Severus Napes Valet
Messages : 43 Date d'inscription : 28/07/2011
| Sujet: Severus Napes ~ Ven 29 Juil - 0:57 | |
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°•. Noм / preɴoм dυ perѕoɴɴαɢe : Napes, Severus °•. Aɢe αυ deвυт de l'αveɴтυre : 25 Ans °•. Royαυмe eт rαɴɢ : Edelweiss – Valet du manoir des Tsakashi – Maître des Potions °•. ғorмe αɴιмαl : Un cerf majestueux
°•. lιeɴѕ ғαмιllιαυх poѕѕιвle : Aucun. °•. oвjeтѕ eɴ poѕѕeѕѕιoɴ : Une dague, des fioles vides ou pleines, un vieux matou noir, un chaudron et toute sorte d'ingrédients, dont quelques uns plus étranges les uns que les autres.
°•. Poυvoιr oυ pαrтιcυlαrιтe : {≈ 2 lignes}
Si on pouvait appeler ça un pouvoir, Severus en serait le maître ; il a le chic pour se mettre toujours dans des situation incroyablement... Gênantes. Comme si ça vie avait été maudite et était destinée à faire rire les autres bien contre son gré.
Bon, parlons sérieusement. Severus est un jeune homme qui maîtrise la création de potion à la perfection. Il peut en faire de toute sorte, et pour n'importe quel emploie. De ce fait, il est également un cuisinier hors-pair, bien que la voie des fourneaux que l'attire pas vraiment... Il a aussi un contrôle minime d' un type de magie dont il ne connait pas le nom, mais qu'il peut utiliser seulement pour venir en aide aux personnes qu'ils aiment, pour les protégés. Autrement, il ne peut s'en servir.
« P h y s i q u e »
°•. Appαreɴce нυмαιɴe :
Le jeune homme n'a pas vraiment un physique favorable, un corps dont rêve les fille, taillé et musclé, non. Severus est un garçon grand, et très fin. Il n'a pas de tablette de chocolat, et c'est à peine si on remarque des pectoraux sur son torse, qu'il ne vous dévoilera certainement jamais... Mais méfier-vous, cela ne veut pas dire pour autant que monsieur est faible, loin de vous cette idée ! Ses cheveux d'une couleur aussi sombre que les plumes d'un corbeau sont assez longs et gras, et dire qu'il en prend serait assez loin de la vérité. Ses yeux également sombres sont généralement froid, et ne dévoile aucun de ses sentiments. Tout son corps à appris à ne pas le trahir, à rester impassible, à donner une image de lui qui n'est pas la sienne. Son nez est légèrement crochu, caractéristique qui s'accentuera avec l'âge. Ses membres, autant ses bras que ses jambes, sont assez longs et fin. Il a une démarche souple et rapide, silencieuse. On ne le voit pas, on ne l'entends pas, et pouf il est là.
Du côté vestimentaire, c'est un peu la même galère. Quoi que. Il tente de rattraper son physique désavantageux par quelques habits plus ''chic''. Il est généralement habillé de noir ; un pantalon assez large, -pas du moulant s'il vous plaît !- une chemise blanche cachée par une veste noire, des chaussures de cette même couleur sombre et... Une cape. Pas tout le temps, mais, très souvent, il ajoute à sa tenue vestimentaire une cape noire, ou, du moins, d'une couleur très sombre. C'est d'ailleurs malheureux, car sans ça, il serait certainement beaucoup mieux, mais, que voulez-vous, le jeune homme cache son corps... Seulement voilà, dans certain cas, cette cape peu lui donner une vague allure de chauve-souris, ce qui n'arrange en rien sa silhouette qui n'a que le mérite d'être fine et souple.
Pourtant, Severus n'est pas laid. Le dire serait mentir. Disons qu'il ne fait pas attention a son physique, mais... Qu'il pourrait certainement s'y rattacher, le jour ou quelqu'un viendra à l'y pousser.
°•. Appαreɴce αɴιмαl : {≈ 5 lignes}
Quand il prend son apparence animal, Severus est d'un coup... Plus beau, plus ''classe''. Son pelage est sombre, mais il n'est plus gras. Il est même soyeux et lustré, ce qui peu paraître étrange. Ses yeux sont toujours aussi foncés, caractéristique de son physique, qui est d'ailleurs l'une des rare chose commune aux deux apparences du jeune homme. Quiconque à croiser son regard dans une de ses apparence le reconnaître immédiatement dans l'autre. C'est comme ça, un regard si sombre, si froid et si profond, ça ne s'oublie pas. Le corps de notre cher Severus Napes est beaucoup plus musclé, tout en gardant cette allure fine et souple. Rapide, il est également tout autant silencieux, la délicatesse en plus... Les bois de ce fier animal sont majestueux, et assez grand. Pas de trop non plus, mais juste assez pour imposer le respect. Autant Severus peu paraître faible et miteux sous sa forme humaine, autant il paraît fort et majestueux sous sa forme animale.
« C a r a c t è r e »
Severus n'est pas quelqu'un de commode. Où du moins, Severus se fait voir comme quelqu'un qui n'est pas sympathique. Il se montre froid, légèrement solitaire, sadique et moqueur. Pourtant, il a un bon fond. Seulement, les apparences et son passé on voulut que Severus se fasse passer pour quelqu'un qu'on éviterait presque de fréquenter, alors que si on perçait sa carapace... J'y reviendrais plus tard. Severus se comporte donc froidement. Sa voix, d'un timbre particulier, ''captive'' facilement son interlocuteur, de son ton impassible, presque arrogant, et avec cette manie de laisser un très court instant de silence avant d'appuyer sur un mot. Assez solitaire, ce n'est pas lui qui s'invitera tout seul à une fête de deux cent personne s'il n'a pas de raisons particulières de s'y rendre. Il a tout de même, comme tout le monde, besoin d'un minimum d'interaction avec d'autre personne. Sadique n'est pas vraiment le bon mot, non... Mais presque, je ne saurais vous en dire plus, étant dans l'incapacité de vous décrire ce trait de caractère. Il faut le voir pour comprendre, c'est tout. Moqueur... C'est peut-être la moquerie et son humour acéré qui se remarque le plus chez lui. Plus jeune il fut l'objet de nombreuses moquerie et blague, ce qui a développer son penchant pour les moqueries désobligeante et l'humour noir... La face caché de Severus révèle une jeune homme tendre et plein de charme, qui n'a juste pas confiance en lui du tout. Quelqu'un d'assez faible, je dirais même, qui a besoin de réconfort. Un homme qu'on pourrait émouvoir facilement, mais qui se cache sous un corps parfaitement impassible, pour ne pas paraître faible, ne pas être écraser par les forts. Le monsieur Napes est quelqu'un de très protecteur avec les personnes qui lui tiennes à cœur (même si celles-ci ne le savent pas forcément), mais pour coller à son image, il est obligé de se faire discret. Il est donc passé maître dans l'art de protégé discrètement, sans jamais faire savoir que l'aide vient de lui. Pourtant il n'ai pas infaillible. Mais arranger la vérité, Severus maîtrise aussi cette pratique... Car en effet, le jeune homme possède une intelligence aiguisé, comparable à celle de Sherlock Holmes, pour ne pas dire extraordinaire. En effet, en dépit de son physique qui l'importe peu, Severus (notez que son prénom commence également pas un "S", et que la dernière lettre de nom en est un aussi, comme Sherlock Holmes... Simple hasard* ?) était extrêmement vigilant quant à son éducation, bien que courant les chemins souvent... Son esprit est vif et rapide, alors méfiez-vous.
Ah ! Un point très important, qui ne peut pas vraiment se caser ni dans ses pouvoirs, ni dans son caractère, mais comme je suis obligée de vous en parler, il me fallait bien trouver une place, et elle est ici. Severus est quelqu'un qu'on pourrait qualifier d'extrêmement malchanceux, ou de vraiment peu dégourdie. Pourtant, il n'est ni l'un, ni l'autre ! - Car il est extrêmement habile et dégourdi, et ne crois pas à ce qu'on peut appeler la ''malchance constante''. Simplement, le sort s'acharne contre lui, s'amusant à l'emporter dans des situations toutes plus improbable et idiotes les unes que les autres. Et ça fait rire les oiseaux, sa fait chanter les abeilles ♫...
« H i s t o i r e »
Tout d'abord, désolé pour les fautes. Je l'ai commencé à 1h30 du matin, et fini à 3h. Désolé Elwing, j'aurai dut allé au lit comme je te l'ai dit, j'ai pas eu le courage, et une surdose d'inspi, je pouvais pas reporter ça. Comprenez et pardonnez mes fautes, j'étais trop fatiguée pour me relire. Ensuite, si mon cher Edwi' à le temps, j'aimerais vraiment qu'il me fasse la correction de l'histoire... S'il te plaît *regard implorant*
Je ne veux pas vous obliger à lire l'histoire de Severus si nous n'en sentez pas le courage, mais lisez au moins la première partie, elle n'a rien de bien méchant. La fin de la seconde partie est hard, je la déconseille aux âmes trop sensibles qui devrait s'arrêter avant l'avant-dernier paragraphe pour la 2ème parties (les descriptions sont assez sanglantes...). Quant à la troisième partie, je me dégoute presque de l'avoir écrite, c'est trop cruel pour Severus, et j'ai failli pleurer en l'écrivant.
Sur ce, bonne lecture. Bon courage aux valeureux qui veule la lire entière, en espérant vous "poigner", vous faire réfléchir, vous émouvoir et peut-être même vous faire verser une petite larme ~
Valentine
- Première partie :
Severus est né dans une famille modeste, qui n'avait rien de spéciale si ce n'est le pouvoir acquis des dieux, celui que les Fils de la Nature obtienne dès le premier souffle de leur vie ; leur transformation en un animal. Pas un animal de leur choix, un animal qui sommeillerai en eux depuis la nuit des temps, n'attendant que l'éveil de l'enfant. Ils vivaient avec ses parents dans une maison convenable, au Village d'Edelweiss.
Dès son plus jeune âge, l'enfant qu'était le fils Napes avait remarqué que son père était un tantinet violent, et sa mère, belle et fraîche femme, ne se laissait pas faire. Au début, il n'y faisait pas attention, trop occupé à vagabonder par rues et champs, avec pour seule compagnie sa grande amie la Solitude. Mais il l'aimait, cette solitude. Ce silence, loin des disputes parentales quotidiennes. Il l'aimait jusqu'à ce qu'il fasse la rencontre de sa jeune voisine et de son frère.
Le frère, il ne pouvait pas le voir. Vaniteux comme un paon, fier comme un coq et arrogant comme pas deux, se moquer du pauvre Severus devint une passion pour cet abominable faux-jeton. Sa sœur, elle, était douce et gentille avec le garçon qu'il était. Elle l'appréciait pour ce qu'il était, à sa juste valeur. Qu'elle était charmante, avec sa peau de porcelaine, et ses yeux en amande, d'un vert si doux, si pur, si profond...
Au fil des jours, Severus repoussa la solitude. Il voulait la voir, elle, Lila, la seule qui avait réussit à lui faire connaître la gentillesse sans punition de la part d'un autre homme. Leur amitié grandit, et devint solide... Et Severus s'éprit d'elle, mais n'osa rien lui révéler car pour elle, Sévy était son meilleur ami. Ils partageaient de longues heures de promenade près des champs, s'échanger ragots, potins du village, passion et troubles. Ils étaient le confident de l'autre, et il était le gamin le plus heureux de la terre quand qu'il pouvait voir sa jolie voisine.
Pourtant, son bonheur n'était pas sans trouble. Le frère de Lila s'attaquait de plus en plus à Severus, qui enchaînait les catastrophes dès que son bourreau était dans les parages. Il les soupçonnait de magie, lui et ses partisans. D'ailleurs, il n'avait pas tord, sinon comment se serait-il retrouver pendue la tête en bas à une gouttière, avec ses ennemis de toujours en bas, en train de se moquer de lui avec violence. « Batârd », « Fillette », « Chauve-souris », « Pleurnichard »... Les insultes n'en finissaient plus. Ils en trouvaient des nouvelles à chaque fois. Severus en avait assez, et ce fut le début de son enfermement... Il n'arrivait à être lui-même qu'en présence de Lila, son amour secret.
Les années passèrent. Severus se fit quelques amis, que Lila n'appréciait pas vraiment. Pourtant, ils se retrouvaient toujours, près d'une rivière. C'était leur coin.
« Tes parents... Ils se disputent encore ? - Tout le temps. Sa ne s'arrête jamais... - Mon frère est partie pour des terres inconnues... - Tien, on en ai enfin débarrassé ? - Sev', je ne te permet pas ! »
Le jeune homme haussa les épaules. Il disait ce qu'il pensait. Ils discutèrent encore pendant de longues minutes, quand des bruits de pas vinrent troubler leur sérénité.
« Yo Sev'rus, encore avec la poupée ? - Hé ! Hé ! C'est quand que tu la sau... »
Severus c'était levée et les toisait avec dureté. Qu'ils disent un mot de travers en plus, et...
« Non mais laissez-le tranquille, les gars, quand il est avec sa copine... - Ce n'est pas ma copine ! »
Il y eu un moment de silence. Le côté de Severus qui n'était pas lui reprenait le dessus. Il aurait du partir, vite, ne pas montrer sa fausse identité à Lila, pour ne pas avoir à s'expliquer plus tard...
« Ah, tu ne sors pas encore avec ? - Moi ? Sortir avec... Ça ?! »
Severus plaqua ses mains sur sa bouche. Ses amis autant que Lila étaient bouche-bée, bien que les garçons reprirent leur esprit plus rapidement en s'esclaffant bruyamment. La jeune adolescente se releva, les yeux embuée de larmes. Comment lui, son meilleur ami et confident, avait-il put dire une chose aussi affreuse ? Qu'il ne veuille pas sortir avec elle, tant mieux, elle non plus. Mais qu'il parle d'elle comme un objet... C'était trop !
« De toute façon, ne vous bercer pas d'illusions, je ne serais jamais sortit avec Se... Ce truc ! » fit-elle avec hésitation. « Jim est mille fois mieux, je ne vois pas comment je suis encore ici !... Et comment je ne me suis pas rendu compte de qui tu étais vraiment... »
Lila s'enfuit en larmes, anéantie. Severus aussi était anéantie. Comment avait-il put dire une chose pareille, à elle, la seule personne qu'il aime et chérie en ce monde ?... A Lila, son amour incompris...
Ce malheureux jour marqua la fin de la belle amitié qui unissait Lila et Severus. Ils se revoyaient encore, de temps à autre. Le jeune homme avait eu le temps de s'expliquer, mais sa voisine ne l'avait pas comprit, n'avait pas comprit pourquoi il taisait sa vrai personnalité. De toute façon, c'était trop tard. Elle ne l'écoutait plus. Qu'il est loin le temps des confidences, et pourtant, il est si proche...
Durant cette période, Severus n'était plus que l'ombre de lui-même, se renfermant sur lui, ne voyant plus l'amour extérieur. Celui, infime, que lui accordait tout de même Lila, et celui considérable de sa mère. Sa mère qu'il ne vit pas mourir de maladie. Son père qu'il ne vit pas partir. Après tout, qu'était la famille, pour lui ? Rien. Un synonyme de dispute constante, de haine, de violence. Son monde n'avait tourné qu'autour de Lila, et tourne encore autour d'elle. Comment ses parents avaient-ils put s'aimer un jour, et se battre autant ? De toute façon, la question était réglée, ils n'étaient plus là...
Lila non plus n'était plus là. Elle était partie dans un autre Village d'Edelweiss, avec son mari. Jim Hoccer... Son pauvre cœur déjà en miette fut réduit à néant. Il ne pouvait plus subvenir seul à ses besoin, il ne pouvait plus payer son loyer. Il devint orphelin de son amie et sans-abris en même temps, et se mit à errer. Seul.
- Deuxième partie :
Severus sauta sur l'homme qui était sorti du manoir, quand celui-ci c'était retrouvé dans la rue. Mais le jeune homme, qui voulait seulement de l'argent et non la vie de sa victime, n'avait pas prévu que celle-ci serait plus forte. Il fut retourner et violemment plaqué au sol, son visage à quelques centimètre de celui de l'homme qu'il avait voulu voler.
« T'es bien jeune, toi. Regardes-toi, on dirait un chien galeux... T'es qui d'abord ? - Severus... Severus Napes... » articula-t-il, honteux.
L'homme l'aida à se relever, et l'observa quelques instants. Puis ils parla, et ses paroles firent l'effet d'un baumes sur la carcasse meurtrit, corps et âme, de ce pauvre Severus. Il disait qu'il allait peut-être le recueillir – non, que c'était certain. Que son valet avait besoin d'un apprenti. Qu'il avait un gosse plus jeune (Sev' avait 17 ans), et plein d'autre chose auquel Sévy ne fit pas vraiment attention. Tsakashi, tel était le nom du seigneur qui venait de le prendre sous son aile. Tsakashi, frère du roi actuel...
Le jeune homme se fit rapidement accepter par la femme Tsakashi, qui le prit sous son aile et le traita d'abord comme son propre fils, à quelques détails prêts. Il se sentait aimé et choyé, et c'était finalement prit d'affection pour Ren, leur fils. Mais le maître de maison ne l'entendait pas ainsi, et celui que Severus avait d'abord idolâtré devint rapidement violent avec lui. Le jeune homme, rageur, jura se jour-là, dans le plus grand des secrets, que sa loyauté pour la mère et le fils serait inébranlable, mais que le père l'avait perdue...
Si Severus n'avait plus de nouvelles de sa chère Lila depuis des années, il ne l'avait pas oublié pour autant, et l'aimer toujours plus et plus fort. Un jour, il reçu une lettre, lui annonçant la naissance de Mary Hoccer, la fille de Lila... Et de Jim. Il apprit par la même occasion, dans les rues, la menace qui pesait sur la famille... Jim avait, il paraît, voulut s'engager auprès des Pirates des Terres, mais avait finalement changé de jugement, ce qui n'aurait pas plu à Nathaniel Flint, l'horreur incarnée dans un corps d'homme charmant en tout point... Et ce dernier souhaiterait se venger de la façon la plus cruelle qui soit ; la mort.
En apprenant ça, le jeune homme qui avait dès lors vingt ans, demanda à Tsakashi de la protéger, elle au moins. D'aller la chercher, de la mettre en sécurité. L'homme ne voulu que lui accorder des congés nécessaire pour faire un aller-retour jusque chez la jeune femme. Severus parti sans rien, en prenant simplement sa forme animale, et couru jusqu'à ce que ses jambes cèdent et ne le force à se reposer. Il parcourut le trajet en deux jours au lieu de trois, et arriva le soir devant la maison de Lila, qu'il avait imaginer coquette et bien entretenue.
Mais devant lui s'offrait une maison en ruine, la porte ne tenant plus que sur un battant, un morceau du toit arraché, et un trou béant sur le flan de la maison. L'horreur s'empara de lui. Il entra précipitement dans la maison, cherchant son chemin parmi les meubles renversé. Un escalier bralant se dressa face à lui. Un homme gisait face contre terre. Severus le retourna précautionneusement, et recula précipitement en plaquant sa main contre sa bouche. Jim, c'était Jim. Il le reconnu à son corps, et ses cheveux d'un blond platine, car il n'avait plus de visage. La chair semblait broyée, certainement arraché à coup d'épée. On voyait la mâchoire, que les lèvres disparues ne cachait plus et, sur son front, son os était à découvert. Severus cru qu'il allait vomir.
Malgré toute la haine, la rancœur et la jalousie qu'il éprouvait à l'égard de cet homme, il ne pouvait s'empêcher de le plaindre, d'être attristé. Il avança lentement entre les décombres, pour voir une petite fille morte, un trou béant dans la poitrine, le cœur gisant à côté. Severus eu un nouveau haut-le-cœur, et pénétra précipitement dans la pièce qui se présenta à lui. La différence entre celle-ci et le reste de la maison le frappa ; hormis le sang qui s'étalait sur la moquette bleue claire, elle était impeccable. Du sang. Severus bondit en avant, pour découvrir le corps de Lila...
- Troisième partie:
« NON ! »
Son cri résonna dans le silence trop pesant de la maison, et sa voix se répéta en écho, lui rappelant ce qu'il préfèrerait oublier. Severus s'avance, les yeux exorbités, la bouche ouvertes, anéantie. Il était mort dès qu'il était entré dans la maison, il était mort en voyant les cadavres de l'homme et de la fillette... Mais il avait voulut survivre, ne pas abandonner. La voir, espérer qu'elle serait vivante. Mais elle gisait, là, et lui aussi était mort. Depuis le jour où elle était partie. Il était mort...
« Sev... Severus ?... »
Le jeune homme sursauta, et se rapprocha d'elle.
« Lila ? - Sev', je... Désolé... Lila, non ! Ne dis pas ça... LILA ! »
Severus la serrait fort contre lui. Mais elle ne respirait plus. Peut-être l'entendrait-elle tout de même ? Peut-être n'était pas morte ?
« Lila ! Je t'aime... Je t'aime, et je t'ai toujours aimé, depuis le jour où je t'ai vu, je... Non... Non, NON ! LILA !... »
A peine s'était-il délivré, à peine lui avait-il fait part de son amour que, dans un dernier sursaut, son cœur s'était arrêté de battre. C'était fini. Il lui avait dit. Avait-elle entendu ? Ou son esprit était-il partit avant ? Le jeune homme sentit une, puis deux, larmes couler. Et finalement, il ne les retint plus. Il était mort dès qu'il avait franchie le seuil de la maison. Non, dès qu'il avait entendu cette rumeur, vraie. Il n'était pas arriver à temps pour sauver celle qu'il avait toujours aimé, depuis son plus jeune âge, celle qu'il n'avait jamais pu oublier !
Elle venait de mourir là, dans ses bras. Il n'avait rien fait pour la sauver, il lui avait juste dit qu'il l'aimait, et le cœur de la pauvre jeune femme était partit, tout comme son souffle avant. Du souffle, Severus n'en avait plus. Tout ce en croit il croyait, tous ses rêves venaient de se briser. Un coup de vent, une brise dérisoire venait de prendre une proportion considérable, au point de détruire son âme. De le détruire.
Severus ne toucha pas à Jim, ni à Mary, qu'il n'avait pas connu. En voyant la pauvre enfant, son cœur, où ce qui en restait, se serra encore plus fort à l'idée que si il n'avait pas commis des erreurs naïves et bête, cette fille aurait pu être la sienne, et Lila vivrait encore. Le jeune homme ferma les yeux. C'était de sa faute, tout était de sa faute.
Avec une force qu'il puisa dans au plus profond de lui-même, il creusa une tombe. Sa volonté l'emporta sur son épuisement et sa tristesse. Il enterra lui-même la femme qu'il avait aimé, enterrant son cœur et sa jeunesse avec. Il l'enterrait, et s'enterrait en même temps, sans s'en rendre compte. Il ne pouvait faire que ça, pour se faire pardonner. Creuser une tombe. C'était de sa faute si elle était morte. De sa faute s'il enterrait Lila, son amour perdu.
Severus, une fois sa tâche accomplie, se sentant un tout petit peu moins méprisable, se laissa tomber contre la terre froide et humide de ses larmes. Il ne s'endormit pas tout à fait, mais il cauchemarda. Au petit matin, il se releva péniblement. Il avait la forte conviction qu'il devait mourir, la rejoindre. Mais il avait juré sa loyauté envers la mère et le fils Tsakashi. Il rentra donc, quatre jour plus tards, ruminant, affaibli, anéanti. Mort.
Depuis, Severus c'est repris. Il à réussit à se relever, mais son amour pour Lila est resté intact. Il sert toujours la famille Tsakashi du mieux qu'il peut, et est même devenue valet. Un bon valet. Un homme devenue froid et arrogant, moqueur, cachant au plus profond de son être sa véritable nature, et vivant avec la conviction d'avoir provoqué à son insu, la mort de la seule personne qu'il avait aimé, et qu'il aime encore...
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Dernière édition par Severus Napes le Ven 29 Juil - 22:09, édité 1 fois | |
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