Promenons nous, dans les bois; pendant que le loup y est pas...

...Si le loup y était, il nous mangerais.
Je m'étais levé tôt ce matin. J'étais déjà en route pour Elun quand le soleil pointait tous juste à l'horizon. Cette fois ci j'avais pris le temps de manger un bon petit déjeuné. Au menu il y avait eu: Poule imprudente et totalement stupide, qui avait sauté dans le puis et c'était brisé le cou en bas et à fini rôti sur le feu. Ceci accompagné des éternelles pommes de "mon" pommier. Je portais des chaussures basses en toile noir, et l'on pouvait voir les bandages qui remontaient sur mes chevilles. J'avais du mal à marcher, et sans vraiment le vouloir, j'étais toujours prudent avant de poser le pied à terre. Pourtant, malgré cela j'avançais à vive allure. La pensée d'une bonne sieste me motivait tout particulièrement, car bien que puissant, la fatigue m'était aussi pesante que pour les autres humains, voir même plus.
Nous étions en fin de matinée quand enfin la campagne était tout autours de moi. J'avais un besoins urgent de dormir. Si mon temps moyen de sommeille continue de stagner entre une ou deux heures par nuits je finirais par mourir de fatigue. Déjà je me sentais totalement vidé. Il y avait un arbre tout près. D'un pas maladroit, je vint m'adosser à lui, et dans un ultime effort physique, m'agrippa à une branche basse, me hissa dans l'arbre et finalement tomba dans un néant total, qui peut à peut fut motivé par quelque rêves trop flou pour s'en souvenir.

Je sentis une douce brise venir effleurer ma peau. Elle avait surement bougé une feuille, car les rayon du soleil vinrent se poser sur mon visage, me sortant totalement de mon sommeille.
Je m’apprêtais à me lever quand j'entendis une respiration. Il y avait quelqu'un juste à coté. Sans prendre la peine d’ouvrir les yeux, je m'étira, me redressa, et m’assis en tailleur. Les paupières entre ouvertes pour m’habituer à la luminosité, je distingua quelqu’un juste en face de moi. Puis je lui dit tout en ouvrant les yeux.

-... Tu es là depuis combien de temps.

Je ne suis pas de nature à apprécier que l'on me regarde pendant mon sommeille, surtout quand c'est de la part d'inconnus. J'avais souvent des réactions étrange durant mon sommeille, suite à de nombreux cauchemar, angoisse, ou autres choses dans le genre. Quand je vivais sous le deuxième ciel, Lio' veillais toujours sur moi quand je dormais et je n’ai jamais aimé cela, mais si je la tuer mon état aurais sans aucun doute empiré. Avant d'arriver ici je dormais des jours et des jours, mal, certes, mais longtemps. Parfois je dormais deux semaines, mais Lio' ne me lâchais pas pour autant. Une vrai tête de mules.
La personne en face de moi était une jeune femme aux cheveux noirs légèrement bleuté, et aux yeux rouge comme le sang. Sa peau était pâle, peut être même plus que la mienne. Elle ressemblait beaucoup à une personne de vielle connaissance. Lio'? Non, à sa grande sœur, oui. Rouge était une couleur anormale pour les yeux, j'avais toujours étais étonné de voir quelqu'un avec les yeux rouge, mais maintenant cela me semblais presque normal.

-Je m'appelle Mélophé, je vient d'Akame. Et toi...?

- Fleur, Fleur Poesy. Je... Je suis d'Edelweiss.

La jeune fille qui semblait avoir était prise dans un élan de peur étai tombé de l'arbre et avait pris la forme d'une panthère noir, aux multiples reflet bleu. Cela me rappelais le matin un un peu avant que j'ai croisé Till, j'avais pris une forme de chat. Donc ici, tout le monde peu le faire! D'un geste souple, je descendit de l'arbre, et recula d'un pas.

-Je m'en doutais, tu as la même odeur que Sierra, mais elle est totalement différente de celle qui loge dans les rue d'Akame.

Ma voix était naturellement neutre, vide, froide, je ne fessai pas vraiment l'effort de la réchauffer il faut dire. J'étais un peu méfiant, normale! Le royaume d'Edelweiss est en guerre avec Akame depuis des lustres. Voir un membre du royaume ennemi se balader à Elun sans être armé appelles toujours quelque questions. Mais je ne suis pas méchant ou sadique de toute façon. Simplement cruel quand je n'es plus le choix. (et c'est étrange, j'ai rarement le choix)

-...Cela n'empêche pas que tu as apparemment de la chance. Et ci tu avais réveillé une bête sauvage, qu'aurais tu fais. Prend garde la prochaine fois, il ne faut pas réveillé le lion qui dore.

Je la regardais de mon regards vide, aucun émotions, comme d'habitude. Mais cette fois j'étais encore ensommeillé, légèrement fatigué, j'avais du mal à bien me fixer les idées.

(HS->Déso réponse bof bo ... Je crois que je vient de remarquer la stupidité du titre du rp!... Menfin, il faut me pardonner j'ai une petite sœur! XD)

(Déso je déprime, j'avais fini le rp mais en l'envoyant il y a eu un bug et il à était effacer. Je risque de mettre un peu de temps avant d'y retourner.)

[EDIT by Fleur : Y'a pas de problème, je t'ai fait attendre bien longtemps avant de répondre, alors prends tout ton temps, t'inquiète pas. <3]

(Déso du dp)

- Je sais comment me défendre contre les animaux sauvages... J'en suis un moi-même.

À ces mots la jeune femme se transforma en panthère et d'un bond agile, atteignit les hauteurs de l'arbre. Je la rejoignit quelque secondes, quand elle se transforma à nouveau, mais cette fois ci en sa forme humaine. Mais bien qu'elle affichait un air enjoué, je resta totalement indifférent à sa prestance.

- J'ignorais que tu étais un être froid totalement dénudé de conscience, et envahi par la folie qui le pousse à tout détruire, à tuer des innocents et à s'abreuver du malheur des autres. À mes yeux tu n'es qu'un matou, un innocent petit chaton qui n'es toujours pas sortie du ventre de sa mère.

J'étais maintenant à la hauteur de la jeune femme. Je voyais dans ses yeux toute une histoire défiler, une histoire ou le rouge à toujours était présent. Cette histoire, c'est la mienne. Je commence à croire que je ne perçois pas le monde comme les autres, même dans la solitude la plus profonde je pensais être un enfant, mais en réalité j'ai toujours étais un adulte. Un dieu, un roi, un roi un peu triste, renfermé sur les bords et monotone au fond, mais autour de ce roi il y à eu beaucoup de couleurs. Du bleu, du noir, ou alors du rouge, du blanc, mais jamais autre que ces couleurs la. Soit j'étais traité de démon, où alors vénéré comme un dieu. Et si un jour j'ai étais dans les bras de mes parents j'ai tout oublié.
Après quelque secondes je me rendit conte que je la regardais toujours droit dans les yeux. Un peu gêné je détourna le regard, pour le fixé sur une feuille sans doute plus vivante et réel que moi.

- Ça va ? Tu n'as pas l'air tellement heureux, si je peux me permettre...
-... ... H...

J'ouvris la bouche, mais les mots restèrent bloqué. Je ne trouvais pas vraiment de mots pour lui répondre. J'avais bien vue qu'elle pleurait. Que dire, oui? Non? Dans un cas comme dans l'autre c'est un mensonge, une parole fausse, et mentir c'est perdre du temps à devoir tout réparer derrière. Alors finalement:

-... Franchement, de quoi ais-je l'air. Même les mendiants de l'enfer sont plus heureux que moi, pourtant je suis bien moins malheureux que certaines personnes.

Je posa délicatement mon pied bandé sur la branche avant de lâcher celle que j’agrippais quelques secondes au par avant.

-... Et toi, pourquoi pleurs tu ainsi! Une bonne raison au moins. J'espère au moins que se n'es pas moi qui te fais pleurer comme ça.

Ma voix vide donnait un écho d’ironie à ma phrase, mais pour tout vous dire, c'était peu être un peu le cas.

Ps: Déso réponse courte, mais pas beaucoup de temps!!