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 Seras-tu un compagnon de jeu ? (Pv Frika)

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Crystal
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Crystal


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MessageSujet: Seras-tu un compagnon de jeu ? (Pv Frika)   Seras-tu un compagnon de jeu ? (Pv Frika) I_icon_minitimeLun 27 Fév - 15:21

    Le soleil s’était levé ce matin là sur la nature recouvert d’un magnifique manteau blanc rappelant que l’hiver était encore là malgré un certain réchauffement. Les habitants de ce petit village dormaient encore paisiblement bien au chaud dans leur chaumière où quelques braises rougeoyaient faiblement dans l’âtre. Tous les habitants ? Non car effectivement, une jeune femme marchait dans la rue, se frottant les mains en soufflant dessus pour les réchauffer. Les premiers rayons solaires vinrent frapper son armure, rappelant à tous qui elle était malgré son sexe. Une chevalière servant son peuple mais avant tous ses idéaux. On pouvait apercevoir également son épée, montrant qu’elle n’était pas sans défense et qu’elle savait montrer les crocs à quiconque oserait toucher à plus faible que soi. Enfin, vous me demanderiez ce qu’elle faisait à une heure si matinale si loin de son royaume. La réponse était bien simple, elle avait été en mission quelques jours dans les environs et ne pouvant pas rentrer à Edelweiss, elle avait du loué une chambre à l’auberge mais maintenant que tout cela était terminé, elle prenait tranquillement le chemin du retour. Pourtant, une fois sortie de la ville, elle ne prit pas tout de suite la direction de son royaume, au contraire, elle faisait un long détour. Que faisait-elle me direz vous. Et bien elle avait décidé de profiter un peu de son temps libre pour se détendre et quoi de mieux qu’une bonne balade loin de problèmes et ennuis. Au bout de quelques minutes à marcher péniblement dans la neige, la jeune femme finit par renoncer et se transforma en louve, disparaissant alors aux yeux de tous, on pouvait seulement voir son museau et ses prunelles le reste se confondant avec le paysage alentour.

    Crystal se mit donc en route, trottinant joyeusement, le cœur léger ce jour là. La raison était que rien de sanglant ne s’était déroulé pendant son séjour dans la région. Du moins pour le moment ou alors se n’était pas elle qui avait du affronter ses difficultés et dieux sait s’il en était réconforté. Voir du sang tous les jours n’est pas bon pour le moral. Le village avait depuis un moment disparu de son champ de vision, englouti par la végétation et il devait approcher de midi quand elle arriva à la mare qu’elle trouva gelée. Elle décida de faire halte ici afin de se reposer un peu et de profiter du magnifique temps. La louve fit donc le tour des lieux pour ne pas avoir le droit à de mauvaise surprise puis satisfaite de ne rien trouvé s’allongea dans la neige se roulant dedans avec gaité, telle le ferait un petit louveteau, laissant échapper des petits jappements joyeux. Et oui, elle savait aussi se détendre de temps à autres et heureusement, sinon elle ne tiendrait jamais mais bon, rare sont les personnes ayant pu voir ce côté légèrement - ou pas- enfantin. Après un moment, elle finit par arrêter, roulant sur le côté et fermant les paupières, la langue pendante, laissant doucement les rayons du soleil la réchauffer.

    Cela de dura pas longtemps, s’ennuyant ferme, elle décida de trouver un jeu. Un seul regard vers la mare gelée la fit se lever et s’en approcher. Lentement, elle risqua une patte sur la glace pour tester sa solidité. Voyant qu’elle tenait le coup, elle en mit deux, appuyant puis une troisième avant de finalement se tenir sur la glace avec un drôle de sourire canin. Prudemment, elle avança sur l’eau gelée mais celle-ci semblait résister parfaitement à son poids et finalement, prenant confiance en elle, elle se mit à glisser dessus, doucement puis avec plus d’entrain avant de s’amuser sans plus aucune réserve. Oui, s’était bien Crystal qui s’amusait à déraper sur la glace. Oui, elle avait bien 20 ans et non dix comme on pourrait le croire en cet instant alors qu’elle jouait comme une gamine. Et non, elle n’était pas folle. Juste un grand besoin de décompresser ce que son « travail » ne lui permettait pas.

    Un long moment s’était écoulé quand soudain, elle cru sentir une odeur étrangère. D’un bond, elle quitta la glace, humant l’air, ses oreilles bougeant en tous sens pour détecter la présence qui devait être à contre vent. La louve grogna :


    - Qui va là, montrez-vous !


    Evidemment, on ne pouvait bien tranquille éternel, elle espérait seulement que cette personne aurait l’amabilité de ne pas vouloir lui chercher noise par un si bon début de journée, de tout façon qui se méfierait d’une louve jouant sur la glace, franchement. Quoi qu’avec un peu de chance, l’inconnu pourrait peut être préféré faire demi tour et la laisser tranquille. C’est beau de rêver, hein ?

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Frika Zi
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MessageSujet: Re: Seras-tu un compagnon de jeu ? (Pv Frika)   Seras-tu un compagnon de jeu ? (Pv Frika) I_icon_minitimeMar 28 Fév - 16:33

[Désolé si c'est court, j'ai pas trop d'inspiration donc je ne sais pas ce que ça va donner]

La pureté éphémère de la neige c'était éparpillé sur le sol. Seul restait la trace de mon sillage dans le fin duvet blanc. Immaculé d'une magnifique couleur rouge, j'errais seul dans une sombre forêt. Le soleil n'était pas encore apparu et la neige tombait toujours avec douceur. Chaque flocon était un poison, quelque chose de magnifique pour duper les bonne personnes. Je n'en étais pas une, et ce froid qui me recouvré était semblable à celui de mon pays... Tout était différent et si ressemblant à la fois. Les arbres surplombant le village, il se situé dans une forêt se rapprochant physiquement de celle-ci. Durant la saison des neiges qu'on appelait ici hiver, la neige recouvrait les épines des sapins et des vieilles branche dépourvu de feuilles. C'était une saison bien triste et calme mais que tous appréciait dans mon village natal. C'était pour nous, une saison qui effacer toutes les traces de la guerre et de la souffrance pour faire renaitre la nature de ses cendres comme le font les phénix. C'était aussi l'une de mes périodes préféré à l'époque, maintenant tout se ressemble dans mon esprit. D'un geste fluide, je bondis sur une souche en prenant forme animal. Le prédateur que j'étais au pelage noir se voyait parfaitement dans ce paysage ivoire. Une tache dans un décor si harmonieux, était-ce donc là ma destiné ? Resté jusqu'à la fin des temps une créature sans sentiment qui n'as de place dans ce monde si charmant qui est parcouru de douceur et de beauté vivante ?

Est-ce là le destin d'un homme qui n'as plus le droit de toucher au gout exquis de la vie à cause de la malédiction de ses monstres ? Plongé dans de si sombre pensée, je contemplais sans arrière pensée la lumière coloré de ce soleil hivernal qui commençait enfin à s'éveiller. Pour mes pauvres yeux qui avait perdu une si vive lueur d'espoir que le jour amène lors de son levé, je dus fermer les yeux durant un cours instant pour m'habituer à la luminosité qui commençait à réveiller la vie dans la forêt. Le peu d'oiseau qui était encore dans les arbres se levèrent et laissèrent leurs chants animait peu à peu les végétaux qui, non pas heureux de sortir d'un si profond sommeil, semblait danser sur cette mélodie enjouée. Je gambadais donc, seul dans la mélancolie jusqu'à des petites collines me permettant d'avoir du sur le village d'Eden. Il n'y avait personne de levé et les seuls êtres qui n'avait pu resté couché durant une si belle journée ouvrer simplement leurs volets sans pour autant quitter leurs maison si douillet. Encore une fois, j'étais simple spectateur de ce monde si gai qui ne m'ouvrait pas leurs portes comme je l'aurais souhaité. Sous ma forme de panthère, je fini par repartir dans les épais bosquets en cherchant une quelconque créativité pour ne plus m'ennuyer. Invoquer un esprit aurait pu faire l'affaire, mais ce geste serait revenu à me séparer un peu plus du monde dans lequel je vivais pour me reculer vers celui de la folie des esprits. Je parcourais donc la forêt à la recherche d'une quête qui pourrait m'occuper sans que je n'ai besoin de faire appel à une chose inexistante dans cet univers.

La mare semblait être le coin idéal. À peine arrivais-je, que la beauté du gel éblouissais ma vue et mon âme à moitié déchirée. L'eau était devenu solide laissant apparaitre une épaisse couche de glace qui brillait sous les rayons solaire. Mais le bruit des griffes sur ce qui ressemblait à du cristal ne m'échappait pas et je poussais un feulement discret tout en profanant mainte injures à l'égard de l'intrus qui osait rayer un si beau cadeau du ciel. J'en restais pourtant bouche bée en regardant la magnifique louve à la fourrure blanche comme neige qui glisser sur la mare gelée. Une silhouette parfaite qui accompagnait le paysage qui l'entouré avec merveille. De là où je venais, on aurait traité cette étrangère de la déesse amaterasu. Tous y croyait, tous pensés que cette déesse se réincarné en louve durant l'hiver pour ramener la paix dans le monde. Aujourd'hui je savais que tout ça était faux mais au fond, j'espérais encore que les dieux veillaient sur le monde.

- Qui va là, montrez-vous !

Cette voix stopper définitivement mes pensées et sans aucun bruit, je sautais par dessus les buissons qui nous séparé. Toujours sous ma forme animal, je plongeais mes yeux rouge dans ceux du canin en me demandant ce que je devais faire. C'est alors que l'odeur que je haïssais tant remontais dans mes narines. L'odeur des habitant d'Eden parcourait sa fourrure mais il y avait toujours une autre odeur bien encré dans ce pelage ivoire. Je montrais les crocs en comprenant que j'avais à faire à une habitant d'Edelweiss. Je n'avais pas voulu l'attaquer, mais ses origines avait emporté ma bonne décision pour me ramener sur le chemin de la bataille. Je sortais les griffes et les enfonçait dans la neige froide avant de cracher chacun de mes mots avec violence et amertume.

-Que fais une Edelweiss si loin de ses terres ! Ne savez-vous pas que ce village est neutre et que nous ne voulons pas de votre foutu reine ?! Je ne laisserais jamais ces terres à un envahisseur ! Retournez d'où vous venez car même si je dois mourir, je me battrais pour ce peuple et leurs liberté !

Je me mis à tourner autour de la femelle en attendant qu'elle fasse le premier pas. Je savais ce qu'il fallait faire. Les attaquer en premier reviendrait à déclarer la guerre, dans l'autre cas ce n'était plus que de l'auto défense ! Je dévoilais chacun de mes crocs, les oreilles aplati en arrière et la queue battant l'air.
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Crystal
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MessageSujet: Re: Seras-tu un compagnon de jeu ? (Pv Frika)   Seras-tu un compagnon de jeu ? (Pv Frika) I_icon_minitimeMar 28 Fév - 17:32

    La jeune louve attendait patiemment, bien camper sur ses pattes sans pour autant prendre une pose défensive ou agressive. Elle attendait simplement que l’inconnu se montre ce qui ne tarda pas à arriver. Une magnifique panthère sortie des buissons d’un bond souple. Une panthère noire comme la nuit la plus sombre et avec des prunelles aussi rouge que le sang … Le sang … La prédatrice qu’elle était le sentait présent partout autour de lui. Il sentait aussi la mort d’ailleurs celle-ci n’était pas loin. Crystal planta à son tour son regard dans le sien sans ciller, avait-il tué ? Oui, certainement qu’il l’avait fait. D’ailleurs il ne semblait pas encore satisfait, réclamant son sang. Comment le savait-elle ? Et bien quand on vous montre les crocs, qu’on sortait les griffes :

    - Que fais une Edelweiss si loin de ses terres ! Ne savez-vous pas que ce village est neutre et que nous ne voulons pas de votre foutu reine ?! Je ne laisserais jamais ces terres à un envahisseur ! Retournez d'où vous venez car même si je dois mourir, je me battrais pour ce peuple et leurs liberté !

    Et tout cela dit aussi avec une délicatesse des plus charmantes. Pourtant la louve ne trahit aucune animosité à son égard malgré que le nouveau venu l’agressait. Elle restait très calme, le suivant du regard alors qu’il lui tournait autour. Autant ne rien faire qui pourrait lui donner un peu plus envi de lui sauter à la gorge car elle n’était pas en position de force même sous sa forme animal. Une nouvelle fois, la panthère lui dévoila ses crocs, les oreilles aplatis et la queue battant la mesure dans l’air pourtant elle semblait attendre quelque chose. Cherchait-il à la provoquer ? S’était peine perdue. La louve s’assit tranquillement sur son arrière train, donnant un coup de langue sur son pelage ébouriffé par ses glissades, testant l’humour en l’observant du coin de l’œil :

    - Décidément, vous accueillez bien les visiteurs chez vous. Bien sur que je sais qu’il est neutre, je viens souvent par ici en mission et aider les villageois … Elle haussa les épaules ; Vous n’aurez qu’à leur poser la question. Je me nomme Crystal, ici, beaucoup me connaisse et s’ils non pas retenu mon nom demander leur seulement si cette personne à les cheveux bleus et vous verrez.

    Elle lui sourit, enfin, autant qu’un loup pouvait sourire avant de regarder tout autour d’elle avant d’annoncer :


    - Et à ce que je sache aucune Reine ne m’accompagne, elle préfère rester au chaud sur leur trône par ce temps là, vous comprenez … Même pas de grands discours annonçant qu’elles envahirent ses terres … Quoi que je doute que Rowena enverrait ce genre d’avertissements.

    Quelque chose lui disait que se n’était pas quelqu’un de très compréhensif peut être le fait qu'il l'est accosté avec violence alors qu'elle ne lui avait témoigné aucune agressivité. Halala, où est passé la courtoisie dans ce monde de brute, on se le demande :

    - Et si ça peut vous rassurez, je suis seule, pas du tout en position de force. Se serait assez difficile pour moi d’asservir votre peuple. Bref, quand à ce que je fais si loin de mes terres et bien, là, maintenant, tout de suite avant que vous n’apparaissiez j’étais entrain de me détendre.

    Elle était franche, ne tenant absolument à ce que cela finisse en bain de sang pourtant, elle ne pu s’empêcher de lui faire remarquer :

    - Mais vous, pourriez vous m’expliquer ce qu’une personne d’un peuple censé être neutre et pacifique fait avec le sang d’autrui sur lui ? Était ce « envahisseur » lui aussi ? Non parce que personnellement, je ne suis pas venue ici pour me battre, bien le contraire et si nous pouvions parler en gens civilisé, ça m’arrangerait, je tiens à ce que mon sang ou le votre d’ailleurs ne tâche pas la neige, se serait dommage … Et puis bon, je pensais vraiment que les Edeniens préféraient parler avant de tuer.

    Décident que sa forme animale n’était plus utile à part pour sentir l’odeur forte de la panthère, Crystal se re-transforma en humaine, bien évidemment son épée et son armure n’allait pas arranger sa position mais bon, au moins, il savait maintenant à qu’il se frottait et que s’il lui cherchait noise, il aurait le retour. Quoi que, s'était peut être pas une si bonne idée sachant qu'il la considérait déjà comme une envahisseuse sans même savoir ce qu'elle faisait dans sa vie. Discrètement mais surement, elle se préparait à esquiver une attaque, s'est-on jamais, un coup de couteau ou de griffes est si vite parti de nos jours ...

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MessageSujet: Re: Seras-tu un compagnon de jeu ? (Pv Frika)   Seras-tu un compagnon de jeu ? (Pv Frika) I_icon_minitimeMar 28 Fév - 18:56

La louve sembla très peu se soucier du danger qui la guettée m'arrachant un autre feulement. Les fils de la nature étaient semblable aux êtres humains. Tous si insouciant à se moquer de ce qui peuvent leurs arrivé jusqu'à ce que la mort soit réellement au creux de leurs gorge en murmurant avec élégance que la fin est proche. À la place, celle-ci commençait à se faire une petite toilette comme si elle vivait dans le meilleur des mondes à l'abri du danger. Je n'étais pas une grande menace et elle l'avait comprit, bien sûr j'étais très dangereux et puissant mais la femelle avait comprit que je ne pourrais l'attaquer en premier si je ne voulais pas voir mon peuple souffrir dans les abysses.

- Décidément, vous accueillez bien les visiteurs chez vous. Bien sur que je sais qu’il est neutre, je viens souvent par ici en mission et aider les villageois … Elle haussa les épaules ; Vous n’aurez qu’à leur poser la question. Je me nomme Crystal, ici, beaucoup me connaisse et s’ils non pas retenu mon nom demander leur seulement si cette personne à les cheveux bleus et vous verrez.

La louve au pelage blanc esquissa un sourire, un sourire canin bien sur. Avez-vous déjà vu un tel animal sourire dans la nature ? Bien sur que non, mais nous autres gardions l'expression de nos sentiments, ou plutôt ils les gardaient, pas moi. Un sourire canin laissant ses canines blanche apparaitre.

- Et à ce que je sache aucune Reine ne m’accompagne, elle préfère rester au chaud sur leur trône par ce temps là, vous comprenez … Même pas de grands discours annonçant qu’elles envahirent ses terres … Quoi que je doute que Rowena enverrait ce genre d’avertissements.


Le simple nom de Rowena fit bouillonnait en moi un désir sauvage et bestial. Une envie meurtrière commençait à m'emporter en demandant à la pauvre chose que j'étais de tuer tout ce qui se trouvait à proximité pour étouffer cette sombre soif de sang. Et malgré ces pensées noir et qui en effrayerait plus d'un, je restais neutre sans aucun sentiment. Si je voulais du sang, je ne savais pas pourquoi je le voulais ni même quelle satisfaction ça m'apporterait.

- Et si ça peut vous rassurez, je suis seule, pas du tout en position de force. Se serait assez difficile pour moi d’asservir votre peuple. Bref, quand à ce que je fais si loin de mes terres et bien, là, maintenant, tout de suite avant que vous n’apparaissiez j’étais entrain de me détendre.


La franchisse de la louve me pris au dépourvu, mais hélas, j'avais appris à ne pas faire confiance aux ennemis et même si la demoiselle semblait sincère, je ne pouvais le lui accorder au risque de mettre mon peuple en jeu. Mon peuple ? Que dis-je... Le peuple du maire, car là-bas, personne ne m'appréciait ou bien très peu. J'étais une ombre faite de terreur dans ces lieux et où que j'aille mon passé et ma mal&diction me suivrais pour toujours. Je ne serais jamais comme les autres, jamais à être aimé par tous.

- Mais vous, pourriez vous m’expliquer ce qu’une personne d’un peuple censé être neutre et pacifique fait avec le sang d’autrui sur lui ? Était ce « envahisseur » lui aussi ? Non parce que personnellement, je ne suis pas venue ici pour me battre, bien le contraire et si nous pouvions parler en gens civilisé, ça m’arrangerait, je tiens à ce que mon sang ou le votre d’ailleurs ne tâche pas la neige, se serait dommage … Et puis bon, je pensais vraiment que les Edeniens préféraient parler avant de tuer.

Bientôt, l'animal qui se tenait devant moi devint une magnifique femme au long cheveux bleu. Qui aurait cru que sur cette fine silhouette une énorme armure était vêtu. Un soldat ? Quelque chose me disais qu'il s'agissait plus d'un chevalier que d'un soldat car la jeune femme était trop bien habillé pour être un simple garde. Je me crispais d'avantage en apercevant les armes, elle n'était pas sans défense et si ce qu'elle disait était vrai... Pourquoi avoir reprit sa forme humaine ? Certainement une menteuse, pour arriver à leurs fin les chevaliers faisait croire des choses mais rompait souvent leurs promesses. Elle était pareil ! Et pourtant, je revins sur mon jugement en me rappelant sa référence sur mes villageois. Je me promis intérieurement que j'irais demander se ci qu'elle disait été vrai plus tard car elle pouvait très bien dire ça pour pouvoir s'enfuir. Je repris alors à mon tour forme humaine. Jamais, oh non jamais on ne m'avait vu sans ma capuche sauf lorsqu'il s'agissait du maire. Il m'était peut-être déjà arrivé rarement qu'on voit mon visage mais c'était si rare que les gens pensaient avoir halluciné. Cette fois-ci, ma capuche pendouiller derrière moi et à la place, ma longue chevelure couleur sang lécher mon visage jusqu'à retomber sur mon poitrail. J'avais toujours ma cape sur le dos, mais la lumière permettait à la dénommée Crystal de voir mon épaisse armure écarlate. Mes griffes de fer brillait avec une lueur argenté et le bout de mon épée rouge et noir dépassé de ma cape. Je tournais toujours autour de l'individu avant de m'arrêter face à elle.

-Du sang ? Je n'ai point de sang qui tache mes vêtements. Tu dis que tu pensais que mon peuple préféré parler ? C'est vrai, mais ta race elle ne parle qu'avec les armes. Crois-tu que j'ignore ce qui se passe sur le champ de bataille et même ailleurs ? J'ai déjà vu les chevaliers rouge pourfendre des villageois, j'ai déjà vu les soldats de ton camp piller des maisons habité par de pauvre famille. Et si par malheurs ils n'avaient pas assez à donner, c'était leurs femmes qui était enlevé avant qu'ils ne brulent le reste de leurs domicile ! Les chevaliers blanc, chez moi c'est comme ça qu'on vous appelle mais il n'en est rien. Le blanc est la pureté et un chevalier ne peux qu'être rouge, taché par le sang d'innocent. Même des innocents d'Akame et d'Edelweiss souffre de cette pittoresque guerre.

Je tournais le dos à la femme pour faire face à un oiseau. Celui-ci venait de tomber mettant tout mes sens en alerte. Pendant un instant, je crus que la chevalière m'avait tendu une embuscade. Ne pas faire face à l'ennemi était dangereux, mais je me moquais pendant un instant de l'étrangère et doucement j'allais prendre l'oiseau das mes mains. Il semblait blessé par une flèche, certainement un jeune chasseurs qui n'avait comme amusement qu'à tirer sur tout ce qu'il voyait. Je caressais avec calme et bonté le rapace avant de me remettre face à l'intruse.

-Ceux que je tue sont les ennemis de mon peuple. Il y a bien longtemps, j'ai vu la destruction de tout un village et je ferais tout pour qu'Eden ne subisse pas le même sort. Tu dis protéger et venir en aide aux habitants ? Je t'en remercie pour cela, mais la meilleur chose que vous pourriez faire pour eux est d'arrêter cette guerre ! Le sang que vous assez senti sur moi est un sang impur. Des traîtres qui veulent tuer leurs maîtres et que je fais taire. Ils n'ont rien à voir avec vous, ni même avec ce royaume. Les seul concerné par ce sang est mon peuple, la chair de ma chair qui n'est plus cadavre aujourd'hui.

Je parlais bien évidemment des esprits mais je n'avais nul besoin de lui faire savoir. Ce que je vivais ne regardait que moi et sur mon visage, l'impassibilité était toujours présente. es seule moment où mon regard s'apaise c'était lorsque je regardais l'animal dans mes mains qui ne bouger maintenant plus et qui était en train de mourir lentement dans mes mains. Je lui procurais ces derniers instants de chaleurs et lorsque ses yeux devint froid et sans vie, je les lui ferma avant de le poser au pied d'un arbre en chantant une musique de mon pays qui était une langue étrangère pour tout ceux qui vivaient ici. Son âme rejoindrait les dieux et je toisais de nouveau du regard la jeune fille.

-Je veux protéger mon peuple et vous, que voulez-vous vraiment ?
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MessageSujet: Re: Seras-tu un compagnon de jeu ? (Pv Frika)   Seras-tu un compagnon de jeu ? (Pv Frika) I_icon_minitimeMar 28 Fév - 20:18

    La jeune femme scruta l’animal qui se tenait en face d’elle, malgré son air neutre on pouvait deviner que comme tant d’autre, il était surpris de découvrir une armure et des armes. Une femme chevalier, s’était peu courant, d’un part parce qu’il fallait survivre ce qui était déjà compliqué sans force mais de plus, elles étaient peu acceptés. Et oui, les machos préféraient garder la gloire à eux seul. Enfin, qu’importe, elle, elle avait réussi à gagner sa place et à la garder surtout, du moins pour le moment et elle espérait que ça durerait encore un peu, quand même. Crystal pu aussi remarquer que la vue de ses armes avait crispé le félin. Quoi de plus normal après tout mais il n’avait décidément vraiment pas confiance, enfin, ça aussi ça pouvait se comprendre. Elle même ne lui faisait absolument pas confiance et d’ailleurs il ne faisait rien pour non plus. Un grand jeune homme se tenait devant elle, il devait au moins la surplomber d’une tête, musclés, les traits plutôt dur, elle devait dire qu’il imposait le respect. Il fallait être fou pour lui chercher des noises. Il portait également une armure sombre sur laquelle ses cheveux retombaient en cascade, et de longs cheveux rouges de plus ! Mais ça lui allait bien. Elle sourit, finalement, elle n’était pas la seule à être un peu à part niveau cheveux parce que bon, pour un homme avoir des cheveux longs, c’est quand même assez étrange sans parler de la couleur. Mais finalement, s’était le visage du jeune homme qui l’attirait le plus, enfin, façon de parler. Elle, qui pourtant si douée à décrypter les émotions des gens sur leur visage, ne trouvait rien en lui. Le néant total, pas l’ombre d’un sourire, pas de haussement de cils pour montrer une surprise, rien. Se n’était même pas de l’indifférence. Non, s’était, s’était rien. Il fallait le voir pour comprendre. Enfin, passons. Il avait finit par arrêter de lui tourner autour pour venir se planter devant elle :

    -Du sang ? Je n'ai point de sang qui tache mes vêtements. Tu dis que tu pensais que mon peuple préféré parler ? C'est vrai, mais ta race elle ne parle qu'avec les armes. Crois-tu que j'ignore ce qui se passe sur le champ de bataille et même ailleurs ? J'ai déjà vu les chevaliers rouge pourfendre des villageois, j'ai déjà vu les soldats de ton camp piller des maisons habité par de pauvre famille. Et si par malheurs ils n'avaient pas assez à donner, c'était leurs femmes qui était enlevé avant qu'ils ne brulent le reste de leurs domicile ! Les chevaliers blanc, chez moi c'est comme ça qu'on vous appelle mais il n'en est rien. Le blanc est la pureté et un chevalier ne peux qu'être rouge, taché par le sang d'innocent. Même des innocents d'Akame et d'Edelweiss souffre de cette pittoresque guerre.

    Bon l’humour n’a pas semblé le mettre en confiance ni même le détendre, au contraire. Elle grimaça. Bien sur qu’elle savait cela. Elle luttait même contre mais ses faits semblaient tellement encré dans le crâne de l’inconnu qu’elle doutait de pouvoir lui faire voir les choses autrement. Il tourna alors soudainement le dos à la chevalière qui surprise, observa ce qu’il l’avait fait virevolter car s’était pas le style à se laisser abattre si facilement. Oui, elle en avait l’occasion dans finir à l’instant mais non. Se penchant donc pour voir ce qui se passait, elle appercu un petit oiseau dans la neige, blessé que le jeune homme alla prendre dans ses mains, le caressant. S’était étrange. Vous en avez déjà beaucoup vu, des hommes entrain de caresser des petits oiseaux blessés ? Elle non.


    - Ceux que je tue sont les ennemis de mon peuple. Il y a bien longtemps, j'ai vu la destruction de tout un village et je ferais tout pour qu'Eden ne subisse pas le même sort. Tu dis protéger et venir en aide aux habitants ? Je t'en remercie pour cela, mais la meilleur chose que vous pourriez faire pour eux est d'arrêter cette guerre ! Le sang que vous assez senti sur moi est un sang impur. Des traîtres qui veulent tuer leurs maîtres et que je fais taire. Ils n'ont rien à voir avec vous, ni même avec ce royaume. Les seul concerné par ce sang est mon peuple, la chair de ma chair qui n'est plus cadavre aujourd'hui.

    Ennemi. Tuer. Destruction. Sang. Cadavre. Ses mots revenaient tellement souvent. Trop souvent. Arrêter cette guerre … Il croyait vraiment que tous prenait un malin plaisir à tuer encore et encore. Elle soupira, secouant la tête, regardant les nuages passés avec lassitude. Attendant qu’il eu finit de parler pour pouvoir lui répondre. La jeune femme reporta son regard sur lui alors qu’il commençait un chant étrange, s’était mystérieux mais beau. Elle vit alors le rapace poser devant l’arbre. Mort. Lui aussi. Un de plus. Se n’était certes pas un humain mais ça revenait au même. Mort inutile causé par une soif sans fin de sang. Le jeune homme finit par revenir vers elle, la toisant durement du regard avant de lui poser la question que chaque jour, en se levant, elle se posait.

    - Je veux protéger mon peuple et vous, que voulez-vous vraiment ?


    Elle observa un instant l’animal qui pouvait maintenant être nommée cadavre puis soupirant, reportant son regard doux mais lasse dans le sien. Il ne voyait en elle qu’un être ne réclamant que le sang s’est bien ça. Sans le quitter du regard, elle ôta son épée, la lançant à ses pieds puis elle fit de même avec son arc et après une courte hésitation sa dague. Sans défense, voilà, il n’avait plus rien à craindre d’elle par contre elle ne pouvait pas en dire autant mais elle ne s’en arrêta pas, quittant également son armure qu’elle laissa à ses pieds puis finit par reprendre la parole. Elle lui sourit à nouveau :

    - Bien, êtes vous rassuré là ? Et mon peuple comme vous l’appelez est capable de parler sans les armes, en voilà la preuve. Et juste quand au sang, vous le sentez à 2 kilomètres à la ronde, c’est ainsi que j’ai senti votre présence. Alors m’écouterez vous maintenant ou pas ?


    Elle alla s’asseoir sur un tronc d’arbre couché juste à côté, l’observant toujours, au cas où quand même parce qu’elle, elle devait toujours le craindre. Finalement, elle n’attendit pas sa réponse :

    - Je sais. Elle marqua une pause, détachant son regard du sien pour venir se poser sur l’oiseau qui jamais plus n’ira voltiger dans les airs. Chevaliers blanc, chevaliers de la lumière ou de la paix, les sauveurs … Oui, voilà tous nos surnoms même si je refuse qu’on me surnomme ainsi. Mais je veux vous ouvrir les yeux sur une chose. Je comprends votre haine contre nous. Et croyez-moi ou non, je lutte contre ses gens qu’il soit de mon camp ou non. Je suis chevalière certes mais n’allez pas croire que j’obéis aux ordres sans discuter, que je pense que tous mes compagnons sont des sains et ont raisons de faire ce qu’ils font au contraire.

    Elle grimaça, s’interrompant, regardant ses mains. Des visages, des cris de supplications lui revenaient. Elle ne connaissait même pas leur nom mais pourtant, ses moments, chacun était marqué au fer rouge dans son esprit comme pour lui rappeler que quand viendra le moment de les rejoindre, elle aura à répondre de ses actes.

    - Oui, ses mains ne sont pas innocentes, du sang, beaucoup trop a été versé à cause d’elles. J’ai tué. J’ai tué et je tuerais encore certainement mais par choix, par pas devoir ou parce qu’on m’en a donné l’ordre, car ses personnes qui ont rejoints les enfers –du moins je l’espère- le méritaient, eux n’ayant jamais eu aucun remord à cela. J’ai toujours combattu, non pas pour voir le sang coulé mais pour protéger ceux qui en avaient besoin. J’ai déjà pour cela donné la mort à des camarades ayant abusé de leur rang. Non, rien n’est blanc. Rien ni personne ne peut s’en vanter. J’ai vu la destruction bien trop souvent, je ne dis pas n’y avoir jamais participé mais je ne pouvais pas l’éviter sinon je l’aurai fait et toujours après, je suis revenue pour aider ses familles à qui j’avais pu faire du mal sans vouloir. Qu’est ce que je veux ?


    Elle le regarda avec un sourire triste et las avant d’observer le ciel :

    - Je voudrais n’avoir plus jamais avoir à tuer, ne jamais plus avoir à craindre pour mes amis, mon peuple. Je voudrais pouvoir voir grandir et élever mes enfants et les laisser gambader parmi les fleurs et non pas parmi des cadavres. Je veux que tout cela se termine. Je pris pour matin et soir. J'en rêve la nuit. Mais le matin, rien n'a changé, il faut se lever, s'habiller et lutter, tuer, sauver, espérer. L'espoir c'est ce à quoi nous nous accrochons tous.

    Son regard se durcit, revenant au jeune homme :


    - Tout le monde ne rêve pas de voir le sang couler si vous en doutiez. Que se soit des chevaliers d’Edelweiss ou d’Akame. Tous ne tuent pas par plaisir mais pour protéger ce qu’ils ont de plus chers. Mais tant qu’il y en aura pour faire tuer par soif de sang, la guerre en cessera pas et la première à tuer est Rowena.

    Rien qu’à ce nom, la jeune femme se crispa. Une flamme de colère, de haine et d’amertume apparaissant dans son regard. Oui, Rowena, elle dont venait une bonne partie des maux de ses gens. Qu’est ce qu’elle aimerait lui enfoncer sa dague encore et encore dans le corps.

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