Eileen's Prez'

Lui/Elle

♦ Nom du personnage : Eileen

♦ Age :17 ans

♦ Royaume & Rang :Tortionnaire du Royaume d'Akame

♦ Particularité // Pouvoir :Aucun
♦ Description Physique (10 lignes mini. pour le tout) :

Apparence Humaine :

Eileen paraît d'emblée frêle et fragile, ce qui n'est pas loin de la vérité. Elle est, déjà, de petite taille. Concernant la force physique, on peut dire qu'elle n'est pas aidée par la nature. Malgré l'entraînement acharné auquel elle s'est astreinte pendant une partie de son enfance et toute son adolescence, elle n'est pas parvenue à développer de musculature correctement. Ce qui veut dire qu'elle est faible, physiquement. En revanche, elle manie les armes - qu'elles soient poignards, dagues, épées légères ou arcs - avec facilité, habilité, efficacité... et délectation.
La jeune fille ne possède pas les courbes affolantes de certaines demoiselles. Elle est plutôt... plate, si vous me permettez l'expression. Elle n'a pas l'allure d'une séductrice. Elle possède de longs cheveux châtains aux reflets acajou, qu'elle laisse tomber librement jusqu'à mi-cuisse, mis à part deux mèches qu'elle noue en tresses serrées. Ses yeux en amande dardent autour d'elle son regard gris acier, clair mais perçant tel celui d'un rapace.


Apparence Animale :

Sous sa forme animale, Eileen prend la forme d'une couleuvre aux écailles lisses et luisantes ; uniquement jaunes au niveau de son ventre, elles sont jaunes striées de noir sur son dos. Elle possède deux petits yeux ronds, ainsi qu'une langue fourchue comme tous les serpents, et bien entendu deux crochets assez impressionnants. Toutefois, en tant que couleuvre, elle n'injecte pas de venin, sa morsure est douloureuse mais sans danger. La métamorphose en serpent présente bien des avantages : rapidité, discrétion, possibilité de se faufiler partout... Ce n'est pas la transformation parfaite, mais elle est au moins pratique !

♦ Caractère (5 lignes mini.)

Eileen est ce qu'on appelle quelqu'un d'instable. Pourquoi lui avoir confié le poste de tortionnaire ? Tout simplement parce que son côté sadique est renforcé par la haine sans borne qu'elle porte aux habitants d'Edelweiss, et particulièrement aux soldats. Les épreuves qui ont parsemé la quinzième année de sa vie ont ouvert des blessures qui ne sont pas prêtes de cicatriser. C'est une solitaire. Non pas qu'elle soit particulièrement asociale, mais rares sont ceux qui ne se posent pas de questions avant de côtoyer celle qui prend plaisir à son métier de bourreau, se montrant plus inventive à chaque fois dans ses méthodes de torture. Ce n'est pas l'intelligence qui lui manque, seulement son esprit est passé du côté sombre. Elle n'est pas encore foncièrement mauvaise, mais bien engagée sur la mauvaise pente. En dehors de sa "profession", Eileen ne se montre pas particulièrement méchante. Peu bavarde, plus habile et expressive de par ses gestes que par les mots, elle sait se faire oublier, mais à plus de mal à s'imposer. Si on le lui demande, elle offrira son aide à qui en a besoin, avec plus ou moins de bonne volonté. Mais elle le fera. Elle possède aussi une qualité non négligeable et avantageuse pour qui saura gagner sa confiance. Elle est loyale. Fidèle à son royaume jusqu'à son dernier souffle.

♦ Histoire (10 lignes mini.)

Que dire à propos d'Eileen ? Eh bien pour commencer, qu'elle est née au cours d'une chaude soirée d'été, avec un premier regard pour les étoiles. Qu'elle a passé une enfance heureuse, entourée de sa grande sœur et de ses parents. Ces derniers, soldats de leur état, avaient confié leur fille aînée aux bons soins d'un de leurs amis proches, assassin de premier ordre, afin qu'il lui offre la meilleure des formations dans ce domaine. Pendant ce temps, son père astreignait Eileen à un entraînement intensif, désespérant de la voir toujours aussi faible physiquement. Bien qu'il éprouvât énormément de fierté devant la facilité avec laquelle elle apprenait à manier les armes, il la trouvait trop fragile pour en faire un soldat. De plus, le plaisir que sa fille éprouvait à blesser avec ses lames le laissait perplexe. Eileen, de son côté, entrait dans une rage violente lorsque ses parents partaient au combat. Elle aussi pouvait défendre le royaume ! Elle aussi pouvait tuer, faire endurer des blessures terribles à ces chiens d'Edelweiss ! Et elle allait le leur prouver.

L'occasion de prouver sa valeur lui fut offerte au début de sa quinzième année d'existence. Un jour d'été au temps orageux. Dans la matinée, l'armée d'Edelweiss mena un raid sur les terres d'Akame. La rumeur se propagea rapidement et en moins de temps qu'il le faut pour le dire, les guerriers du royaume des ténèbres se déployèrent. Les parents d'Eileen n'étaient pas en reste, et la jeune fille les suivit, de loin, sous sa forme animale. A quelques mètres de la ligne de front, elle se métamorphosa en jeune fille et tira sa dague, imitant l'expression féroce des guerriers alignés non loin d'elle. L'armée adverse fondit sur eux, et le combat éclata. Eileen se mêla aux soldats et se battit du mieux qu'elle put. A vrai dire, les guerriers d'Edelweiss se montraient hésitants à l'idée de blesser - voire tuer - ce qu'ils voyaient comme une gamine inexpérimentée. Une gamine, peut-être, mais qui envoya au tapis plusieurs hommes sans difficulté particulière.
L'ennemi fut finalement repoussé, inférieur en nombre et se heurtant sans doute à une résistance sous-estimée. Eileen, grisée par la bataille, promena son regard d'acier sur le champ de bataille, aperçut sa mère et courut à sa rencontre, le sourire aux lèvres. Sourire qui s'effaça bien vite lorsque elle aperçut les yeux baignés de larmes de la femme.

- Maman... Qu'est-ce qui se passe ?!

La mère soupira et commença à s'éloigner, une épée serrée contre son cœur. Elle avait le regard vide et ne prêta aucune attention à sa fille, ne s'étonnant même pas de sa présence ici. C'est alors qu'Eileen baissa les yeux, et poussa un cri d'effroi. A ses pieds gisait un cadavre... Le corps de son père. Une plaie béante barrait sa poitrine, et ses yeux vitreux ne laissaient aucun doute sur son état. Mort.
Eileen s'agenouilla près du corps et fondit en larmes. Ce n'était pas juste. Pourquoi avait-il été tué, justement lui ? Le combat n'avait fait qu'un nombre minime de victimes, et il était mort. La jeune fille s'essuya les yeux et tenta de calmer les sanglots qui secouaient sa poitrine. Une main se posa sur son épaule, lui faisant lever les yeux. Un inconnu dardait sur elle son regard vert d'eau. Il s'adressa à elle, l'ai ennuyé :

- La femme qui vient de partir... Si tu la connais, je te conseille de la rejoindre... Elle a l'air d'avoir pris un coup. Pas physiquement mais...

Il vrilla un doigt sur sa tempe.

- Tu vois ce que je veux dire.

Eileen reporta son regard sur le corps mutilé de son père. Elle ne pouvait pas le laisser là !... Elle ferma les yeux et réalisa que ce n'était plus qu'un corps sans vie. Pas son père. Elle se releva, voulut parler, mais ses lèvres restèrent étroitement serrées.

- Je vais m'occuper de lui.

- V... Vous êtes... ?

- Ta sœur t'attend chez toi.

La réponse était suffisante pour faire comprendre à Eileen que l'homme aux yeux verts n'était autre que le maître de sa sœur. Hochant la tête, la jeune fille se dirigea vers chez elle, focalisant ses pensées sur la route à suivre pour repousser le chagrin. Elle arriva rapidement devant sa porte et leva les yeux. Derrière la fenêtre, elle aperçut distinctement sa mère et sa sœur. La première pleurait toutes les larmes de son corps tandis que la deuxième examinait l'épée, l'air abattu. Eileen serra les poings et fit demi-tour, se cachant dans une ruelle sombre. Une lueur de folie brillait dans ses yeux gris. Tout ça, c'était à cause de la reine d'Edelweiss. C'était forcément elle qui avait programmé cette attaque. Par conséquent, c'était elle la responsable de la mort de son père. La jeune fille donna un violent coup de poing dans le mur face à elle. Elle voulait que
cette femme paye pour ce qu'elle avait causé. Un projet fou germa soudain de son esprit - il faut bien le dire - dérangé. Elle n'allait pas rentrer chez elle. Elle allait tuer cette reine. Un sourire sadique se dessina sur ses lèvres. Un long voyage l'attendait...

Lorsque elle arriva au terme de son périple, Eileen se laissa tomber au pied d'un arbre. Elle était épuisée. Franchir les frontières s'était révélé plus ardu que prévu, et la route avait été longue. Mais elle avait atteint son but : la forteresse d'Edelweiss. Se métamorphosant en serpent, elle se lova dans une interstice d'un mur et s'endormit.

La nuit tombait quand elle s'extirpa de sa cachette. Toujours sous sa forme animale, elle escalada les remparts et s'introduit dans le bâtiment. Elle reprit alors forme humaine et se glissa dans les couloirs, silencieuse telle une ombre. Une servante pliait du linge dans une salle à sa gauche. Personne d'autre n'était en vue. Eileen entra dans la pièce et, sans préambule, frappa la servante à la nuque, qui s'effondra. Eileen se dévêtit raidement et troqua ses habits contre ceux de la servante, qu'elle enferma ensuite dans une armoire, par mesure de prudence.

Après moult pérégrinations, Eileen atteignit l'aile des appartements royaux. Baissant la tête, elle pénétra dans la chambre de la reine qui, visiblement, l'attendait. Non, rectifia-t-elle intérieurement, elle ne m'attend pas, elle attend sa servante. Eileen ferma la porte sans bruit et s'approcha de la souveraine. Avant qu'un seul mot puisse être prononcé, elle brandit sa dague, encore tachée de sang, et bondit sur la reine. Cette dernière recula et la lame ne fit qu'effleurer son flanc. Eileen se sentit soudain suffoquer, l'air ne pénétrait plus dans ses poumons. Elle finit par se laisser choir sur le sol, sa poitrine la brûlait, sa vision se troublait. Soudain, elle put à nouveau respirer. Mais elle n'était plus seule avec la reine. Deux gardes l'entouraient et la souveraine avait disparu. Elle tendit la main en tremblant pour récupérer sa dague. Une botte lui écrasa soigneusement la main, lui arrachant un petit cri de douleur.

- Bouge pas ! On va t'apprendre à agresser notre reine, crois-moi !

- C'est ça, essayez pour voir ! ricana la jeune fille, provocatrice

L'un des gardes empoigna la longue chevelure d'Eileen et la releva de force. La jeune fille commença par se débattre mais n'était pas de taille à lutter et cessa de résister. Elles était prisonnière. Son plan avait échoué. Les deux autres gardes attrapèrent chacun un de ses bras et la traînèrent vers la prison, au sous-sol. Ils la plaquèrent sans ménagement contre un mur avant d'accrocher ses poignets et ses chevilles contre ledit mur au moyen d'entraves en métal. Elle n'était pas en mesure d'effectuer le moindre mouvement.

Les trois gardes s'effacèrent et laissèrent leur place à un jeune homme d'allure svelte qui surgit sans bruit des ombres. Ses cheveux couleur corbeau s'associaient à merveille avec ses yeux d'un noir d'encre, contrastant avec sa peau d'une pâleur presque maladive. A sa ceinture pendaient plusieurs coutelas à l'allure imposante. Il regarda fixement Eileen, et un sourire découvrit ses dents blanches.

- Oh... Alors c'est toi notre petite meurtrière ?...

Il tendit la main et effleura le menton de la prisonnière. Cette dernière secoua la tête et grogna.

- Ne me touche pas !

- Soit...

Le jeune homme retira sa main. Ses doigts effleurèrent délicatement le tranchant des couteaux, faisant couler une goutte de sang qu'il lécha avec ostentation. Il saisit le manche du plus fin coutelas qui sortit de son fourreau avec un chuintement feutré.

- Ce seront mes lames qui joueront avec toi !

Perdant d'un seul coup son sourire, il taillada les joues d'Eileen de la pointe de sa lame. La jeune fille gémit. Elle sentait la lame s'enfoncer dans sa chair chaque fois plus profondément, et son instinct lui hurlait de se battre, de s'enfuir. Impossible. Elle était enchaînée. Le tortionnaire changea alors de cible et se mit à lacérer ses bras, ses jambes. Puis, d'un geste vif, il fit virevolter son couteau. La robe de servante tomba en lambeau. Le jeune homme sen prit alors à son torse et fit subir à son torse le même sort qu'au reste de son corps. Eileen faisait de son mieux pour ne pas crier, ne pas pleurer, ne pas hurler. Une sueur froide coulait le long de son front et elle haletait sous l'effet de la souffrance.

- On fait moins la maligne, hein ?

- Vous... A Edelweiss... Vous êtes... Tous... Des...

Une gifle la coupa avant qu'elle ait pu finir. Le tortionnaire, furieux, s'était approché à quelques centimètres à peine d'elle.

- Je ne te permets pas d'insulter le Royaume !!

- Je vais me gêner... La... Reine... Rien qu'une ordure...

Le jeune homme recula d'un pas, un sourire des plus sadique barrant à nouveau son visage. Il alla fouiller dans un recoin de la salle et revint avec un sac en tissu qu'Eileen considéra d'un œil perplexe. Le tortionnaire plongea une main dans le sac et en retira une poignée de poudre blanche qu'il lança au visage de sa prisonnière. Ses plaies se mirent à la brûler de façon insoutenable et elle ne put réprimer un hurlement. Du sel fut ainsi répandu sur tout son corps. A présent, elle pleurait. Seule oasis dans cet océan de souffrance, son épaule gauche était restée intacte. Elle ferma les yeux. Avait-elle vraiment mérité pareil traitement ? Ou le tortionnaire était-il vraiment sadique ?

Un tintement métallique lui parvint comme à travers un voile. Elle battit des paupières et vit qu'on approchait d'elle un morceau de métal rougi. Elle se débattit furieusement, en vain.

- NONNN !!!

Le jeune tortionnaire émit un ricanement sinistre et appliqua le fer rouge sur l'épaule intacte d'Eileen qui poussa un hurlement déchirant avant de perdre connaissance. Sa tête s'affaissa sur son épaule et le tortionnaire, satisfait, la libéra de ses entraves. La jeune fille s'écroula sur le sol de pierre et ne bougea plus.

Lorsque elle se réveilla, elle ne savait pas où elle se trouvait - en prison, probablement. Il faisait noir, vraiment noir... Comme les yeux du tortionnaire. Le seule repère qu'avait Eileen était le sol de pierre, froid contre son dos. Elle se redressa en gémissant. Son épaule brûlée lui faisait souffrir le martyre, pire encore que toutes ses plaies. Elle resta immobile un long moment, s'efforçant d'oublier la douleur, jusqu'à ce qu'elle devienne supportable. Alors, elle prit sa forme de serpent. La couleuvre longea les murs en silence, se heurta à une cloison de barreaux de fer. Elle glissa entre les colonnes de métal sans difficulté.

L'évasion ne fut pas des plus simple, mais Eileen parvint finalement à s'échapper de la forteresse. Le reste du périple, elle l'effectua sous sa forme humaine. Lentement, sans se presser. Elle ne voulait pas rentrer à Akame. Elle avait échoué. Elle avait été ridicule.

Eileen vécut quelques années à Eden, dans la solitude et la clandestinité. Elle voulait se venger. Elle voulait qu'Edelweiss paie et souffre. La part sadique de son esprit, déjà présent lorsque elle était enfant, prenait le dessus tandis qu'enflait son désir de vengeance. On peut penser qu'elle n'était pas tout à fait normale... Peut-être n'avait-elle pas toute sa tête...

Âgée de 17 ans, elle se présenta devant la reine de son royaume d'origine, sans même rendre visite à sa famille. Elle demanda de but en blanc à devenir tortionnaire. Personne dans le royaume n'occupait ce poste comme une profession à part entière et la reine, quoique un peu surprise, finit par accepter. Bien entendu, la jeune fille se garda bien de donner son âge... Depuis, Eileen exerce son "métier" comme elle maniait les armes, plus jeune. Avec plaisir...

♦PUF :Edwi' ou Edwardian ^^
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♦Les 3 Codes :[[Ok, bye Cry' et non autre chose x)]]

Voilàà, fini ! ~♪
Finalement Eileen n'aura pas de pouvoir. Avatar et signa à venir.

Béatrice -> Hé oui , on torture dans ton royaume de gentil... Pour trahison ou tentative d'agression envers la Reine, c'est bien ce que tu m'as dit ? x')

Elwing -> Majesté *w*

Rebienvenu à toi Edwi ^^