The Queen of Rebellion FONDATRICE - Je Suis La Reine Non Pas d'un Peuple, Mais d'une Pensée
Messages : 127 Date d'inscription : 16/10/2010
| Sujet: Concours n°1 - VOTES Dim 9 Jan - 12:45 | |
| CONCOURS D'ECRITURE N°1VOTEBonjour ! Voici le grand jour ! Avec un peu de retard, certes. Vous allez dès à présent découvrir les nouvelles de nos participants, et voter pour votre préféré ! Je tiens à vous dire qu'on vote plus pour l'histoire que les fautes d'orthographe, hein ! xD D'abord, petit rappel des participants et des règles : Participants :- Spoiler:
- Plume - Rendue - Miaby - Annulé - Light - Annulé - Crystal - Rendue - Ewan - Rendue - Elwing - Rendue - Step - Annulé
- Spoiler:
- Votre texte sera obligatoirement une NOUVELLE (aussi connu sous le nom de "One shot").
- Il vous faudra choisir un thème parmi ses trois : "La Magie de Noël", "L'amour" et "La Mort".
- Votre texte devra faire un minimum de 10 LIGNES ! Il faut tout de même qu'il y ai matière à lire.
- Vous avez le droit de donner DEUX TEXTES MAXIMUM, traitant le même sujet ou non.
- Il vous faudra impérativement envoyer un MP à The Queen Of Rebellion. Ce MP devra avoir pour titre "Concours N°1".
- Veuillez vous inscrire en postant A LA SUITE de ce message.
- Peut-être vous accorderais-je un délais d'une semaine après le 26 Décembre.
- Tous les membres du Forum voterons pour élire le meilleurs texte.
- Tous le monde
doit obligatoire peut participer. Avoir deux comptes ne change rien, n'essayer pas de tricher !
Le gagnant recevra 70 Miels Lunaires, le second et le troisième en recevrons 30, et les autres 10. Si vous avez plusieurs comptes, vous aurez la possibilité de choisir le compte sur lequel vous voudrez vos ML.
Les nouvelles ne seront pas signés dans le vote, histoire de ne pas voter par affinité. Les nouvelles ne seront pas non plus posté dans l'ordre des participant (ce n'est pas parce que Plume est la première de la liste que sa nouvelle sera la première.) A présent, les nouvelles : NOUVELLE N°1 :- Spoiler:
Partie I Encore une journée banale, une de plus à ajouter à ma vie banale de lycéenne ... Une journée où pour les autres, je ne serai qu'une personne bizarre au caractère bien tremper refusant de sortir avec un BG (Beau Gosse) ... Bon, faut dire aussi, je le suis vraiment bizarre, vous en croisez souvent vous, des filles qui voient de temps en temps des revenants, bah moi, oui, ils me parlent et je peux aussi leur parler ... C'est assez ... Flippant, surtout quand, en pleine nuit, tu regardes le plafond et là, une tête apparaît au-dessus de toi ...Parfois je me demande si moi-même, je suis vivante ... En fait, je pourrai dire que je suis une « Vivante morte » ... La sonnerie me tira de mes pensées, je pris le bouquin dont j'avais besoin et refermai sèchement la porte de mon casier avant de me retourner ... et de me retrouver face un gars de ma classe ... euh ... Rémy ? Romy ? Timmy ? Un truc du genre quoi ... J'allais m'échapper mais son bras m'en empêcha, je le regardai donc droit dans les yeux : -Tu veux quelque chose peut être ? Un pain j'imagine ? -Tu n'es vraiment pas très aimable. -Ai-je déjà dit que je l'étais ? Répondis-je avec un grand sourire angélique. -Arrête de jouer avec mes nerfs, tu sais que je ne suis pas très compréhensif ... Il approcha son visage du mien .. -Je sais surtout que tu es collant et que si tu continues, ça va mal finir ... -Tu recommences ... Son visage n'était qu'à quelques que millimètres du mien, un peu trop près à mon goût. Ma main vola rapidement vers son visage sauf qu'elle fut stoppée par un ONI (Objet Non Identifié )et repoussa l'obscène personne qu'étais l'imbécile en face de moi. Je me tournai vers mon « sauveur » et là, surprise, le Président du Conseil des Étudiants ou aussi appelé PCE, il est aussi considéré comme le Dieu du Lycée ... Bref, ce crétin, il m'a empêché de foutre une baffe qui serait restée dans les annales : - Pas de violence dans l'enceinte du bâtiment ! Sans pouvoir rien répliquer, je détournai le regard, mes pommettes se colorèrent ... Le contact de sa main sur mon poignet m'électrisait ... Et oui, tout comme les autres filles ... Je m'étais fait prendre dans son jeu et pour me protéger de mes sentiments, je lui lance sèchement : - Tu ne peux peut-être me lâcher maintenant ! Il me regarda un instant avant de me lâcher et cet instant, j'ai cru que j'allais défaillir d'ailleurs non, en fait j'ai défailli et j'ai lâché : - Tu sais que tu ressembles à la lune, la même pâleur, le même visage souriant mes froids ... Tu m'attires autant que tu me mets mal à l'aise ... Il me regarda, béat et avant qu'il n'est pu ajouter quoi que ce soit, je me suis échappée dans les couloirs pour me rendre à mon cours de littérature où j'arrivai en retard … Autant j'attire les gars de mon âge autant mon charme ne marche pas sur les professeurs … Pffff … C'est nul : -Mademoiselle Yuuki, pourriez-vous me donner une excuse valable de votre retard ! -Je ne vois pas pourquoi, vous, quand vous êtes en retard, on vous en demande ? Je ne crois pas ! -Ceci n'est pas le problème, je suis votre professeur et vous êtes sous ma responsabilité ! Je commence à en avoir par-dessus la tête de vos caprices ! La prochaine fois vous irez chez le principal ! -Ô joie ! Je ne peux pas y aller maintenant, ça m'éviterait de suivre un cours ennuyeux. Des rires fusèrent ... Quant à mon professeur de lettre, il commençait à perdre patience. -A votre place ! Et je ne veux pas vous entendre sinon gare ! -Oui, je sais, sinon je vais voir le principal, vous savez que vous vous répétez ? La vieillesse certainement. La classe était hilare alors que je regagnai tranquillement ma place, exaspérée. Je cherchai nullement à épater la galerie, juste à passer le temps ... Je sortis lentement mes affaires et les ouvris avant de regarder au dehors ... L'automne approchait à grands pas, déjà la nature se parait de ses couleurs les plus chatoyantes ... Dans mon dos, je sentais deux regards pesant fixé sur ma nuque ... Attendez, son nom me revient, c'est ... Tony ! Donc pour lui, ça changeait pas mais il y avait quelqu'un d'autre et ce regard me donnait la chair de poule ... Discrètement, je me tournais légèrement et du coin de l'oeil, j'aperçus le Dieu, Shijo ... Il me regardait comme s'il cherchait à me sonder, flippant ... Je suivie comme à mon habitude le cours d'une oreille distraite, prenant parfois quelques notes, pourtant j'étais une excellente élève, ce qui avait le don d'agacer encore plus mes différents professeurs. En fait, les seuls cours où je me donnais à fond et où j'étais vraiment intéressée sont l'art et la musique ainsi que le sport enfin, ça dépendait de quoi aussi ... En art, je n'étais pas mauvaise, faut dire, je prenais des cours de dessins enfin de VRAIS cours de dessin alors forcément ça aide donc j'entends par « pas mauvaise » que par rapport aux artistes, je ne me débrouille pas trop mal mais je reste une débutante. La sonnerie me sauva enfin de mon ennuie et je filais sans attendre le sermon de M. Mikoto. Contrairement aux autres, je ne me dirigeai pas vers le self mais vers la cour. Une fois dehors, je respirai avec joie l'air frais et pas celle, étouffante, qui régnait dans les salles de classe. Comme à mon habitude, je me rendis dans le coin le plus reculé, là où personne ne va et où j'ai la paix, c'est-à-dire, la sorte de mini forêt ... J'y étais bien, un peu comme si j'enlevai ma seconde peau ... En fait, peut être suis-je juste un peu sauvage ? Bah, de toutes les façons, c'est aussi bien ainsi. Je grimpai habilement à mon arbre, celui le plus grand, le plus vieux et certainement le plus beau, jusqu'à ma branche habituelle, celle qui surplombait la petite forêt, me permettant d'avoir une sorte de tour de garde et de cachette car si moi je voyais les différents genres d'être qui venaient s'aventurer ici, eux ne me voyait pas sauf en hiver, quand les feuilles des arbres ne peuvent plus me cacher à leurs yeux ... Je m'installai confortablement contre l'écorce rugueuse du chêne et laissai prendre une de mes jambes dans le vide avant de sortit mon casse-croute … Un sandwich poulet-rôti si ça vous intéresse. J'allai entamer à pleines dents mon repas quand un couinement me fit sursauter, je baissai les yeux et vis une boule de poil gémissante juste devant mon arbre … Ma curiosité piqué à vif, je décidai de descendre … Je me lassais donc tomber et atterrit souplement en bas, ce n'était pas pour rien que j'étais la première en gym, en saut en hauteur, etc … La boule de poil arrêta ses gémissement et releva le museau, reniflant l'air avant de s'approcher de moi … Je m'accroupis pour mieux l'observer, on dirait un petit chiot, pourquoi était-il là, tout seul ? Il semblait mal en point, son poil était terne. Il vint me renifler la main avant de la lécher, hésitant … Tout attendri, je me suis mise à lui parler, comme s'il pouvait me comprendre : -Tu sembles avoir faim, attend, dis moi si tu aimes.Je sortis mon déjeuner, enlevant le pain et lui tendit la viande qui était au creux de ma main. Tout doucement, plaqué au sol, il s'approcha, pas à pas avant de renifler, hésitant, ce que j'avais dans la main puis sa queue remua et il commença à manger, me chatouillant par la même occasion. Au bout d'un moment de supplice, je ne pus retenir plus longtemps de rire. Le chiot prit peur et s'éloigna, allant se cacher dans un buisson ... Je me calmai et pris d'autres morceaux de viande, lui parlant calmement, d'une voix rassurante ... La boule de poil finit par sortir de sa cachette et avança lentement puis une fois assez près, il chipa le plus gros morceau avant de retourner précipitamment se cacher ... Je finis par poser toute la viande que j'avais et je le regardai s'approcher à nouveau mais de plus en plus confiant puis au lieu de retourner dans sa planque, il finit par rester, comprenant que je ne lui voulais rien, s'était même plutôt le contraire ... Il finit par bailler et se roula en boule avant de s'endormir ... Il était vraiment craquant mais malheureusement, je ne pouvais pas le ramener à la maison, surtout que j'ai déjà assez de problèmes ainsi. J'enlevai mon écharpe et je la mis dans le buisson avant de prendre le bébé chien et l'emmitoufla dedans, au moins, il n'attrapera pas froid ... Le chiot ne fit que couiner dans son sommeil, je ne l'avais même pas réveillé. Je me relevai avec un léger pincement au cœur de devoir le laisser ici, tout seul, mais je n'avais pas vraiment le choix. Je m'éloignai et rejoignis le bâtiment principal sous les murmures et moqueries des autres filles. Tout cela ne m'atteint pas, je m'en moque. Alors que je passais la porte de l'établissement, je me retrouvai nez à nez avec Shijo, décidément, aujourd'hui je le croise partout celui là. Je ne peux empêcher mon stupide coeur de s'emballer ...Il me regarda sans rien dire jusqu'à que je passa à son côté pour pouvoir me rendre à mon cours de dessin où je ne voulais pas être en retard. Il m'attrapa le poignet, deux fois en une journée, ça commençait à faire beaucoup : -Le règlement est le même pour tout le monde, tu dois être correct avec tes professeurs. - S'il est le même pour tout le monde, ils se doivent de donner eux aussi une excuse pour leur retard, d'ailleurs ils n'ont pas à être en retard, qu'ils arrêtent de prendre ses airs supérieurs qui me tapent sur le système et qu'ils arrêtent d'avoir des privilèges que nous n'avons pas. Peut être que quand tout le monde sera sur le même pied d'égalité, j'accepterai de rentrer dans le rang, comme un joli mouton de Panurge. Répondis-je sèchement en me dégageant et en m'éloignant d'un pas rageur sous les regards jaloux des fans du PCE. J'arrivai en avance, j'eus donc tout mon temps pour m'installer et sortir mon chevalet, mes pinceaux, l'eau et la peinture ... Bref, j'étais parée. Mes « camarades de classe » s'installèrent dans le plus grand boucan et à ma grande surprise, Shijo à ma droite, aussitôt, je piquais du nez vers mon dessin, aujourd'hui, le thème est de dessiner puis peindre quelque chose qui nous plait. Je décidai donc de peindre la forêt et rajouter le chiot en train d'essayer d'attraper des feuilles. Le cours se finit beaucoup trop rapidement à mon goût, j'étais tellement plongée dans mon œuvre que le temps est passé rapidement. La prof passa dans les rangs, me complimentant au passage, avant de s'arrêter devant la toile du Dieu et regarda avec admiration sa toile, ne trouvant plus ses mots ... Je jetai moi aussi un coup d'œil et en resta hébéter ... Il m'avait dessiné ! C'était mon portrait craché ! Il me fit un clin d'œil auquel je ne répondis rien, une foule compact venait de s'agglutiner autour de lui, admirant son dessin, des regards noirs fusèrent vers moi ... Forcement, ça créait des jalousies, d'ailleurs je me demande s'il ne le fait pas exprès. Vu que cela devenait trop venimeux à mon goût, je me levai, rangeai en vitesse mes affaires et fila vers mon prochain cours … Le reste de la journée se passa sans incident majeur et quand enfin la sonnerie de fin des cours sonna, je me précipitai vers la sortie, lessiver … En plus, nous sommes Vendredi, s'était donc le week-end … Ouf, enfin … Partie II Je me jetai sur mon lit .. et regardai songeusement mon plafond … Pourquoi Shijo s'intéresse-t-il soudainement à moi ? Veux-t-il me crée des problèmes avec les autres filles ? Après quelques minutes à cogiter, je pris mes affaires et sortis dans la rue, me rendant à mon lieu de travail, c'est à dire une entreprise où je suis femme de ménage … Je n'ai pas le choix, ma mère, mon frère que j'éduque pour ne pas qu'il suive le chemin de mon père et moi vivons seules depuis qu'il est parti, nous abandonnant … Je le hais ! D'ailleurs tous les hommes sont pareilles, suffit de voir comment ils traitent leur petite amie … Je poussai un gros soupir en plus j'étais arrivée devant l'immeuble. J'entrai et allai me changer avant de me mettre directement au travail … S'était long et laborieux … Cela faisait déjà un moment que je récurai le sol quand des martellements de chaussures me firent relever les yeux vers la provenance de se son … Et c'est avec horreur que je découvris Shijo … Je baissai vivement la tête pour ne pas qu'il me reconnaisse, s'était déjà asser gênant de travailler comme femme de ménage et surtout avec l'uniforme obligatoire c'est à dire une robe plutôt courte avec petit sert-tête alors si en plus les élèves de son lycée l'apprenait … Ce serait l'horreur … Malheureusement, il m'avait bel et bien reconnu : - Yuuki ?! Quelle agréable surprise de te voir ici … Travaillerais-tu pour mon père ?Je serai les poings … Ne me dite quand même pas que le directeur de l'entreprise Agora est le père de Shijo ...Voyant que je ne risquai pas de répondre et qu'au contraire, je baissai encore plus la tête, il ricana avant de s'asseoir dans un fauteuil, sa voix changea légèrement : - Et bien qu'attends-tu frotte ! Mon père ne te paye pas pour lambiner et tient, tant que tu y es, tu n'as qu'à cirer mes chaussures … Il se leva et s'approcha avant de me murmurer … Tu seras bien payer croit moi …- Ne t'approche pas ! Je le repoussai violemment. - Et bien, et bien, calme toi, se serait bête que mon père apprenne que tu es agressive avec son fils. Remet toi au travail maintenant !Je me retenais de le frapper mais je n'avais pas le choix, je me remis donc au travail devant le regard gourmand de Shijo … Plusieurs passèrent, le jeune homme m'observant toujours, me faisant des remarquables désobligeantes quand soudain, sa voix changea à nouveau et il secoua la tête comme quelqu'un qui venait de faire un mauvais rêve. Il détourna le regard. Étrange. Il m'ordonna : - Ton service est finit ! Va te changer !Je lui jetai un regard noir et je filai me changer avant de sortir du bâtiment, pensant enfin lui échapper, peine perdu, il m'attendait devant la porte et m'annonça : - Je te raccompagne, on ne sait jamais qui on peux rencontrer la nuit tombée. - Tu veux dire qu'on peut tomber sur des types comme toi surtout ! Je préfère encore marcher ! - Comme tu voudras … Mais ce n'est vraiment pas prudent. Répondit-il en détournant le regard. Je ne perdis pas mon temps et tournai les talons, m'éloignant rapidement. J'avais déjà parcouru un bonne distance quand soudain l'angoisse me serra la gorge … A chaque fois que je sortais la nuit, ce mal aise me prenait. Je pressai le pas, j'avais l'impression d'être suivi, de sentir des bras invisibles me caresser les bras et les joues, je croyais voir des ombres bougées. Je m'efforçai de respirer calmement … Je savais que je n'étais pas folle et que tout ce que je sentais et voyais étaient réelles, ce sont des âmes égarés, plus communément appelées de fantôme. Ils n'ont pas réussi à passer de l'autre côté et errent sans but dans notre monde. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants qui ont eu un regret et qui cherchent à présent à l'effacer, cela peut être un amour inassouvi, une vengeance, un vœu … Pleins de choses peut les retenir ici mais moi, lorsque la nuit est tombée, je sens leur présence. Ils flottent tout autour de moi. Ma maison fut enfin en vu, je courais presque à présent. Arrivé devant la porte, je cherchais fébrilement ma clé et les doigts tremblant, j'ouvris la porte avant de m'y engouffrer et de la fermer sèchement derrière moi et de me laisser glisser au sol. Après quelques minutes, une fois que je fus calmée, je verrouillai la porte et gravis les marches menant à l'étage puis m'arrêtai devant ma chambre, j'entrai et claquai la porte, de tout façon tout le monde dormait. Je me changeai en vitesse et me jetai sur mon lit, fermant les yeux … Tant de chose s'était passé aujourd'hui mais le plus étrange, s'était le comportement du président du conseils des étudiants. Son comportement changeait du tout au tout … Je rouvris les yeux et faillis hurler … Une tête venait d'apparaître au plafond !! Je me forçai à ne pas paniquer, s'était juste un fantôme venu me demander de l'aide, je n'arrivai pas à m'y faire. Je détaillai le spectre. S'était une jeune fille d'à peu près mon âge, elle ne venait pas de notre époque … Elle s'approcha avant de s'excuser et de me présenter la raison de sa visite : -Je suis désolée de vous avoir fait peur mais je suis venue vous prévenir, vous êtes une élue, c'est votre destin, il faut agir comme tel. Ton éveil sera brutale et il est pour bientôt. Les nuages noirs ont déjà commencé à contaminer la lune de leur noirceur. Tu dois lui rendre sa pureté …Et aussi soudainement qu'elle était apparue, elle disparue, me laissant dans un grand désarroi … Que voulait-elle dire par là ? Je retournai en boucle la conversation mais je ne trouvais aucune hypothèse possible … Finalement, le sommeil l'attira dans les ténèbres … Partie III
je me réveillai en sursaut le lendemain. Avais-je rêvé ? Non, certainement pas. Je sortis d'un bond de mon lit et m'habillai. Aujourd'hui nous étions samedi. Je descendis en trombe les escaliers, attrapa une pomme posée sur la table à mon attention. Je croquai dedans, pris mon manteau que j'enfilai rapidement et sortis. Il faisait beau malgré qu'on soit en hiver et la matinée était déjà bien avancée. Il fallait que je me dépêche si je voulais faire les courses au marché. Quelques minutes s'écoulèrent avant que j'atteigne le marché, il était bondé, les gens se bousculaient, un vrai champs de foire, je commençai mes emplettes la tête ailleurs. Soudain l'agitation de la foule me fit redescendre sur terre. Des exclamations de surprise, des cris de terreur, la confusion, je ne comprenais pas ce qui se passait jusqu'au moment où je vis dans le ciel un homme dont la silhouette mettait familière avec de grandes ailes noires. Une boule noir se forma dans sa main, les personnes présentent commencèrent à s'éloigner en poussant des cris bestiaux. Je restai complètement paralysé jusqu'au moment où je vis une petite fille tombé par terre et se mettre à pleurer. L'ange noir l'avait lui aussi remarqué et s'apprêtait à lancer son attaque. Sans en avoir donné l'ordre à mon cerveau, je me précipitai vers l'enfant que j'entourai de mes bras. Je sentis alors quelque chose sortir de mon dos, je fermai les yeux et serrait la fillette un peu plus contre moi. Il eut une explosion d'intense souffrance qui se propagea dans tout mon corps, je me sentis voler un instant dans les airs avant de retomber lourdement contre le béton froid. J'entrouvris les paupières, je vis la petite fille se relevé et courir vers sa mère affolée qui l'entraîna loin du danger. Un cri, un bruit de course précipité et se fut le noir … Quand j'ouvris les yeux, seul les ténèbres m'accueillirent … Étais-je morte ? Je me relevai et commençai à marcher dans ce couloir sans fin, au bout de quelques temps, une lumière blanche, attirante, illumina le sombre corridor … Je fis encore quelques pas, attiré par cette douce clarté avant de m'arrêter brusquement. Je repensai au chiot, sans moi, il ne survivrait pas longtemps et puis, la jeune fille spectrale m'avait posé une énigme que je me devais de résoudre et puis il y avait Shijo, le président du conseil des étudiants, il cachait quelque chose, il y avait un truc pas net chez lui. Mais, si je suis vraiment morte, si je ne passais pas cette porte vers le paradis, allais-je devenir un fantôme ? Une âme errante que personne ne peut voir ? Soudain, je me sentis comme arracher, comme si quelque chose de puissant voulait m'arracher à cette fin paisible qui était mienne ! Devais-je lutter ? Devais-je me laisser aller, quitte à le regretter ? Allais-je aller en enfer parce que je n'ai pas rejoint la lumière assez vite ? Tant de questions m'assaillaient, créant le doute et la peur dans mon esprit … Finalement, je lâchai prise et arrêtai de me débattre contre cette force … Et puis comme dit le diction, qui vivra verra enfin le terme approprié serait qui mourra, verra ou encore qui ne risque rien, n'a rien … je me sentis aspirer et ce fut à nouveau le noir total … Partie IV Je me relevai d'un bond et aspirai de grandes goulées d'air comme une noyée ayant ingurgité de l'eau … Un mouvement, une voix et une chaleur contre moi, tout ça était relayé au second plan, j'essayai juste de reprendre mon souffle et me calmer par la même occasion. C'est alors que je sentis des gouttes d'eau me couler dans le cou, cela me fit revenir à la réalité et je compris enfin que quelqu'un me tenait dans ses bras, m'étreignant avec force et débitait un flot de paroles ininterrompu : - Je suis désolé, je suis un monstre … Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, je n'arrive pas à me contrôler et puis … et puis tu étais là, gisante sur le pavé, tu ne respirais plus … J'ai eu peur, si peur … Je suis désolé …Je me détachai de cette personne et je retins un cri de surprise en reconnaissant … Shijo … Shijo qui m'en avait fait baver chez l'entreprise de son père … Shijo qui, en m'adressant la parole, avait fait jalouser plus de la moitié des filles du lycée … Shijo qui m'avait fait des remontrances … Shijo qui me matait en cours et me dessinais en art plastique … Shijo qui me proposait de me raccompagner … Shijo qui ne faisait normalement pas attention aux filles … Et Shijo, avec des ailes noirs, une boule de la même noirceur, s'en prenant à une fillette que je protégeai au pris de ma vie … Les paroles de l'âme errante me revinrent en mémoire, mais bien sur … Quand je l'avais renvoyé, je lui avais dit qu'il ressemblait à la lune donc si elle noircissait c'est que des démons menaçaient son cœur … Donc, la personne qu'elle devait sauver, s'était lui ?! Quand à mon éveil, faisait-elle l'allusion à ma presque mort ? Je revins à la réalité, Shijo me regardait, les yeux remplient de larmes avec un mélange de joie et de dégoût envers lui même avant de détourner les yeux et d'annoncer : -Tue moi ! Je suis un démon, je t'ai fait du mal ! Je ne mérite pas de vivre ! Si tu ne t'étais pas transformer en ange, je t'aurai tué !! Je ne peux pas me le pardonner alors vas y !Comment ça un ange ?! C'est à ce moment que je remarquai les magnifiques ailes blanches … J'approchais ma main doucement et les caressai … Les plumes étaient plus douce que de la soie mais ! Mais s'était impossible ! Je ne pouvais pas! Je n'étais pas morte quand même !! Je bégaya : - J'ai … j'ai des ailes ! Je .. suis un … Ange ?! - Je suis désolé … Si je ne t'avais pas attaqué, tu ne le serais pas devenu … Tout est ma faute …Je posai ma main sur son épaule avant de lui dire doucement : - Une faute avoué, à moité pardonner. Tu n'étais pas conscient de tes faits et gestes … Quelque chose d'autre gouvernait tes actes.Les épaules de Shijo furent parcouru par des tremblements, je cru qu'il sanglotait mais ce n'était pas du tout ça … Un ricanement des plus lugubre sorti de sa bouche. D'un geste vif, il m'attrapa les bras et je me retrouvai sous lui, lui me regardait avec des yeux gourmands, comme si j'étais un gibier des plus appétissant sauf que je n'étais pas un casse-croûte ! Il approcha son visage du mien, nos lèvres n'étaient qu'à quelques millimètres … Et je me sentais bien, je ne voulais pas l'arrêter même si je savais que s'était son côté obscure qui avait pris sa place … Je me débattis, un sourire sadique apparut sur son visage en voyant que je n'arrivais à rien, alors, obéissant à mon instinct, je nous entourais de mes ailes, nous enfermant dans un cocon de plumes … Une lumière douce venant de l'intérieur de moi nous illumina et alla s'incruster dans le cœur de Shijo qui reprit ses esprits et s'écroula sur moi. J'ouvris mes ailes, n'osant plus bouger, Shijo allongé sur moi. J'étais extrêmement gênée mais je ne me dégageai pas, de tout façon, il était trop lourd … Je ne sais combien de temps nous sommes restés ainsi mais il finit par bouger et se relever. Il était au dessus de moi, ses cheveux noirs mi-longs encadrant son visage de dieu, ses yeux d'améthystes plongés dans l'océan des miens … Il me regardait sans rien dire et je ne disais rien non plus. Dans son regard brillait sa reconnaissance et doucement, il s'approcha de mon visage, cette fois ci, je ne me débattis pas … Mon cœur battait la chamade … Nos lèvres se touchèrent dans un mélange de passion brûlante, d'amour enivrant … Ce fut comme si le temps s'arrêta de s'écouler, nous étions là, l'un contre l'autre, dans cette douce et chaude étreinte … Mes ailes avaient disparu mais à la place, j'avais la personne qui contait le plus pour moi même si jamais je ne lui ai avoué mes sentiments, même si je faisais celle qui n'était pas intéressée et malgré ma haine de le gente masculine, ma peur de souffrir par sa faute … Je l'avais contre moi, je pouvais sentir son odeur, ses lèvres touchant les miennes, son cœur battant régulièrement, son souffle chaud contre mon visage. Je vivais un rêve éveillé, un rêve qui durera encore bien longtemps … Du moins je l'espère … Mais ça, c'est une autre histoire, un autre rêve … FIN NOUVELLE N°2 :- Spoiler:
Vivre ou mourir ? Un chagrin d’amour. Cette histoire eut lieu dans un monde bien éloigné de la civilisation humaine, dans un monde où la guerre ne se fait point avec des armes à feu, mais avec épée, force et courage. Amitié et dévouement sauveront bien des vies, car l’entraide n’avait jamais eu autant d’importance avant. Ce monde, je compte vous le présenter dans ce passage assez court, ainsi je vous souhaite une bonne lecture.
_________________________________ L’hiver était présent, un fin manteau de neige masquait déjà les dernières traces de l’automne, les flocons tombaient, imperturbables, emportant avec eux un souvenir du passé. On pouvait percevoir au loin les cris des enfants, traversant la place du village avec euphorie. On aurait pu s’attendre a ce que rien ne puisse troubler l’arrivée des fêtes de fin d’année, mais la guerre était toujours présente, à chaque coin de rue, à chaque battement de cœur résonnait une peur.
Un hurlement, un cri de rage, une douleur dans la poitrine, ses pas devenaient lourds, ses yeux commencèrent à se fermer doucement, les bruits autour de lui n’était plus. Il était seul, il avait froid, il n’était plus. Doucement il se laissa tomber dans la neige, doucement il toucha l’herbe du sol. Les armes s’entrechoquant, la haine dans les regards, un rire démoniaque avait était poussé, une victoire venait d’être remportée.
La neige tombait doucement, un flocon semblait se détacher des autres, en lui on pouvait lire une nouvelle page dans cette histoire, en lui on voyait bien la présence d’espoir et de bonheur. Malheureusement, doucement, emporté par le vent, il continuait sa chute. Tentant tant bien que mal de se dévier, de remonter, de s’en aller, de vivre. Rien n’était à faire, aucun effort n’aurait pu le sauver, bientôt il ne serait plus flocon, bientôt il ne serait plus eau, bientôt il n’existerait plus.
La douleur était écrasante, les larmes coulaient sur son visage alors qu’elle arrachait avec haine les épées de leur fourreaux et se jetait a son tour dans la mêlée, tuant, ravageant, n’épargnant personne, hurlant avec rage. Son cœur venait de perdre raison, elle n’était plus elle-même, au fond, son cœur ne battait déjà plus. Les armes devinrent alors flammes, une lueur de souffrance était lisible dans ses yeux.
Le flocon continuait sa chute, il venait à l’instant de perdre son espoir, il sentait sa fin proche, si proche, qu’il en voyait déjà le sol, un dernier petit espoir, juste un dernier, pour espérer qu’on le sauve… Il n’était déjà plus flocon, il n’était même pas eau. Il était mort.
Les loups avaient poussé leur dernier hurlement dans la forêt, le vent balaya la cime des arbres, c’était fini. Elle posa sa main dans ses cheveux bruns, courts, en bataille désormais. Il avait bien combattu, il avait été courageux. Elle laissa sa main courir sur son visage refermant ses paupières avec douceur. Il avait donné jusqu'à son dernier souffle dans cette guerre. Elle continuait de pleurer, et finit par s’effondrer sur son corps, en sanglots. Elle n’écoutait pas les louanges qu’on portait à son amour, elle n’écoutait pas ses amis tentant de la calmer, de lui dire que désormais il reposerait en paix, elle n’écoutait que le battement de son propre cœur, que la haine coulant dans ses veines, cette envie de vengeance et de souffrance. Pour elle, tout était désormais fini. La vie n’aurait plus aucun sens, à quoi bon vivre sans l’être de sa vie. Une louve d’un pelage blanc comme la neige s’avança vers elle, sans un mot, elle vint s’assoir a côté de la jeune fille, baissant la tête.
-Il était haut grand et fort l’homme de ton cœur. Il voyait en cette guerre un espoir d’une nouvelle histoire. Il était prêt à tout pour combattre avec fermeté. Mais une chose restera gravée en tous… Il t’aimait.
-Tais-toi… Laisse-moi ! hurla la jeune fille en sanglotant de nouveau. Je veux être seule Cynthia…
La louve se releva et s’éloigna rejoindre les hauteurs de la vallée, elle eut disparu bien avant qu’on eut le temps de la voir venir. Un dernier hurlement, puis plus rien. La neige tombait, recouvrant déjà les souvenirs.
Un bruit de course, le galop incessant sur la neige, les bruits des sabots se heurtant au sol, son visage était sombre, son cœur était haine, et elle poussait son cheval toujours plus rapidement au gré du vent. Galopant à travers plaine, sentier, montagne et forêt. Cela faisait deux jours à présent qu’elle avait disparu. Deux jours sans données, ni traces ni nouvelles, elle voulait être seule. Elle avait quitté avec hâte sa chambre, prenant seulement quelques-unes de ses affaires, et une de ses photos avec lui. Peut-être était-elle partie pour toujours. Elle finit par arrêter son cheval tirant fortement sur les rênes, l’animal se cabra, puis se calma. Elle fixa la vallée, son regard parcourant l’horizon, son regard parcourant ses souvenirs. Elle ferma les yeux un instant, et ressentit le dernier baisé échangé avec lui, mais ce n’était qu’un souvenir, qu’un espoir envolé, qu’une douleur. Elle repoussa de nouveau son cheval au grand galop. Elle y était presque, les montagnes formant frontière entre les deux territoires étaient face à elle, encore quelques jours et elle serait de l’autre côté, d’ici quelques jours elle irait droit à la vengeance n’écoutant que son cœur. Droit à la mort.
« Hope Is Endless »
NOUVELLE N°3 :- Spoiler:
Quand l’Amour dépasse les limites Été, désert, canicule. Une voiture fila à travers une route au milieu d’un désert d’Amérique. Du sable ocre, un soleil étouffant. La petite Opel grise faisait voler un nuage de sable après son passage. A l’intérieure de la voiture, il y avait deux jeunes adultes à la vingtaine d’année. Un homme occupait la place du conducteur. Il avait des courts cheveux noires et hirsutes, des joues recouverte d’une petit barbe –il a juste oublié de se rasé xD-, sans oublier ses yeux vert émeraude. Il était vêtu d’un simple débardeur presque blanc –à force de le lavé, avant il était gris. x)- avec un jeans qui a un trou au genou droit. La personne qui l’accompagnait était une demoiselle aux cheveux blonds allant jusqu’au bas de la nuque avec une paire de yeux bleu cobalt. Un tee-shirt couleur violet à petites bretelles, et un simple pantalon blancs allant jusqu’aux genoux. Ils avaient tout deux leur regard qui fixait la route. Le garçon baissa le regard vers le haut de son volant pour regarder ou en était le réservoir d’essence. Il n’en restait plus beaucoup, juste assez pour environ deux kilomètre. Il tourna la tête vers la jeune fille qui fit de même. Ils portaient tout deux un air inquiet sur leur visage, l’homme prit la parole.
-Il ne reste plus beaucoup d’essence, Gwen. La voiture va s’arrêter tantôt.
La mine de Gwendoline ne s’arrangea pas. Elle poussa un discret soupire et ramena ses yeux vers la route qui défilait, pensive. Son ami la regard encore quelques instants, la mine désolée pour elle et retourna son regard vers la voie goudronnée. Fuir pour l’amour ? Oui. Leur amour impossible ne les empêchait pas de s’aimer plus que tout. Les parents de Gwendoline ne voulaient pas que leur fille s’approche de Matthieu, un jeune délinquant. Ils le disaient dangereux. Mais Gwen n’en avait pas peur. L’amour qui les unissait était plus fort que tout, et pour rien au monde il ne se briserait.
La voiture ralentit et toussota quelques fois avant de s’arrêter net, dans un bruit de moteur à sec. Les deux kilomètres s’étaient envolés, maintenant ils étaient seuls. Perdu au beau milieu d’un désert n’ayant pas âme qui vive. Matthieu laissa échapper un juron, Gwendoline soupira. Le garçon sortit de la voiture, tourna autour d’elle, avant de donner un coup de pied dans le pneu accompagné d’un hurlement de rage. Gwen baissa la tête et pensa à sortir son portable. Elle le sortit de sa poche de pantalon, commença à écrire un message à une de ses amies. Soudainement, son écran était devenu noir : Plus de batterie. Matthieu s’était couché sur la route. De toute façon ils n’étaient pas près de voir quelqu’un. La jeune femme laissa son portable sur son siège et sortit de la voiture. Elle s’approcha de son ami qui ne bougea pas.
-Il faut faire quelque chose Matthieu … On va pas rester là à mourir de soif sous un soleil étouffant !
Comme si ses paroles l’avaient fait résonner, Matthieu bondit sur ses jambes. Il lui répondit d’un ton assuré, protecteur, mais qui se voulait être fait :
-Je vais faire un tour, voir si il y a quand même quelqu’un dans les parages. Toi, tu restes là.
Gwendoline grimaça. Elle s’approcha de lui et passa sa main dans ses courts cheveux noirs. Cet endroit ne lui attirait guère confiance, mais elle savait qu’elle pouvait compter sur Matthieu. Il avait toujours été là lorsqu’elle avait des problèmes, pourquoi pas à ce moment là ? Doucement, elle l’embrassa d’un fin baiser avant de retourner dans la voiture, et de fixer celui qu’elle aimait tant s’enfoncer dans le désert … Le temps passait lentement. Une minute de plus a passé dans cette voiture devenait un vrai enfer. Enfin, ce n’était même plus une voiture. Ca commençait à devenir un volcan ardent ! Gwendoline était assise sur le siège avant, la tête rejetée en arrière, essayant de se rafraîchir. Mais impossible. En plus, elle avait soif. Elle regarda sous son siège s’il n’y avait pas quelque chose. Mais cela ne servit à rien. Elle se redressa, et regarda par la fenêtre entre-ouverte. Elle voulut aller faire un tour. De toute façon, Matthieu ne reviendrait pas avant un petit moment. Et puis de toute manière, elle ne craignait pas grand-chose dans cette étendue déserte ! Elle ouvrit la porte, et s’étendit de tout son long pour détendre ses muscles. Elle regarda autour d’elle, et choisit une direction, prise à la va-vite. C’était à l’opposé de celle de son amoureux.
Voilà maintenant un moment qu’elle déambulait dans le désert. Pour elle ça lui semblait être des heures, alors que ça n’était qu’une simple demi-heure. Elle se trouvait à quelques mètres d’une paroi rocheuse, qui semblait avoir un plateau en son sommet. Soudain, elle s’arrêta. Un son l’appelait. Elle entendait de l’eau couler. Elle prit une grande respiration, et se donna une légère claque histoire de voir si elle ne rêvait pas ou si son cerveau ne lui jouait pas des tours. Mais non, s’était bien réel. Avec le peu de force qui lui restait, elle s’approcha de la montagne.
Gwendoline posa sa main sur la pierre. Elle était fraîche. La jeune adulte leva lentement la tête vers le haut de la paroi. Elle prit une grande inspiration pour se donner du courage, et entreprit de l’escalader. Se hissant aux pierres, manquant de tomber plusieurs fois. Arrivé au milieu, elle se stoppa, et regarda en bas. Sa vue se troublait, tout devenait flou. Sa respiration était irrégulière, ses bras utilisaient leurs dernières forces pour ne pas lâcher. Elle grimaça, et continua son ascension, lentement.
Matthieu errait dans le désert. Il fit soudainement volte-face, et il remarqua qu’il s’était beaucoup trop éloigné de la route. Á un tel point, qu’il ne la voyait même plus dans sa ligne d’horizon. Soudainement, il fut prit de panique, il commençait à avoir peur pour Gwendoline. Malgré la chaleur insoutenable, le jeune homme se mit à courir, usant ses dernières forces pour retrouver sa belle. Lorsqu’il fut arrivé à la voiture, il constata qu’il n’y avait plus personne dans l’Opel. Il resta un moment là, à halluciner. La panique doubla. Il s’élança sur la route, criant le nom de celle qu’il recherchait. Il avait peur, il était seul.
Gwendoline était arrivée avec peine au sommet de la paroi. Elle était essoufflée, et se traîna sur la corniche. Elle baissa ses bras pour mettre ses mains sur ses genoux, de sorte à ce qu’elle reprenne son souffle. Après quelques instants passés, elle se redressa. Et là, posé un peu plus loin, se trouvait une bouteille d’eau. Comment résister ? Elle se doutait quand même de quelque chose. Elle lançait des petits regards vers les gros cailloux qui se trouvaient sur ses côtés. Mais quand vous êtes face à de l’eau sous un soleil de plomb … Vous vous sautez sur l’eau, qu’importe ce qui vous arrive. Et c’est ce que fit bêtement Gwendoline. Elle se précipita vers le récipient plastique et le saisit avant de l’ouvrir et de commencer à boire. Des pas se furent entendre dans son dos, la jeune femme pivota vivement sur ses talons en reversant de l’eau fraîche sur le sol sec du désert. Un coup de pistolet résonna, suivit d’un hurlement de douleur.
Matthieu fut alerté par le cri qui retentissait. De l’inquiétude, de la peur, de l’insouciance se lisaient sur son visage. Il n’attendit pas plus longtemps. Il s’élança dans le désert. Il arriva face à une paroi rocheuse, et en entendant de l’agitation à son sommet, il n’hésita pas et commença rapidement l’ascension.
Gwendoline tomba lourdement au sol, la bouteille d’eau se fracassant contre le sol, laissant le précieux liquide s’échapper. Il n’y avait pas que la belle eau transparente qui coulait. Mais aussi le liquide rouge et poisseux qui venait de l’épaule de la jeune femme. Un homme s’approchait d’elle, sa petite arme noire dans sa paume de main. Gwendoline tremblait, sa blessure la faisait énormément souffrir. Sa respiration était encore irrégulière, elle ne pouvait plus bouger son bras.
-Arrêtez ! Lança une voix familière dans le dos de l'inconnu
L’homme se retourna, et deux autres agresseurs sortirent de leur cachette, cet à dire, de derrière d’énorme pierres. Tous braquaient leur arme sur le garçon, qui ne savait plus comment réagir. Gwendoline osa quelques mots :
-Ma.. Matthieu.. Ne.. Laisse-moi…
Un des deux assaillants changea son arme de direction, pointant la fille vacillante. Matthieu baissa son regard, et découvrit avec effroi l’état de son amoureuse. Son regard brillait désormais d’une rage nouvelle, qu’il n’avait jamais connu. Il s’élança, sans peur de se faire tirer dessus. Il bouscula au passage l’homme le plus près, et il eu vite fait de retrouver Gwendoline. Il lui murmura des mots, qui restèrent à jamais graver dans leur mémoire.
-Si l’un de nous doit mourir. Nous mourrons ensemble.
Il la fit se relever, les tirs commencèrent à pleuvoir. Le couple courait en direction du vide, se faisant canarder de partout. Ils utilisèrent leurs dernières forces pour se jeter dans le vide, et d’hurler leur ultime parole en cœur.
-Je t’aime !
THE END
NOUVELLE N°4 :- Spoiler:
C'était une belle matinée d'hiver, du temps ou la France était sous l'Occupation. Peut-on, alors, la qualifiée de belle ? Certes non, pour certain. Mais, reprenons, voulez-vous ? La neige avait recouvert la ville de Paris, et peu de gens se déplaçaient dans la rue. Dans l'ombre des vieux sous-sols de la ville, les résistants travaillaient activement. Mais qu'importe, ceci est une autre histoire. Manon, jolie jeune fille aux cheveux bruns, marchait dans les rues, un panier à la main. Celui-ci était remplit de fois-gras, canard et de cidre, autant de bonnes choses pour fêter un noël merveilleux !
Manon, notre jeune amie, était un peu rêveuse. Elle avait souvent la tête dans les nuages, rarement les pieds sur terre. L'Occupation ne l'affectait pas tellement, du moment qu'on la laissait écrire ses romans à l'eau de rose ! Et puis, tous les Allemands n'étaient pas si méchants. Il y avait le beau Frank, et ses amis, Karl et Hanz. Du reste, elle était peu informé. Pas nazie, mais pas résistante. Juste humaine.
Elle s'arrêta devant une belle maison, toqua doucement à la porte. Une vieille femme en tablier vint lui ouvrir en souriant, avant de lui mettre une couverture sur les épaules.
« Jeune fille, il n'est pas prudent de se promener dans les rues, ces temps-ci... - Mais, Rosalie... Je n'ai rien à craindre. - Oui, oui... » La vieille femme d'entretien soupira. « Si seulement c'était vrai... »
Manon haussa les épaules, et posa son panier sur la table de la cuisine.
« Manon, allez donc vous laver... Frank devrait arriver dans une bonne demi-heure. »
Un grand sourire éclaira le visage de la jeune femme, qui monta les escaliers de sa grande demeure quatre à quatre, avant de se laver et de s'habiller. A peine avait-elle mis le couvert que le son tant attendu de la sonnette retentit dans la maison. Elle se précipita sur la porte pour ouvrir à son ami. En le faisant entrer, le visage lumineux, elle vit des passants la regarder d'un air sombre. Elle n'y fit pas attention.
Le dîner se passa le mieux du monde. Manon proposa à Frank de fêter noël avec elles, et que, s'il le désirait, il pouvait amener ses amis. Il accepta, bien évidemment. Quand il partit, la jeune femme soupira et s'assit dans un fauteuil. Rosalie lui apporta le café, et s'assit en face d'elle.
« Frank... Je ne peux plus me passer de lui, Rosa'. C'est absurde ! - Non, c'est l'amour, mademoiselle. - Sans doute. » Elle sourit. « En tout cas, Noël sera heureux ! - Oui, certainement... »
Ho oui... Noël aurait put être heureux...
♥ Deux jours plus tard, Manon se promenait, comme à on habitude, dans les rues presque déserte. Tous les matins, elle allait au marché. Le chemin était assez long, mais familier. Elle qui ne prêtait pourtant pas vraiment attention à l'Occupation n'appréciait pas pour autant le Q.G. De la Gestapo, devant lequel elle devait passer chaque matin. Justement... Se fut à cet instant que son destin bascula.
Elle entendit des cris, des vociférations, et sorti de sa bulle. Quelqu'un l'attrapa pas le bras et l'entraîna en arrière. Soudain, une explosion retentit à l'intérieur de la Gestapo, qui s'embrasa subitement. Sous le choque, la jeune femme ne se débattit pas. Quelques instants plus tard, elle et ses agresseurs étaient entourés par les Allemands, qui les emmenèrent... On ne sait où... Manon ne put se retenir, et s'évanouit.
♥ Quand elle s'éveilla, il faisait sombre. Sombre et froid, le sol était dur et régnait dans la pièce une odeur de mort. Un couinement la fit sursauter, et elle poussa un cri de stupeur en voyant un rat s'enfuir. La jeune femme se recroquevilla, observant son nouvel environnement. Elle était seule dans une cellule. Où ? Elle ne savait pas. Par contre, elle n'était pas seule dans cette prison. Manon entendait des murmures, des voix à peine audible souffler ''Elle aurait pas dut être là'', ''Elle est pas des notre''... Puis une lumière perça les ténèbres, peu à peu. Deux hommes ouvrir sa cage. Manon se leva lentement, et fit quelques pas hésitant vers eux, avant de se précipiter à leur rencontre.
C'était des Allemands au regard froid et féroce. Il lui attrapèrent les bras et la traînèrent dans quelques couloirs sombres, avant de pénétrer dans une pièce tout aussi laide. On l'allongea sur une table de pierre sans ménagement, et on t'attacha avec force. Manon regardait autour d'elle avec une certaine peur. Que se passait-il ? Elle rêvait, ce n'était pas possible autrement ! Les deux Allemands reculèrent, pour en laisser passer trois autres. Et parmi eux, elle reconnu Frank.
Son visage s'éclaira, et elle sourit même. Enfin, elle allait être sortie de ce mauvais pas ! Mais son cher Frank la regardait, abasourdit, triste... Elle tenta de s'asseoir, mais ses liens l'en empêchait.
« Frank ! C'est moi, Manon ! Aide-moi, je ne comprends rien ! »
Le jeune homme blond braqua ses yeux bleus sur la jeune femme. D'une voix cassé par l'émotion, il murmura :
« Manon... Je suis... Déçu... »
Manon ne comprenait vraiment plus rien. La bouche entrouverte, elle se débattait sur la table et contre les cordes qui la retenait prisonnière. Comment l'avait-elle déçue ? Qu'avait-elle fait ?
« Frank... Qu'ai-je fais ?! - L'explosion de la Gestapo ne te rappelle rien ? - L'explosion de... - Tu étais avec les résistants ! Depuis le début, tu m'as menti ! - Frank... Tu ne crois tout de même pas que... »
L'un des deux hommes fit un signe de la main, et Frank se retira, les larmes aux yeux. Non ! Cela ne pouvait pas se passer comme ça !
« Frank ! On devait fêter Noël, tous ensemble ! Frank !! »
Le troisième Allemand s'approcha, et lui demanda de dire tout ce qu'elle savait. Après ça, elle serait libérée. Mais Manon n'avait rien à dire. Devant ce que l'Allemand pensait être de la résistance, il attrapa un petit couteau et commença par entailler légèrement la peau de la jeune femme, qui ne pouvait de toute manière rien dire.
Au bout d'un certain temps, l'agacement du bourreau se fit sentir. Il avait abandonné le couteau depuis un certain temps pour passer à des méthodes plus... Sanglantes... Le jeune allemand lui demanda une dernière fois de lui dire ce qu'elle savait, avant de se retirer dans l'ombre. Il ouvrit la porte lentement.
« Frank... JE T'AIME FRANK !... »
Frank s'immobilisa quelques secondes, puis sortit de la pièce.
♥ Le jeune homme marchait d'un pas rapide dans ces couloirs sombres qu'il ne voulait plus voir. Il se dirigea vers la maison de Manon, et entra sans frapper. Il trouva Rosalie, en pleur, sur son fauteuil. Frank s'accroupit près d'elle, lui murmurant ''désolé'', avant de quitter la maison.
♥ Le lendemain matin, tous les journaux parler d'un Allemand qui se serait suicidé. Il serait monter sur le toit d'une haute maison. Il était resté ainsi pendant de longue heures, insultant la France, les Résistants, puis l'Allemagne, la Gestapo et le nazisme. Ensuite, il aurait crier qu'il n'avait rien à faire là, qu'il allait alors rejoindre celle qu'il aimait. Puis il a sauté, et la chute l'a tué. Dans sa botte, on trouva une carte datant du 23 Décembre. Elle était signée Frank, pour la Manon qu'il aime...
Et voilà ! Merci de ne voter qu'une fois les 4 nouvelles lues, car vous ne pourrez pas changer une fois que vous aurez voter. Ce n'est pas grave si vous ne votez pas le jour même ! Vous avez deux semaines pour ça !! | |
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