Enfin libéré de cette prison...

Une peine lumière traversa les rideaux déchirés de la chambre... Un jeune garçon âgé d’à peine dix ans, les yeux rouges et les cheveux de couleur silver était le seul déjà assie sur son lit et regardait par la fenêtre lorsque la porte s'ouvrit sur l'une des femmes qui s'occupait des orphelins. Lorsqu'elle aperçu le garçonnet déjà réveiller, habiller et sur son lit, elle soupira avant de venir ouvrir les dit rideau pour réveiller rapidement les cinq autres garçons, plus âgés que Zero qui se réveillèrent avec peine mais avec l'insistance de la "nounou", finirent tous par ce lever et aller s'habiller après une douche. Le petit déjeuner fût alors servit, tout les enfants présent s'amusait à taper les couvert en l'attente de la dite nourriture et, une fois servie. Les moutards se mirent tous à manger très rapidement pour avoir sa part alors que le jeune Zero ne bougeait pas. Une fois que toute la marmaille eût fini, le garçon prit les reste et se transforma en guépard pour se diriger vers le fond du jardin en regardant l'horizon d'un air mélancolique et fuyard alors que les bambins s'amusait et caracolait ci et là joyeusement, jouant à la balle, à la corde à sauter...
Des rires éclatait partout dans le bâtiment et une petite fille s'approcha du petit animal et le caressa doucement, faisant sursauter Zero qui se cogna sur le grillage et planta son regard dans celui de la petit fille qui se mit à pleurer à chaudes larmes. Zero baissa la tête, de nouveau il allait se faire gronder parce qu'il était "trop agressif envers ses camarades" et il soupira, attendant les remontrances. La nourrice s'approcha donc des deux enfants et, tout en consolant la petit fille, plus jeune que lui, se mit à gronder le guépard qui ne daignait même pas regarder ou ne serait-ce qu'écouter entièrement les paroles de la dame.
De l'autre coter du jardin, le directeur de l'orphelinat était apparut, suivis de près part un grand jeune homme à la prestance très impressionnante. Zero se remit à observer l'horizon une fois que le femme eût fini de le gronder et elle se figea un instant lorsqu'elle remarqua qu'elle avait gronder le pauvre Zero alors que le patron et un "client" potentiel était présent. Le directeur lui demanda de venir et s'excusa auprès de l'homme pour aller gronder la jeune femme un peu plus loin. Lorsqu'il se retourna pour aller rejoindre Sergueï, il ne le retrouva pas tout de suite et tout les enfants étaient agglutiner près de l'inconnu, cherchant de près ou de loin à se faire remarquer de lui.
De son coter, Zero ne lança même pas un simple regard au nouveau venue.

Le garçon regardait l'horizon, tranquillement, ne trouvant aucune échappatoire à cette prison qui n'était autre que l'orphelinat... Cependant, il entendit des pas se diriger vers lui, seule une oreille se tourna vers la source du bruit et il entendit un homme parler. La voix n'était pas agressive mais laissait penser à Zero qu'il avait vécu des choses surement horrible que le garçonnet ne pourrait certainement même pas imaginer...

"Tu n'as peut-être pas envie de m'écouter... Dans ce cas, ça ne t'ennuie pas si je parle un peu tout seul ? Bon. J'imagine que tu es au courant... Tout le monde ici te considère comme un cas difficile. Moi, je crois juste que tu n'es pas à ta place."

Il marqua un temps de pause.

"Je peux t'offrir un nouveau départ. Tu ne me connais pas, et tu n'as aucune raison de me faire confiance, c'est vrai... Mais, crois-moi, je sais ce que je dis... J'ai de l’expérience dans ce domaine."

Zero l'écoutait, même s'il ne le regardait pas, il l'écoutait. Lorsqu'il sembla qu'il eût fini, l'orphelin posa son regard dans celui de Sergueï. Un regard mélancolique et vide à la fois... Pour l'instant, le moutard ne savait pas comment apprécier les bonheur de la vie, d'ailleurs, en existaient-ils?

- En effet, je sais que personne ne me supporte ici. Le "cas difficile" comme vous dites... C'est facile pour vous les adultes, dès que quelque chose vous dépasse ou ne veux pas vous écoutez, on le place dans la case "difficile"... Jamais ils ne se remettent en question. Après ça, il se tût.

Il disait vouloir l'aider, lui offrir un nouveau départ mais est-ce que seulement c'était possible? Un gamin tel que lui ne devait pas être une promenade de santé... Le jeune garçon regarda de nouveau l'horizon. Il voulait être libre, voir ce qu'il y avait derrière se grillage qui l'empêchait de pouvoir courir librement. De plus, personne ne l'apprécie ici et même les "nourrices" passent leur temps à le gronder même lorsqu'il ne fait rien.

- Vous dites pouvoir m'aider mais est-ce que vous le pouvez? Je ne sais même pas si c'est d'aide que j'ai besoin. Et puis, vous serrez certainement mieux avec un petit garçon bien candide comme ceux-là. Dit-il en montrant les autres bambins avant d'ajouter. Je suis sûr qu'ils ont des pouvoirs extraordinaires même s'il ne savent pas encore s'en servir. Moi, je ne sais que me transformer... Vous aussi vous avez des pouvoirs n'est-ce pas? Termina Zero.

Le garçon s'ébroua, le vent commençait à devenir frais et un guépard n'est pas le plus adapter pour résister au froid loin de là! L'animal tremblait de tout ses membres. Il se demandait également comment sa se faisait qu'il avait autant parler, surtout avec une personne inconnue.

Bien entendu, malgré que Zero soit plus mature que la plupart des enfants de son âge, il en restait tout de même un gosse. Ses phrases devait surement faire sourire plus d'un adulte mais le garçonnet qu'était Zero ne comprenait pas tout ce qui se passait dans sa vie. Il ne comprenait pas les émotions que lui faisait ressentir les adultes qui avait tendance à le repousser parce que il n'était pas docile, bien qu'il soit sage et qu'il faisait peu de grabuge comparer aux autres orphelins.

« Tu sais, te transformer, c'est déjà une bonne chose. Certains ne développent cette compétence qu'une fois l'adolescence atteinte. Ce n'est pas un simple pouvoir qui détermine la valeur des gens. »

Il enchaîna rapidement.

« Effectivement. Je possède un pouvoir. Mais, tu sais, comme c'est souvent le cas, il a un côté positif... Et un côté négatif. »

Zero se tourna vers Sergueï et le jeune garçon remarqua qu'il portait un cache oeil, était-ce par style ou pour cacher quelque chose? Bref, le petit garçon aurait bien le temps de le savoir, après tout, sa ne dépendait pas de lui son adoption, enfin c'est ce qu'il pensait avant que l'adopteur potentiel ne lui dise.

« Je ne vais pas pouvoir m'attarder plus longtemps. Tu es un garçon intéressant... J'aimerais pouvoir discuter plus longuement avec toi. Hélas, mes fonctions ne me le permettent pour le moment pas... Une fois l'adoption reconnue, ce sera bien entendu le cas. Il faut que tu te décides, car c'est autant ton choix que le mien. Ou bien tu acceptes de devenir mon fils adoptif, et en cas tu pourras partir dès ce soir de cet endroit. Ou bien, car ce n'est évidemment pas un choix facile, je te laisse le temps nécessaire à la réflexion... Mais je ne sais pas quand je pourrais revenir. »

Il semblait subitement presser, surement à cause de sa fonction comme il disait. Il devait être quelqu'un d'important pour qu'il coupe aussi court à la conversation, mais en même temps un orphelinat n'est pas le meilleur endroit pour faire connaissance non? Le garçonnet le regardait toujours de ses yeux rouges. Le temps était frais mais Sergueï ne semblait même pas le remarquer. Zero se dé-transforma alors. Son corps s'allongea un peu, ses cheveux apparurent, ses vêtements également puis il se leva.

- D'accord je veux bien venir avec vous. Dit-il, décidé.

Après tout, ce serait beaucoup mieux que de rester dans cet endroit, de plus, même s'il ne le connaissait pas encore, Zero s’habituerait à sa présence et vice-versa. Le moutard ne voulait pas rester ici et il semblait plutôt gentil pour l'instant.

Sergueï lui souria lorsque l'enfant lui apprit qu'il voulait bien le suivre. Il semblait content que le garçonnet ai bien voulu venir avec lui, son regard avait changer, il pétillait légèrement, était-il vraiment heureux parce que Zero le suivait ou est-ce que le moutard se fait des films? Le conseiller posa une main sur l'épaule de Zero qui plongea son regard rouge sang dans les prunelle bleues de Sergueï qui se dirigea vers le bâtiments administratif, suivi du jeune garçon.

« Allez, viens. J’imagine que le directeur a un tas de paperasses ennuyeuses à me faire remplir... »

Zero ne répondit rien, se contentent de le suivre sans pour autant être très proche de cet homme qui serait à présent son père... Une fois la porte du bureau traverser, on aperçu le directeur qui fit un air étonné lorsque son regard se posa sur le jeune homme, visiblement, il avait déjà préparer d'autres dossiers car il ne s'attendait surement pas à ce que le "cas difficile" ai suivis le conseiller royal d'edelweiss!
Un cout dialogue s'en suivis et Sergueï faisait déjà attention au faite que le garçonnet le suive. Ce dernier posait régulièrement son regard sur le grand homme blond, son regard lui plaisait, dommage que l'on ne pouvait aperçevoir qu'un seul oeil du jeune homme...
Une tension soudaine mais certaine s'éleva dans l'air durant le dialogue, Zero avait bien entendu ce qui c'était dit mais il s'en fichait, après tout, il n'aimait personne ici et il ne voulait faire qu'une chose : s'enfuir, partir vite et loin d'ici, ne plus jamais y revenir. Le directeur se leva alors pour aller chercher quelques dossiers dans la pièce à côter.

- J'ai l'habitude de leur préjugés. Dit-il tout en continuant de regarder par la fenêtre.

C'est alors que le directeur revint avec plein de dossier à remplir puis le dossier du jeune homme. Comme le précisait le directeur, il y figurait les "incident" que Zero avait causer durant son séjour à l'orphelinat, d'ailleurs sa devait bien être se qui remplissait le plus le dit dossier...
Après que toute la paperasse fut terminer, Clara, l'une des dames qui s'occupait des enfants de l'orphelinat, arriva au pas de la porte et Sergueï déposa de nouveau son regard sur le garçonnet, qui le regardait également. Zero suivit alors les deux grandes personnes et ils arrivèrent à la chambre où logeait Zero et d'autres petits garçons. Il fit rapidement sa "valise", composer uniquement de quelques vêtements plutôt miteux puis se redirigea vers l'homme qui était à présent son père.

- Il a récupérer tout ce qui était à lui. Vous pouvez y aller à présent Monsieur Tchakarov.