Hé ! Hé ! C'est quand que tu la sau... »
Severus c'était levée et les toisait avec dureté. Qu'ils disent un mot de travers en plus, et...
« Non mais laissez-le tranquille, les gars, quand il est avec sa copine... - Ce n'est pas ma copine ! »
Il y eu un moment de silence. Le côté de Severus qui n'était pas lui reprenait le dessus. Il aurait du partir, vite, ne pas montrer sa fausse identité à Lila, pour ne pas avoir à s'expliquer plus tard...
« Ah, tu ne sors pas encore avec ? - Moi ? Sortir avec... Ça ?! »
Severus plaqua ses mains sur sa bouche. Ses amis autant que Lila étaient bouche-bée, bien que les garçons reprirent leur esprit plus rapidement en s'esclaffant bruyamment. La jeune adolescente se releva, les yeux embuée de larmes. Comment lui, son meilleur ami et confident, avait-il put dire une chose aussi affreuse ? Qu'il ne veuille pas sortir avec elle, tant mieux, elle non plus. Mais qu'il parle d'elle comme un objet... C'était trop !
« De toute façon, ne vous bercer pas d'illusions, je ne serais jamais sortit avec Se... Ce truc ! » fit-elle avec hésitation. « Jim est mille fois mieux, je ne vois pas comment je suis encore ici !... Et comment je ne me suis pas rendu compte de qui tu étais vraiment... »
Lila s'enfuit en larmes, anéantie. Severus aussi était anéantie. Comment avait-il put dire une chose pareille, à elle, la seule personne qu'il aime et chérie en ce monde ?... A Lila, son amour incompris...
Ce malheureux jour marqua la fin de la belle amitié qui unissait Lila et Severus. Ils se revoyaient encore, de temps à autre. Le jeune homme avait eu le temps de s'expliquer, mais sa voisine ne l'avait pas comprit, n'avait pas comprit pourquoi il taisait sa vrai personnalité. De toute façon, c'était trop tard. Elle ne l'écoutait plus. Qu'il est loin le temps des confidences, et pourtant, il est si proche...
Durant cette période, Severus n'était plus que l'ombre de lui-même, se renfermant sur lui, ne voyant plus l'amour extérieur. Celui, infime, que lui accordait tout de même Lila, et celui considérable de sa mère. Sa mère qu'il ne vit pas mourir de maladie. Son père qu'il ne vit pas partir. Après tout, qu'était la famille, pour lui ? Rien. Un synonyme de dispute constante, de haine, de violence. Son monde n'avait tourné qu'autour de Lila, et tourne encore autour d'elle. Comment ses parents avaient-ils put s'aimer un jour, et se battre autant ? De toute façon, la question était réglée, ils n'étaient plus là...
Lila non plus n'était plus là. Elle était partie dans un autre Village d'Edelweiss, avec son mari. Jim Hoccer... Son pauvre cœur déjà en miette fut réduit à néant. Il ne pouvait plus subvenir seul à ses besoin, il ne pouvait plus payer son loyer. Il devint orphelin de son amie et sans-abris en même temps, et se mit à errer. Seul.
- Deuxième partie :
Severus sauta sur l'homme qui était sorti du manoir, quand celui-ci c'était retrouvé dans la rue. Mais le jeune homme, qui voulait seulement de l'argent et non la vie de sa victime, n'avait pas prévu que celle-ci serait plus forte. Il fut retourner et violemment plaqué au sol, son visage à quelques centimètre de celui de l'homme qu'il avait voulu voler.
« T'es bien jeune, toi. Regardes-toi, on dirait un chien galeux... T'es qui d'abord ? - Severus... Severus Napes... » articula-t-il, honteux.
L'homme l'aida à se relever, et l'observa quelques instants. Puis ils parla, et ses paroles firent l'effet d'un baumes sur la carcasse meurtrit, corps et âme, de ce pauvre Severus. Il disait qu'il allait peut-être le recueillir – non, que c'était certain. Que son valet avait besoin d'un apprenti. Qu'il avait un gosse plus jeune (Sev' avait 17 ans), et plein d'autre chose auquel Sévy ne fit pas vraiment attention. Tsakashi, tel était le nom du seigneur qui venait de le prendre sous son aile. Tsakashi, frère du roi actuel...
Le jeune homme se fit rapidement accepter par la femme Tsakashi, qui le prit sous son aile et le traita d'abord comme son propre fils, à quelques détails prêts. Il se sentait aimé et choyé, et c'était finalement prit d'affection pour Ren, leur fils. Mais le maître de maison ne l'entendait pas ainsi, et celui que Severus avait d'abord idolâtré devint rapidement violent avec lui. Le jeune homme, rageur, jura se jour-là, dans le plus grand des secrets, que sa loyauté pour la mère et le fils serait inébranlable, mais que le père l'avait perdue...
Si Severus n'avait plus de nouvelles de sa chère Lila depuis des années, il ne l'avait pas oublié pour autant, et l'aimer toujours plus et plus fort. Un jour, il reçu une lettre, lui annonçant la naissance de Mary Hoccer, la fille de Lila... Et de Jim. Il apprit par la même occasion, dans les rues, la menace qui pesait sur la famille... Jim avait, il paraît, voulut s'engager auprès des Pirates des Terres, mais avait finalement changé de jugement, ce qui n'aurait pas plu à Nathaniel Flint, l'horreur incarnée dans un corps d'homme charmant en tout point... Et ce dernier souhaiterait se venger de la façon la plus cruelle qui soit ; la mort.
En apprenant ça, le jeune homme qui avait dès lors vingt ans, demanda à Tsakashi de la protéger, elle au moins. D'aller la chercher, de la mettre en sécurité. L'homme ne voulu que lui accorder des congés nécessaire pour faire un aller-retour jusque chez la jeune femme. Severus parti sans rien, en prenant simplement sa forme animale, et couru jusqu'à ce que ses jambes cèdent et ne le force à se reposer. Il parcourut le trajet en deux jours au lieu de trois, et arriva le soir devant la maison de Lila, qu'il avait imaginer coquette et bien entretenue.
Mais devant lui s'offrait une maison en ruine, la porte ne tenant plus que sur un battant, un morceau du toit arraché, et un trou béant sur le flan de la maison. L'horreur s'empara de lui. Il entra précipitement dans la maison, cherchant son chemin parmi les meubles renversé. Un escalier bralant se dressa face à lui. Un homme gisait face contre terre. Severus le retourna précautionneusement, et recula précipitement en plaquant sa main contre sa bouche. Jim, c'était Jim. Il le reconnu à son corps, et ses cheveux d'un blond platine, car il n'avait plus de visage. La chair semblait broyée, certainement arraché à coup d'épée. On voyait la mâchoire, que les lèvres disparues ne cachait plus et, sur son front, son os était à découvert. Severus cru qu'il allait vomir.
Malgré toute la haine, la rancœur et la jalousie qu'il éprouvait à l'égard de cet homme, il ne pouvait s'empêcher de le plaindre, d'être attristé. Il avança lentement entre les décombres, pour voir une petite fille morte, un trou béant dans la poitrine, le cœur gisant à côté. Severus eu un nouveau haut-le-cœur, et pénétra précipitement dans la pièce qui se présenta à lui. La différence entre celle-ci et le reste de la maison le frappa ; hormis le sang qui s'étalait sur la moquette bleue claire, elle était impeccable. Du sang. Severus bondit en avant, pour découvrir le corps de Lila...
- Troisième partie:
« NON ! »
Son cri résonna dans le silence trop pesant de la maison, et sa voix se répéta en écho, lui rappelant ce qu'il préfèrerait oublier. Severus s'avance, les yeux exorbités, la bouche ouvertes, anéantie. Il était mort dès qu'il était entré dans la maison, il était mort en voyant les cadavres de l'homme et de la fillette... Mais il avait voulut survivre, ne pas abandonner. La voir, espérer qu'elle serait vivante. Mais elle gisait, là, et lui aussi était mort. Depuis le jour où elle était partie. Il était mort...
« Sev... Severus ?... »
Le jeune homme sursauta, et se rapprocha d'elle.
« Lila ? - Sev', je... Désolé... Lila, non ! Ne dis pas ça... LILA ! »
Severus la serrait fort contre lui. Mais elle ne respirait plus. Peut-être l'entendrait-elle tout de même ? Peut-être n'était pas morte ?
« Lila ! Je t'aime... Je t'aime, et je t'ai toujours aimé, depuis le jour où je t'ai vu, je... Non... Non, NON ! LILA !... »
A peine s'était-il délivré, à peine lui avait-il fait part de son amour que, dans un dernier sursaut, son cœur s'était arrêté de battre. C'était fini. Il lui avait dit. Avait-elle entendu ? Ou son esprit était-il partit avant ? Le jeune homme sentit une, puis deux, larmes couler. Et finalement, il ne les retint plus. Il était mort dès qu'il avait franchie le seuil de la maison. Non, dès qu'il avait entendu cette rumeur, vraie. Il n'était pas arriver à temps pour sauver celle qu'il avait toujours aimé, depuis son plus jeune âge, celle qu'il n'avait jamais pu oublier !
Elle venait de mourir là, dans ses bras. Il n'avait rien fait pour la sauver, il lui avait juste dit qu'il l'aimait, et le cœur de la pauvre jeune femme était partit, tout comme son souffle avant. Du souffle, Severus n'en avait plus. Tout ce en croit il croyait, tous ses rêves venaient de se briser. Un coup de vent, une brise dérisoire venait de prendre une proportion considérable, au point de détruire son âme. De le détruire.
Severus ne toucha pas à Jim, ni à Mary, qu'il n'avait pas connu. En voyant la pauvre enfant, son cœur, où ce qui en restait, se serra encore plus fort à l'idée que si il n'avait pas commis des erreurs naïves et bête, cette fille aurait pu être la sienne, et Lila vivrait encore. Le jeune homme ferma les yeux. C'était de sa faute, tout était de sa faute.
Avec une force qu'il puisa dans au plus profond de lui-même, il creusa une tombe. Sa volonté l'emporta sur son épuisement et sa tristesse. Il enterra lui-même la femme qu'il avait aimé, enterrant son cœur et sa jeunesse avec. Il l'enterrait, et s'enterrait en même temps, sans s'en rendre compte. Il ne pouvait faire que ça, pour se faire pardonner. Creuser une tombe. C'était de sa faute si elle était morte. De sa faute s'il enterrait Lila, son amour perdu.
Severus, une fois sa tâche accomplie, se sentant un tout petit peu moins méprisable, se laissa tomber contre la terre froide et humide de ses larmes. Il ne s'endormit pas tout à fait, mais il cauchemarda. Au petit matin, il se releva péniblement. Il avait la forte conviction qu'il devait mourir, la rejoindre. Mais il avait juré sa loyauté envers la mère et le fils Tsakashi. Il rentra donc, quatre jour plus tards, ruminant, affaibli, anéanti. Mort.
Depuis, Severus c'est repris. Il à réussit à se relever, mais son amour pour Lila est resté intact. Il sert toujours la famille Tsakashi du mieux qu'il peut, et est même devenue valet. Un bon valet. Un homme devenue froid et arrogant, moqueur, cachant au plus profond de son être sa véritable nature, et vivant avec la conviction d'avoir provoqué à son insu, la mort de la seule personne qu'il avait aimé, et qu'il aime encore...
~ A présent, toutes les parties qui suivront seront le fruit des rps, et ce qu'ils impliquent ~Valentine | |
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