repos(pv une personne XD)

Lentement, l'astre solaire déclinait,laissant sur son passage de magnifique sillage rosée. Les dernier rayons laissait un arrière-gout de bonheur dans le cœur de plusieurs, leur arrachant des cris d'admiration devant pareil spectacle. Les oiseaux et autre animaux sortaient de leur cachette pour profiter des derniers rayons, se les disputant voracement. Cette attitude m'arracha un léger sourire amuser.



Bien après que tout le monde se soit lassé du spectacle, je restai planter la, debout,seule a admiré ce qui m'attirais et m'éloignais de ce monde. Je préférais l'astre lunaire à celle du soleil mais je ne me plaignais pas, les rayons du soleil ayant toujours le bienvenue sur ma peau légèrement rosée. J'admirai longuement le soleil, jusqu'à temps qu'il eut fait place à sa consœur qui me fit frémir d'envie.


Je partis de l'endroit à la nuit tomber, m'éloignant silencieusement pour me retrouver seule au plus vite. La présence de trop de personne ne m'avais jamais réellement fait du bien... Je marchai pendant de longue heures sans réellement savoir ou j'allais, marchant pour marcher, sans but précis. Que faire d'autre alors qu'on admire l'astre qui se trouve en plein milieux du ciel? Je refusai de m’arrêtai même lorsque je sentis mon corps trembler de fatigue. Je n'arrivais pas à me résoudre à m’arrêter pour dormir, je ne voulais que marcher.


Je voulais marcher pour chasser ces sentiments qui faisait étrangement vaciller mon cœur comme si une explosion allait se produire, marcher pourchasser des yeux ce qui s'offrait à ma vue, pour trouver un endroit ou passer la nuit, pour fuir les cauchemars qui hantaient sans répit ma vie, pour fuir ce qui se délectait de ma joie, de ma souffrance ou de toute autre émotions intérieur que je n'arrivais pas à étaler, à démêler le tout.


Mon cœur ne cessait de demander une réparation, un vide mais je n'y arrivait pas, tout était lourd, la misère planait sur mes épaules, l'intérieur même de mon corps me faisais souffrir, m'arrachant à mon grand malheur qu'es ma vie et me rappelant douloureusement ce que j'essayais de fuir. Fuir la perte de tout, fuir ce qui me manquait cruellement et que je ne tentais plus de chercher, fuir ce que je tenais tant à garder loin de moi comme mon cœur, mes sombres penser mais surtout l'image de deux êtres cher...



Je ne fis rien pour retenir les larmes qui semblait vouloir s'échapper de mon corps pour ne plus y revenir. Je les laissai glisser le long de ma joue, me chatouillant sans cesse le coin de mes lèvres qui formèrent un sourire d'égarement, d'hébétude,d’inquiétude, de tristesse et de mystère...


Je sentais les larmes glisser le long de mes joues pour venir tomber sur le sol en éclatant comme un cœur qui déborde. Je sentais un immense poids sur moi, comme si on m'enchainait de millier de chaine qui essayais de me briser. Je me laissai tomber sur le sol au même moment ou un tremblement de fatigue s'empara de moi. Je séchai rapidement mes larmes, les essuyant avec le dos de ma main droite pour me forcer a me calmer. Il n'y avait ni rage ni tristesse dans ce geste, juste un geste doux qui me rassura quelque peu.


Cela faisait plusieurs année que les larmes ne s'était pas échapper et alors que je n'en avais pas besoin, elle tombait, se faufilant malicieusement entre mes paupières close qui essayait en vain de les garder. Le calme revint lentement dans mon esprit et je pus pousser un soupir de résignation, soupir qui sembla s'envoler sur la brise éternelle pour aller se faufiler dans une oreille curieuse.


À mon grand désarrois les minutes s'écoulèrent sans que je réussisse à m'endormir. Celle-ci semblait s'amuser a terrasser mon cœur qui n'en pouvait plus. Le sommeil réparateur me fuyait, s'amusant encore et toujours à faire bouillonner mon esprit qui ne cessait jamais de fonctionner, pas même dans mes rêves les plus fous ou dangereux.



Je tachai de me concentrer sur quelque chose de joyeux, quelque chose qui allégea momentanément mon cœur qui revint à la charge mais cette fois je ne bronchai pas, serrant juste les poing en prenant quelque chose de doux entre mes long doigts. Je m'endormis enfin, d'un sommeil qui arrivait si souvent à chasser ma colère, ma tristesse et autre sentiment que je qualifiais de nuisible que je me sentais en paix pour la première fois depuis quelque temps.


C'est la douce caresse du vent qui me tira de mon sommeil, me murmurant inlassablement que les premières lueur de l'aube commençait à apparaître. Je gardai les yeux fermer pendant un long moment mais me contraignis à les ouvrir après avoir compris qu'il était inutile d'essayer de se rendormir. Le sommeil commençait à me fuir de plus en plus longtemps, seule la grande fatigue pouvait y remédier la plupart du temps.



J’entrouvris mes yeux, les laissant s'habituer à la faible luminosité et bientôt je les ouvris en entier et m'assis en prenant tout mon temps. Je regardai longuement le lever du soleil comme si c'était la seule chose qui existait et que le reste n'avait pas d'importance mais bientôt je dus me résigner à regarder ailleurs et c'est à ce moment que je remarquai le sable rosé autour de moi.


La surprise s'empara rapidement de moi mais je ne dis rien, regardant calmement autour de moi, me souvenant à peine que je m'étais rendue à cet endroit en marchant. Dans la nuit, je n'avais rien remarquer, pas même la chaleur invitante qui se dégageait de l'endroit. Silencieuse, je me mis à cherche mon sac contenant de la nourriture mais je ne le trouvai pas.



Pendant un moment je me demandai ou il était passer mais je compris rapidement qui l'avait pris en voyant de la nourriture sur le sol. Je tendis une main vers celle-ci et soulevai le fruit que je dévorai avec appétit.Très souvent, un seul fruit me suffisais et heureusement pour moi,je n'avais pas trop faim mais avec la viande c'était tout autre...


Cette penser m'arracha un sourire qui disparut bien vite. Je marchai de mon habituelle démarche calme mais sure de moi, habitude qui j'avais prise il y a bien longtemps... Je scrutai longuement la plage et doucement, je m'avançai vers l'eau qui me fit frissonner de plaisir lorsque celle-ci vint caresser mes doigts. Je plongeai rapidement dans cette ambiance, oubliant presque tout mais, restant au aguets. Je me détendis lentement malgré les quelques rare personne qui venait et partait. Très vite, je m'y habituai et n'écoutai bientôt plus que d'un oreille distraite ce qui se passait autour de moi.

J'avais l'impression que mon coeur voulait fuir mon corps. Une douleur sourde fit son apparition, m'arrachant une subtile grimace de douleur qui dura à peine quelque seconde. Une douleur sourde qui partait du haut de mon omoplate pour se terminer jusqu'au coude. J'avais la vague impression que la douleur résonnait dans tout mon bras, ralentissant le mouvement de celui-ci et mon coeur battait plus rapidement. La douleur fut plus forte mais je ne bougeai pas, la regardant doucement, l'air désoler du ton dur que j'avais employer pour lui poser la question d'un peu plus tôt. Je me sentais coupable mais je n'allais rien dire... J'écoutai doucement la réponse à ma question et bien que j'en fus légèrement étonner une part ne l'était pas, commençant à être habituer a cette similitude étrangère.

Ainsi donc, cette jeune femme aimait les même choses que moi? Pas étonnant vu notre ressemblance. Je doutais encore un peu de son expérience, ayant la désagréable impression de poser les réponses à moi-même et de me répondre mais on n'y pouvait rien. Une étrange sensation de mal s'installa en moi, me faisant trembler. Malgré le soleil qui allait bientôt se lever je sentais la fatigue m'envahir et la désagréable sensation que quelque chose d'invisible pesait sur mes penser. Je me demandai soudain si le fait que je me sente mal venait de ma ressemblance avec Elora et que cela me rappelais quelque chose à moin que allait se passer?

-Qu'est-ce que tu voulais dire tout à l'heure?

Je relevai brusquement la tête, une lueur d'interrogation dans les yeux. Ce que je voulais dire? Je compris rapidement a quoi elle faisait allusion mais je détournai le regard en même temps qu'un gout de bile remontait le long de ma gorge. Je fermis les yeux, me sentant étrangement mal en vue de la réponse que j'allais lui donner et de ce que ce mot me faisais ressentir. La prononciation même du mot me faisais trembler mais personne ne le voyait, sauf elle, Elora, ma jumelle, la jeune femme qui me ressemblais comme deux goute d'eau et ce même dans les goûts. Je renversai légèrement la tête vers l'arrière, tant pour faire disparaitre le sentiment de désespoir qui m'envahissait que pour faire disparaitre le gout de bile qui restait loger dans ma gorge.

Un tremblement s'empara de moi, comme si javais perdue toute mon énergie en un seul instant ou que j'avais combattue pendant des heures sans repos. Tremblante, les yeux clos et la tête rejeter en arrière, j'essayai tant bien que mal de refouler ce sentiment de peur, de colère, de souffrance et de douleur. Je baissai lentement la tête, mes pupilles toujours cacher derrière mes paupières. Sans raison, je ressentis la douleur dans chacune de mes cicatrices, revit le moment où l'épée, les crocs, les griffes ou les flèches se plantait dans mon corps. En ce moment, je me sentis nue, faible et vulnérable devant cette jeune femme, cette jeune guérisseuse.

Un nouveaux tremblement s'empara de moi et j'ouvris les yeux, très lentement, une lueur de peur, de colère et de remords flottant dans mes yeux. J'ouvris lentement la bouche et la refermai, hésitante. Je refis ce manège deux ou trois fois avant de me décidai. Je prononçais d'une voix faible et triste:

-J'aime... le combat... C'est... ma... seule... raison de... vivre...

Mes épaules s'affaissèrent et au même moment le gout de bile revint, plus fort. Je détournai la tête et soufflai avant de m'éloigner un peu et de lui tourner le dos:

-Mon coeur s'y oppose mais je n'ai pas d'autre choix...

Les larmes au bord des yeux, je m'éloignai un peu plus, le coeur briser, l'âme en peine. J'aurais tant voulu dire ce que je ressentais au plus profond de moi, que quelqu'un me prenne dans ses bras et me rassure, qu'on me dis que sa ira, qu'on m'aide mais je n'osai pas lui dire, je n'osai pas demander de l'aide. J'avais peur, peur de ce qu'on dirait, peur de ce qu'on ferait. Au fond, je sentais que je pouvais lui faire confiance, qu'elle comprendrait mais je n'arrivais pas a prononcer les mots qui semblait être une fatalité, des mots tabou pour moi.

Pourquoi, en ce moment, es-ce que je me sentais si démunie? Pourquoi es-ce que je n'étais pas capable de retrouver mon assurance? Pourquoi es-ce que cette histoire venait refaire surface alors que c'étais du passer? Immobile, je gardai obstinément les yeux rivé sur le sol, laissant les larmes glisser sournoisement la long de mes joues.